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3,56

sur 1186 notes

Critiques filtrées sur 1 étoiles  
Un homme quitte sa femme en lui disant « je l'en vais ». Galerie à défaut d'être le sculpteur de talent qu'il rêvait d'être, son entreprise bat de l'aile et il part à la recherche d'un trésor qui pourrait le renflouer. Il rencontre des hommes et des femmes. Et voilà.
Je me fais la remarque que les livres qui ne me plaisent pas ont le même pouvoir que les livres qui m'ensorcèlent: ils me laissent souvent avec le syndrome de la page blanche, même si ce n'est pas pour la même raison.
Ceux qui ne me plaisent pas c'est parce que je ne sais pas quoi dire d'autre, et ceux qui me plaisent « beaucoup trop » parce que je ne sais pas comment faire partager le bonheur, le plaisir, que j'ai éprouvé en les lisant.
Bon là clairement on est dans la première catégorie: je me demande encore comment ce ivre peut avoir eu le Goncourt, même si j'accorde très peu d'importance aux prix, j'en ai lu quelques uns de vraiment bon alors pourquoi lui?
En bref, l'histoire n'est pas palpitante et pas non plus intéressante, le style est convenu, et le personnage tellement auto-centré que s'en est fatigant.
Je suis d'avance désolée pour le malheureux lecteur qui va le piocher dans la boite à livre dans laquelle je l'ai déjà abandonné…
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Moi aussi …
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Une déception. Je n'ai pas accroché à ce livre où je me suis ennuyée.
Les déboires d'un galeriste, ses relations avec les femmes, son employé qui le cambriole.
C'est confus, surtout au début.
L'emploi fréquent du « on » pour relater est assez pénible, l'humour ne m'a pas fait sourire.
Pourtant, ce n'est pas mal écrit, mais l'histoire manque vraiment d'étoffe.
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N°411 – Avril 2010
JE M'EN VAISJean Echenoz [Prix Goncourt 1999]– Éditions de Minuit .

Le titre peut étonner, le laconisme de l'expression est révélateur... d'autant que cette petite phrase commence et termine ce roman! Félix Ferrer, bel homme, galériste parisien passionné, quinquagénaire et cardiaque, décide, après un léger infarctus, de quitter sa femme, Suzanne qui lui portait sur les nerfs depuis trop longtemps! Cela ne l'empêche pas, à l'invite de son assistant, Delahaye, de partir pour l'Arctique, à la recherche d'une hypothétique épave vieille de 4O ans dont le contenu pourrait bien redresser ses finances vacillantes, et de collectionner les aventures amoureuses, ce qui est quelque peu incompatible avec sa santé!

De rebondissements en mésaventures, ce roman devient un authentique policier à partir du moment ou son assistant meurt, que les objets d'art retrouvés dans l'épave sont volés, qu'intervient ce mystérieux Baumgartner dont on n'apprend à la fin qui il est réellement et l'inspecteur Supin. Et tout semble s'arranger avec la découverte des objets dérobés, l'argent qui revient, la vie plus facile de Ferrer avec évidemment un plus bel appartement et une nouvelle femme! Un happy-end qu'on ne voit sans doute que dans les romans!

Le style d'Echenoz proche de l'oralité, quasiment familier et plein d'interactions entre la narrateur et le lecteur continue de me surprendre et de m'intéresser. Mais l'auteur reste, en quelque sorte à côté de son récit et des personnages qui le peuplent, qui sont décrits parfois avec force détails, se présentant davantage comme un témoin que comme le maître du jeu, tissant avec son « liseur » une manière de complicité, laissant peut-être au hasard la conduite des opérations ou à chacun une plus grande liberté d'expression? de plus, ce parti-pris de style permet d'alterner les points de vue de l'auteur et des personnages et l'absence de guillemets de brouiller un peu plus les cartes.

L'histoire qu'il raconte est faite d'une fuite perpétuelle, d'une juxtaposition de solitudes ce qui n'est finalement que la prise en compte de la condition humaine, d'une constante envie de fuir à la fois sur le plan de la géographie que sur celui de l'appétit personnel de changement comme l'indique le titre. Cela m'apparaît comme étant aussi une quête, à la fois de l'âme-soeur, de la compagne idéale apparemment introuvable, (Les femmes évoquées sont présentées davantage comme des conquêtes passagères que comme de vraies complices et la seule qui aurait pu l'être, son épouse, il la quitte. de plus celles qu'il rencontre parlent peu ou pas du tout ce qui les fait ressembler à des fantômes de passage), d'un idéal peut-être matérialisé par la recherche de cette épave lointaine, dans un monde fait d'argent, d'hypocrisie, d'instants fugaces et qui finalement nous rapprochent de la mort.
Pour autant, l'aspect policier me paraît un peu facile, peut-être pas assez travaillé pour maintenir jusqu'à la fin l'intérêt. Je dirai presque que le livre refermé, j'emporte avec moi une certaine déception peut-être parce que l'attribution de ce prix prestigieux m'avait donné à penser qu'il ne pouvait s'agir que d'un roman digne d'intérêt.
Était-ce aussi à cause de la forme de ce qu'on appelle le nouveau-roman?
© Hervé GAUTIER – Avril 2010

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Lien : http://hervegautier.e-monsit..
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Je ne pense pas qu'il s'agisse d'un mauvais livre. Mais j'ai eu beau faire : impossible de rentrer dedans. Je n'avais qu'une envie : m'en aller.
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L'histoire a le double mérite d'être improbable et inconsistante. Les personnages ont la caractéristique d'être parfaitement transparents (ah ! Si, Ferrer a la caractéristique de s'agiter dès qu'une fille passe !) Tout cela demande donc pour faire un roman qui se tient qu'il y ait un petit quelque chose qui accroche dans l'écriture. Echenoz nous raconte cela d'un ton qui va du badin au désinvolte, avec un goût prononcé pour le détail inutile. Parfois j'ai trouvé ça plaisant et sympa, à l'occasion marrant, assez souvent plutôt lassant.
Un livre qui ne devrait pas me laisser trop de traces.
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Ecriture brillante, mais où est le propos ?
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La liberté de partir, de choisir...
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Vraiment surpris, le livre est médiocre, mon premier livre d'Etchenoz, et je crois que le dernier, comment ne pas se méfier de plus en plus des critères avec lesquels les prix sont octroyés....
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