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Eté caniculaire à Göteborg, fin des années 90. Une petite fille est seule avec sa mère dans une voiture, une mère inquiète qui lui ordonne de se coucher sous la banquette et de ne pas faire de bruit. Bientôt, la voiture démarre, des hommes se jettent à l'arrière, coups de feu.
On retrouve le corps de la mère quelques jours plus tard aux abords d'un lac.
Le commissaire Winter et son équipe découvrent très vite, à l'autopsie, que cette femme a eu un enfant, et que cet enfant doit bien être quelque part, sans doute seul et en danger. L'enquête commence.

Les cent premières pages campent la situation, les personnages, on navigue entre Winter et ses problèmes personnels, sa collègue Aneta Djanali victime d'un acte raciste et la petite fille, séquestrée.
Puis, comme l'enquête piétine, nous aussi. La lecture n'est pas désagréable, c'est bien écrit, mais il faut bien avouer qu'il ne se passe pas grand chose... et on a tendance à oublier qu'on est en train de lire un roman policier.
Arrivé aux cents dernières pages, on admet que tout va se jouer maintenant, bientôt, forcément, mais la lassitude prend le pas sur la surprise, c'est dommage.
Certaines pistes de l'intrigue sont oubliées, le tout est un peu flou.

Mais il y a une belle évocation de la Suède et surtout du Danemark, avec cet oeil critique de son voisin suédois.
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C'est dans une Suède gangrenée par la violence, le racisme et la montée en force de groupes de motards criminalisés que l'auteur a choisi de situer cette intrigue policière qui se développe lentement pour aboutir à une fin un peu simple, trop facile dans un sens, un genre de queue de poisson assez décevant. Pourtant le commissaire Winter est plutôt sympathique, ses méthodes en valent bien d'autres, il adhère bien au travail d'équipe et sa vie personnelle, bien qu'elle ne soit pas nécessairement au beau fixe, n'est pas si mal foutue non plus. L'écriture est simple mais les dialogues vivants. Au total je n'ai pas trouvé ce roman mauvais, mais finalement assez fade!
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Une bonne lecture même si l'histoire n'a rien de révolutionnaire. Un tome bien meilleur que le premier où les personnages prennent un peu de profondeur. Notamment Aneta Djanali et Handers.
En bref un bon polar venu du froid à découvrir !
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Bien déçue par ce roman qui me semblait prometteur (à lire toutes les critiques...) ! Malheureusement, j'ai trouvé l'intrigue longue et ennuyeuse, l'enquête tourne en rond jusqu'à la fin et le dénouement est décevant. Pour ce qui est du reste, l'atmosphère est bien, mais les personnages pourraient être mieux travaillés. Winter est en effet attachant (ainsi que plusieurs autres), mais c'est comme s'il y avait une recherche de profondeur qui ne menait nulle part, ça tourne en rond là aussi, les émotions et réflexions n'évoluent pas. Pour ce qui est de l'écriture, dans l'ensemble ça va, mais les dialogues sont inutilement détaillés, remplis de futilités et de répétitions, ce qui alourdit et banalise l'ensemble. Vraiment, il y a mieux comme polar !
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Ake edwarsson écrit des polars mélancoliques où les personnages sont des flics inquiets et, ou, désabusés. A lire si on aime beaucoup les polars nordiques de: Maj Sjöwall/ Per Wahlöö ou Henning Mankell. le héros est plus dandy et visiblement moins malheureux que ceux des ci-nommés mais tout aussi attachant. L'enquête est sérieuse et ne laisse rien au hasard. J'ai passé un excellent moment avec ce roman policier.
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J'ai bien fait de persister avec cette série parce que le deuxième est nettement meilleur que le premier. le style est plus fluide et la lecture en est grandement facilitée.
