Traumatisé par le Vietnam, cette guerre atroce dont « seuls les morts ont vu la fin », John doit à nouveau faire face à l'horreur.
Le présent devient le passé,irrémédiablement, inévitablement puis nous regardons en arrière et le recul nous enseigne les leçons les plus cruelles.
Mais la conscience est un pays en soi,et la culpabilité est une ville qu'on ne peut jamais quitter-la nature humaine est ainsi. Vous pouvez changer tant que vous voudrez de paysage,il y'aura toujours quelqu'un ou quelque chose pour vous rappeler les pires de vos actes.
À la guerre,la santé mentale était la première à partir,et alors on devenait fou.
Il n'y avait pas d'acceptation,pas de réconciliation,pas d'explication. Tant que l'homme ne comprendrait pas le fonctionnement de son esprit, il ne serait jamais libéré de ses choses. Platon avait raison. Seuls les morts voit la fin de la guerre.
De quelque côté du monde que vous vous trouvez c'était toujours le bordel.Guerres raciales,religieuse,territoriales,politiques ; et aussi des guerres qui se déroulaient uniquement dans la tête de cinglés,de types qui était poussés à faire des choses terribles à d'autres être humains sans la moindre raison logique.
Gaines estimait que les occasions de rire étaient rares.Mais les occasions de pleurer ? Bon sang on n'en manquait jamais. C'était comme si,d'aussi loin qu'il se souvienne,toute la folie du monde s'était ruée sur lui. Il avait tenté de se cacher, mais sans succès.
Il y'avait des choses qui vous faisaient viellir d'une décennie en un après-midi, peut-être pas physiquement, mais mentalement ,émotionnellement,spirituellement .
Gaines savait une chose avec certitude : il n'y avait rien à voir chez les morts . Ce qu'ils avaient eu en eux - leur élan,leur personnalité avait disparu à l'instant du décès. C'était comme si une porte s'était ouverte et que le choc de la mort avait tout expulsé au-dehors.Vous pouviez regarder aussi longtemps que vous vouliez les yeux d'un cadavre,la lumière était éteinte pour de bon.
" Qu'elle soit nécessaire où même justifiée,ne croyez jamais que la guerre n'est pas un crime."
Un homme qui était motivé par la guerre était un homme plein de haine. La haine trouvait son fonctionnement dans l'ignorance. Pourtant,la haine des autres était aussi une haine de soi,car au fond,nous étions tous les mêmes.