Le seul defaut qu'on puisse faire à ce roman c'est la richesse excessive des écrits. C'est un labyrinthe de connaissances sur la chretienté d'un coté et sur la science du savoir en général.
Umberto Eco choisit la période des grandes inquisitions et hérésies, où l'autorité papale est entre autre en totale discorde avec les franciscains qui de leur coté soutiennent le fait que Jesus était pauvre et que tout bon chrétien devrait suivre le chemin de l'humilité et renoncer à toute richesse quelconque. Je ne trouve pas que cet aspect impacte veritablement le récit initial, mais rend plutot le contexte pus tendu. Ceci dit passons donc à la partie la plus croustillante. C'est tout d'abord un thriller esothérique et monastique car l'intrigue et l'enquete par ailleurs se déroule dans une abbaye, dans laquelle un tueur a décidé de reproduire le livre de l'apocalypse à travers des crimes odieux.
la clé de l'enigme est dans la bibliothèque
L'épicentre de l'enquete menée par Guillaume et Adso c'est cette bibliothèque labyrinthique prestigieuse farouchement gardée et interdite aux non-initiés car elle renferme un savoir qui doit etre protégé de quelconques esprits curieux. Ici je vois surtout l'allégorie du savoir, d'aucuns prétendraient que la sapience ne devrait pas etre accessible à tous car comme le dit
L Abbé toutes les verités ne sont pas bonnes à dire et tous les mensonges ne peuvent etre desceller comme étant tels par une ame pieuse. Plus loin Guillaume cette fois examine le probème sous un autre angle en effet il reviendrait au savant de reconnaitre quand et comment communiquer le savoir et fustigie en outre le peuple de Dieu qu'il juge naif et pas encore pret à accepter cette sagesse.
En somme
le nom de la Rose est au-dela de la simple enquete policière, de la chasse au tueur machiavélique c'est une symbiose réussie entre science et polar.