Côté histoire, Erik Winter va devoir chercher dans le passé les réponses aux questions du présent, un peu à la manière de l'islandais Erlendur. Son enquête n'en sera que plus longue mais il est d'autant plus motivé qu'il recherche une petite fille. Côté vie privée, le dandy se laisse aller: cheveux longs et tenues négligées. Sa compagne le met face à un ultimatum et ses relations avec ses parents sont toujours aussi tendues. Mais, entièrement pris par son travail, il a du mal à réfléchir sereinement à tout ce qui ne concerne pas l'enquête en cours. Bref, une bonne histoire, un héros charismatique, une série à suivre.
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Encore un polar polaire , et un bon qui plus est.
Enfin, ça n'a pas grand chose de polaire puisque Un cri si lointain démarre en plein été dans un Göteborg écrasé de chaleur où la canicule excite les violences.
Cet été-là, Ake Edwardson promène son inspecteur Winter dans les rues de la deuxième ville de Suède : un inspecteur à vélo, amateur de jazz, aux costumes trop bien coupés mais aux cheveux pas assez bien coupés.
Dans ce polar il aura à résoudre deux affaires qui se répondent comme en écho, à 30 ans d'écart, où l'auteur nous piège par d'habiles jeux de miroirs.
Et l'enquête piétine, s'éternise, sur plusieurs mois même. Enervant suspense qui nous tient tout au long des 500 pages : il faudra attendre les 10 dernières pour voir l'intrigue enfin se dénouer.
Bien sûr, on ne peut s'empêcher de penser à Henning Mankell : la Suède dans son environnement géopolitique (ici Winter se rend au Danemark), la Suède et son contexte social, ...
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L'intrigue de Un cri si lointain est complexe, mêlant plusieurs histoires qui ne semblent posséder aucun lien entre elles. Fin de l'été. La canicule s'est abattue sur Goteborg,produisant des effets pervers sur la population: tensions, affrontements , violences sont devenues le lot quotidien d'une ville en ébullition. L'inspectrice Aneta Djanali se fait agresser, apparemment en raison de la couleur de sa peau. On comprend qu'il est sans doute arrivé quelque chose à une jeune mère et à sa fille.
Aussi, quand  le corps d'une femme inconnue est découvert sur les bords d'un lac des environs, avec pour seul indice qu'elle a un jour donné la vie, on ne peut s'empêcher d'établir un lien entre les deux affaires, bien qu'aucun indice ne vienne étayer cette hypothèse. de fait, le commissaire et son équipe pataugent littéralement dans la choucroute: aucune piste, aucun témoignage.
Mais un jour, une voisine de la jeune femme disparue, une dame âgée toute timide et d'apparence insignifiante, n'ayant pas aperçu sa jeune voisine depuis quelques temps, se décide à écrire à la police. Un nom, une adresse, et l'enquête est relancée. Petit à petit, les indices font surface redonnant courage à l 'équipe d'enquêteurs qui parvient à établir des connexions avec une affaire vieille de 25 années et avec le Danemark. Malgré tout, l'enquête sera longue et éprouvante, surtout dans l'ambiance survoltée qui continue de transformer la ville en un immense champ de bataille: détournement de bus, fusillade, bagarres...On n'a jamais vu ça !!
L'enquête: comme dans de nombreux polars, surtout scandinaves, l'histoire est racontée du point de vue de l'enquêteur, ce qui permet au lecteur d'assister à toutes les étapes de l'enquête, les investigations, les recherches d'indices, les perquisitions, les interrogatoires, mais aussi ce que je considère comme la partie la plus passionnante: les séances de briefing, lorsque toute l'équipe, ou en tout cas certains membres, se réunit pour analyser les indices et explorer les différentes pistes; comme dans cet extrait où Winter discute avec son supérieur: "Un lieu est rarement choisi au hasard. On l'a souvent constaté. le meurtrier le choisit. Surtout dans un cas comme...celui-ci. -Je suis d'accord. Je crois. -Nous devons nous demander pourquoi elle a été retrouvée à cet endroit précis. Au bord du lac. A cette extrémité du lac." (Page 120)...
Le commissaire Winter essaie de comprendre ce qui s'est passé en reconstituant les faits, partageant ses interrogations avec son fidèle ami, j'ai nommé le lecteur : "Aurais-tu fait ça si tu avais tué quelqu'un, Winter? Aurais-tu pris la direction du lac? Pourquoi avait-on laissé le corps à cet endroit? Combien de nos criminels connus aiment à étrangler leurs victimes? Ont-ils des lieux favoris? Que savons-nous de cet endroit?" (Page 68).

