On aime être seul quelquefois...
" Un jour de grand bruit on s'en va"
on peut s'aider d'une canne pour avancer.
On jette la ligne, on attend, on espère des mots...
Les lignes s'emmêlent, c'est brouillon, il en sortira peut-être quelque chose...
Un livre sur l'écriture, sur le bonheur et la douleur de créer. Les mots ne sont pas faciles à attraper, pas de pêches miraculeuses mais on n'est jamais bredouille .
Étrange métaphore ou les jeux de mots se mêlent à l'écriture...
" Les carpes restent muettes. La ligne n'était pas bonne."
Cette collection pour les enfants contient de nombreuses pépites. Quelques explications seront nécessaires pour comprendre ce que l'auteure veut nous dire dans ce roman très court à l'illustration minimaliste . Personnellement je n'ai pas compris le message des deux dernières phrases...
Mais j'ai aimé la poésie de cette histoire.
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Délicat petit ouvrage brodant de blancs une pêche bien rouge. Quelques minutes de lectures qui peuvent se répéter avec le plaisir qui est espéré à un pêcheur revenant sous son arbre préféré.
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J'ai plutôt bien aimé ce livre même si je n'ai pas bien compris le sens à des moments. Les dessins sont bien.
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Un jour de grand bruit,
on s'en va.
On cherche un coin tranquille,
un bord de mer,
un bout de soi,
un loin du monde.
On a pris son âme-son
et plusieurs lignes,
parfois une seule.
La canne, c'est pour avancer,
pour tenir à peu près droit,
une canne à écrire.
Parfois il vient un bavard,
un qui est là pour l'exact
contraire,
pour ne pas être seul.
Évidemment
que ça mord d’écrire.
ça mord jusqu'au sang.
On pêche
pour se retrouver
seul.