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sur Garibaldi :
"il n'a qu'une faiblesse : il croit être un as de la pétanque."
Pour vendre la révélation d'un complot, je ne devais fournir à l'acquéreur rien d'original, mais bien seulement et spécialement ce qu'il avait déjà ou appris ou qu'il pourrait apprendre plus facilement par d'autres canaux. Les gens ne croient que ce qu'ils savent déjà.
La civilisation n'atteindra pas la perfection tant que la dernière pierre de la dernière église ne sera pas tombée sur les dernier prêtre, la terre libérée de cette engeance.
Les hommes ne font jamais le mal aussi complètement et ardemment que lorsqu'ils le font par conviction religieuse.
Assurément documenté, ce roman est néanmoins déconcertant et on peut comprendre que pris au pied de la lettre, son contenu puisse être taxé d'antisémistisme. A lire avec l'oeil critique et du recul.
L'ennemi pour être reconnaissable et redoutable doit être chez soi, ou sur le seuil de sa maison. Partant, les Juifs. La divine Providence nous les a donnés, utilisons-les, bon Dieu, et prions pour qu'il y ait toujours quelques Juifs à craindre ou à haïr. Il faut un ennemi pour donner au peuple un espoir. Quelqu'un a dit que le patriotisme est le dernier refuge des canailles : qui n'a pas de principes moraux se drape d'habitude dans une bannière, et les bâtards se réclament toujours de la pureté de leur race. L'identité nationale est la dernière ressources des déshérités. Or le sentiment de l'identité se fonde sur la haine, sur la haine de qui n'est pas identique. Il faut cultiver la haine comme passion civile.L'ennemi est l'ami des peuples. Il faut toujours quelqu'un à haïr pour se sentir justifié dans sa propre misère. La haine est la vraie passion primordiale. C'est l'amour qui est une situation anormale. [...]
Beaucoup trop de sujets qui s'entrecroisent, résultat confus.