Un cri si lointain est un polar solide, lourd, sombre...comme le cri du mal qui sourd des profondeurs de la terre, qui remontent des abysses de l'océan, qui descend des abîmes insondables des cieux qui nous entourent...comme une bête tapie dans l'ombre guettant sa proie inlassablement. L'intrigue, malgré la complexité de ses ramifications, est bien ficelée.
Les personnages ne sont pas du tout superficiels; d'ailleurs rien chez Ake Edwardson n'est superficiel. Certes, ils ont leur rôle à jouer dans l'histoire (après tout, ils ne sont que des personnages de fiction), mais ils ont leur propre vie professionnelle et personnelle, cette vie qui leur donne de l'épaisseur, de la profondeur.
Quant à l'ambiance, l'impression de lourdeur due à la canicule qui ne semble pas naturelle, jumelée à l'enquête qui s'enlise, est relayée par la sensation que quelque chose de mauvais agit à l'insu de tous; qu'il y a des remous en souterrain, des remous qui émergeront un jour et qu'il faudra alors affronter. Car la fuite ne sera pas de mise. La fuite n'apparaît jamais comme une solution viable dans les romans d'Edwardson. Bien au contraire !!
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Ce roman est dense et demande beaucoup de concentration.
Deux histoires s'entremêlent.
Dans un premier temps, on comprend qu'il arrive quelque chose à une femme et à la petite fille qui l'accompagne.
Puis un cadavre de femme est découvert dans les environs de Göteborg. On fait le lien entre les deux. Des passages narratifs du point de vue de la petite fille s'insèrent régulièrement, amis j'ai eu du mal, pendant un certains temps, à les insérer dans la chronologie des événements.

L'affaire est prise en charge par le commissaire Erik Winter. Une apparence de rocker cet été-là, alors qu'il a habituellement une carapace: un uniforme de travail constitué de coûteux costumes de marques.

Pendant des semaines, Erik Winter et son équipe pataugent. La morte reste inconnue, aucune trace de sa fille. Comment peut-on vivre aujourd'hui avec une enfant, et disparaitre sans que personne ne s'inquiète?
Jusqu'à ce qu'une voisine écrive timidement à la police pour signaler qu'elle ne voyait plus la jeune dame blonde et sa fillette...

Un nom, puis une adresse relancent l'affaire...
Petit à petit, les indices arrivent, les enquêteurs reprennent espoir, et la connexion se fait...
...avec une affaire si lointaine, vieille de 25 ans...
...avec le Danemark...
...avec la disparition d'une jeune femme qui laissait déjà une fillette derrière elle, dans les mêmes circonstances...
Mais quelles circonstances?

L'enquête est longue et éprouvante pour toute l'équipe.

Ce roman dresse en même temps le portrait d'une Suède hors des sentiers battus. Un livre lourd, dense, mais qui nous tient en haleine tend on a hâte de savoir ce qui est arrivé à la fillette.
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Un cri si lointain de Ake Edwardson, 10/18
Dans une atmosphère totalement inhabituelle en Suède : la canicule, une jeune femme est retrouvée assassinée. le commissaire Erik Winter, déjà rendu célèbre par une précédente enquête, est chargé de l'affaire. Cependant, le temps passe et l'identité de la victime n'est toujours pas découverte. Qui est cette femme? Où est passé son enfant? Comment pouvait-elle vivre dans une si complète solitude? Personne ne semblait la connaître. Et pourquoi a-t-elle été tuée?
Je crois que je tiens là, mon nouveau Millénium.
Qu'avons-nous?
- Un commissaire de police plutôt sexy, affublé de costumes de marque, adorant le jazz et découvrant le rock en se laissant pousser les cheveux. Obnubilé par ses enquêtes. Un héros à fort potentiel comme Mikael.
- Une série, car le commissaire Erik Winter est déjà le héros de 4 livres, celui-ci étant le second de la série (Danse avec l'ange, Un cri si lointain, Ombre et soleil, Je voudrais que cela ne finisse jamais).
- Un crime mêlant présent et passé. Que s'est-il réellement passé au Danemark, il y a 25 ans?
- Un suspens à couper le souffle. Qui est cette petite fille qui parle dans certains chapitres? L'auteur éprouve un malin plaisir à nous tromper, nous induire en erreur pour mieux nous surprendre.
Quelques petites critiques cependant, la fin est trop rapiiiiiiiiiiide, il manque quelques explications (présentes dans le tome suivant?). Mon autre critique tient peut-être à la traduction, les dialogues omettent souvent de préciser qui parle et souvent je perdais le fil et ne savais plus qui disait quoi, ce n'est pas gênant pour la compréhension, mais ça m'a énervée 2 ou 3 fois.
Je vous conseille vraiment ce polar, quant à moi, je vais acheter les autres tomes!
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