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4,3

sur 5090 notes

Critiques filtrées sur 5 étoiles  
Quel souffle, quelle érudition quel humour... Comment ne pas entendre dans cette galerie de ces moines illuminés par la soif ou la peur de la connaissance et celle du rire, l' écho de nos lectures passées... Ainsi le moine Jorge de Burgos, aveugle se cachant dans un dédale de miroirs et de faux semblant veillant jalousement sur le Livre, brûlant sa bilbiothèque universelle... comment ne pas y voir un hommage à peine déguisé et subtilement ironique à Jorge Luis Borges... Salvatore, incarnant dans son langage l'algarabie saisissant l'humanité après la destruction de la tour de Babel... et Guillaume de Baskerville, Shelock Holmes médiéval perçant le brouillard de l'ignorance...Dieu serait il l'ennemi du rire?
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Chef d'oeuvre de la littérature, dont le film rend hélas assez mal justice. Ici il est question de longues citations en latin sans traduction, de pages entières de débats théologiques difficilement compréhensibles, et des moines qui s'entretuent sur des questions flous d'hérésie, d'amour charnel et de livres interdits à la diffusion.
L'histoire nous porte, l'enquête est haletante, les personnages tous haut-en-couleur (dans la sobriété monacale) et les mises à mort toutes plus surprenantes les unes que les autres. Umberto Eco, avec ce premier roman, a assis sa célébrité et sa maîtrise de tous les sujets. Quand on pense qu'il a écrit ceci juste pour se distraire et penser limiter sa diffusion à son cercle d'amis...
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on l'a dit et redit... Umberto Eco était un génie. où pas, mais un Grand écrivain, un grand Homme ! le nom de la rose et le pendule de Foucault restent des livres "sacrés" à mes yeux... au sens vénérable que peut apporter un lecteur, un féru d'Histoire, un ami du Temple, qui cherche l'histoire dans l'histoire, le secret dans l'humour, la dérision dans la théologie, et la poésie dans l'humilité... j'en rajoute ?? à peine... j'ai vu le film avant le livre. et depuis , au moins une fois par an. Jean Jacques Annaud est aussi un de ces génies, ponctuels, trop rares, mais à chaque fois.... excellent, pour ne pas trop en faire... Sean Connery ne gâche rien en Guillaume de Baskerville, et Slater est plutôt bien à sa place... les personnages du livres sont attachants, cruels, humbles, belle, drôles ou mystiques mais toujours justes à leur place également !! Sans concession. Salvatore, Jorge, Ubertin, Malachie, l'abbé, et bien sûr Bernardo Gui, bref. il arrive que le film soit à la hauteur du livre, malgré la hauteur en l'occurrence... je ne peux que le conseiller, même s'il est, ou semble être, dur à lire. de même pour le pendule. le côté "intello illisible" ne doit pas être un mur, il y a des portes, une fois passées... ça roule...! quel bonheur... le livre et le film
Merci monsieur Eco...
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Le personnage de Guillaume de Baskerville est inspiré à la fois de Guillaume d'Ockham, moine franciscain, célèbre rationaliste et disciple de Roger Bacon, et du célèbre détective Sherlock Holmes du roman d'Arthur Conan Doyle « The Hound of the Baskervilles ». Selon sa théorie, les hypothèses les plus simples sont les plus vraisemblables, principe de base des sciences et de l'art du détective. « Il ne faut pas multiplier les explications et les causes sans qu'on en ait une stricte nécessité ». le novice Adso est un raccourci phonétique du Docteur Watson qui pose sans relâche des questions très astucieuses à son maître. Jorge de Burgos, le vénérable personnage aveugle, gardien du livre interdit, est directement inspiré de l'écrivain argentin Jorge Luis Borges.
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Un roman que j'ai dévoré après avoir vu le film de jean-Jacques Annaud. Un livre d'une rare intelligence qui ouvre le cadre du polar basique en pointant l'intelligence du récit placé dans un cadre médiéval. Il y a aussi plein de références à Sherlock Holmes tout en parlant de sujets graves : l'obscurantisme religieux, le massacre des Cathares, l'inquisition, les bpuchers érigés par l'Eglise, le rôle de la femme, la peur du Diable, les versets de l'Apocalypse qui tétanisaient la société. PUis ce constat : la défiance par rapport au rire. Rire équivalait à ne plus craindre Satan, donc à ne plus avoir besoin de Dieu. Une société antagoniste qui ouvre les portes à tous les extrémismes.
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Il paraît que le savoir c'est le pouvoir et Umberto Eco le sait mieux que personne lui qui était un véritable puit de connaissance ! Mais ici il offre une critique (tout d'abord) sur le piège du savoir et nous apprend qu'il faut se montrer humble et toujours partager sa connaissance même si le pouvoir ne se divise pas. À la base il y'a une intrigue, un mystérieux suicide et ensuite deux moines qui viennent régler un conflit au sein de l'Eglise et de là va s'écrire un des plus grands romans du siècle dernier !
Un habile mélange de roman noir, roman historique, essai théologique, philosophique et en plus c'est drôle !
Ce roman est purement captivant, il est impossible d'en sortir tant sa richesse et sa profondeur vous entraînent dans des pistes de réflexions infinies sur le bien, le mal, le pouvoir, le rire, le savoir et en prime une petite critique bien sentie de l'inquisition.
Pour finir je ne suis pas sorti indemne de ce roman car j'ai compris qu'il n'existe jamais de triomphe simpliste du bien.
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Ce roman se veut un passionnant portrait de ce Moyen-Age, si riche en sciences et en savoirs, contrairement à ce que notre ami Voltaire et l'Ecole ont bien voulu nous laisser croire. le personnage de Guillaume de Baskerville, avec ses verres admirables qui lui permettent de mieux lire les manuscrits, en est le symbole. Disciple de Roger Bacon, il applique et joue avec la logique et les syllogisme, ce qui rend ses déductions délicieuses et vibrantes.
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Le chef d'oeuvre d'Umberto Eco. Un classique original et intemporel mêlant roman policier et histoire du moyen âge dont a été tirée une adaptation fidèle et très réussie par Jean Jacques Annaud avec Sean Connery dans l'un de ses meilleurs rôles.
Des personnages tourmentés mais avec beaucoup de profondeur et un dénouement totalement inattendu.

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Tout à déjà été dit sur le nom de la rose. Tant de critique dithyrambique sur la grandeur de Eco.

Je ferais donc simple, ce livre est une invitation de Eco à un cours d'histoire, philosophie et d'une certaine manière de vie. Pour lire le nom de la rose, munissez vous d'un bon café noir, une encyclopédie et de toute votre attention.
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Rien ne va plus dans la chrétienté. Des bandes d'hérétiques sillonnent les royaumes. Lorsque Guillaume de Baskerville, accompagné de son secrétaire, arrive dans le havre de sérénité et de neutralité qu'est l'abbaye située entre Provence et Ligurie - que tout l'Occident admire pour la science de ses moines et la richesse de sa bibliothèque -, il est aussitôt mis à contribution par l'abbé. La veille, un moine s'est jeté du haut des murailles. C'est le premier des assassinats qui seront scandés par les heures canoniales de la vie monastique. Crimes, stupre, vice, hérésie, tout va advenir en l'espace de sept jours. Un homme à peine déguisé au héros de Conan Doyle servi par une écriture soignée et une prolifération de détails sur le Moyen Âge. Un chef-d'oeuvre !
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