Nous voici donc embarqué dans la
vie de Gerard Fulmard, petit type minable qui ressemble à n'importe qui en moins bien.
Alors qu'
un ancien lanceur soviétique de vingt tonnes vient de s'écraser sur le centre commercial à trois cent mètres de chez lui, Gerard loin de se complaire dans son statut de demandeur d'emploi décide de monter son entreprise : le Cabinet Fulmard Assistance.
Après avoir décidé que son cabinet serait finalement un cabinet de détective privé, Gérard se fait engager par son psychiatre, membre d'un parti politique mineur pour régler quelques détails encombrants.
Encensé par
la critique et par ma libraire j'avais hâte de lire ce livre pour enfin découvrir la prose de monsieur
Jean Echenoz.
Il nous livre ici le récit rocambolesque des errances d'un héros sans saveur évoluant dans les entrailles d'un parti politique médiocre.
Camouflé par un langage soutenu et un vocabulaire alambiqué,
Echenoz, se hasarde à jeter un oeil critique sur la sphère politique et l'égo des élus qui y siègent.
Trêve de périphrases, j'ai été séduite par les cinq premiers chapitres puis le charme a progressivement fondu comme neige au soleil.
Ne versons pas non plus dans l'inconvenant, la forme est grandiose, un réel hommage à la langue française. Mais le fond… d'un vide abyssal.
Bref, ce n'était pas pour moi. Echec et mat.