Seul le silence (BD)

C'est durant l'année 1939 que tout a basculé dans la vie du jeune Joseph Vaughan. Quelques semaines après avoir perdu son père, on découvre le corps d'une fillette violée et assassinée près de la ferme où il demeure avec sa mère.

Les années filent et les cadavres de fillettes s'accumulent. Des meurtres qui hantent Joseph, notre héros. Celui-ci tente d'écrire pour panser ses plaies tandis que la vie ne lui fait pas de cadeaux. Mais qui est le véritable coupable ? 

Si je n'ai pas lu le roman de R.J. Ellory, cette bande dessinée m'a donné bougrement envie de l'ouvrir et de découvrir sa plume. 

L'intrigue, d'une grande noirceur, est très bien ficelée et le mystère s'éclaircit dans les toutes dernières pages de ce one-shot, tenant le lecteur sous tension de bout en bout.

Et que dire des magnifiques illustrations de Richard Guérineau ! Les couleurs sépia retranscrivent habilement l'atmosphère sombre de ce récit et l'ensemble reste sobre malgré la cruauté des faits évoqués. On se retrouve plongé au coeur de l'Amérique rurale du milieu du XXème siècle, en proie au racisme et aux tensions provoquées par la Seconde Guerre mondiale.

Un polar haletant d'une grande efficacité grâce à cette adaptation pleinement réussie.
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Vrai coup de coeur pour cette très belle adaption du roman de RJ. Elloroy. le suspens monte en puissance tout au long des 110 pages et les rebondissements s'enchaînent.
Augusta Falls, petite ville de Georgie, 1939, Joseph Vaughan, un jeune garçon de 12 ans retrouve le cadavre mutilé de l'une de ses petites camarades. Ce meurtre atroce va être le début d'une longue série et en parallèle d'une vie de cauchemars et de questions pour Joseph.
Chaque piste ouverte se refermera sans succès et surtout sur de nouveaux meurtres.
Le dessin sépia renforce le côté sombre du scénario. le texte reste fidèle au roman, à sa précision, à l'alternance narrateur et dialogues entre les personnages.
Définitivement à découvrir et savourer.

La matière est excellente... adapter un roman de R.J. Ellory, c'est (à mon avis) conduire une Rolls sur un tapis de velours... Mais il faut aussi pouvoir rendre les honneurs à ce matériel.

Fabrice Colin, délaissant son héroic fantasy, et Richard Guérineau réalisent un travail très convaincant, jouant sur les couleurs et sur une mise en page classique avec quelques fulgurances. Rayon couleurs, le sépia va dominer. L'action démarre dans les années 40. C'est la guerre. Joseph Vaughan est un ado prometteur. Mais des meurtres horribles et sanglants, sadiques, vont commencer à se produire. Viols, éventrations, démembrements... des gamines de 7 à 11 ans vont être la cible d'un tueur en série.

Mais ce tueur va s'acharner aussi sur Joseph, à plusieurs reprises. Il arrivera même à le faire condamner aux travaux forcés à perpète...

Et alors, et alors??? Zorro n'arrive pas... Mais Joseph se montre opiniâtre et déterminé.

C'est dur, haletant, captivant, faulknerien en diable. le lecteur se balade dans l'Amérique profonde, puis à New YOrk, entre KKK et libération des moeurs, entre seconde guerre mondiale et vengeance, entre oubli et résilience. C'est du grand Ellory. Et c'est bien rendu par le tandem Colin et Guérineau. Un moment de lecture fort agréable, d'une traite tant j'ai été happé...

J'avais lu ce roman il y a longtemps… mes souvenirs étaient assez flous mais dès les premières images révélées par Philéas j'ai senti que ça pouvait le faire…

« Seul le silence » c'est un roman noir, un thriller dur et violent mais c'est surtout l'histoire d'un homme, Joseph Vaughan. Une histoire hantée, marquée à 12 ans par la découverte du corps mutilé d'une jeune fille assassinée.
D'autres suivront… et poursuivront Vaughan de leurs lugubres nuages dans une Amérique qui se prépare à la guerre.

L'adaptation était pour le moins complexe… et ça fonctionne très bien avec une voix off très présente et des choix pertinents. On suit Joseph et sa quête incessante de vérité (et l'enquête en toile de fond) de 1942 à 2005.

Le mérite de cette réussite en revient incontestablement à Richard Guérineau. Celui qui dessine les Stryges comme personne, celui qui a adapté Jean Teulé avec brio, parvient ici à créer une ambiance noire, lourde qui pèse sur les épaules d'un personnage consistant. Les couleurs de cette Amérique rurale des années 40 sont partie prenante de cette ambiance. C'est brillant surtout dans ce beau livre concocté par Philéas (une couv sublime autant à la vue qu'au toucher !)

Au final c'est une grosse réussite de cette fin d'année que cette adaptation ! Que tu aies lu le roman ou pas, tu seras marqué par l'histoire de Joseph Vaughan !

Une très belle bande dessinée, avec un scénario riche (l'histoire d'une vie), un personnage principal attachant, contre lequel la vie semble s'acharner, mais qui trouve la force de continuer... des dessins très adaptés à la noirceur de cette histoire, et au final un vrai moment de lecture passionnant.
A noter : je n'ai pas lu le roman avant de lire cette BD.

Quand un roman que j'ai adoré paraît en bande dessinée alors je fonce me l'acheter chez Hisler BD à Metz.

C'est rare que je lise des BD mais celle-ci en vaut vraiment les coups de crayon et elle m'a donné envie de découvrir le monde de la bande déssinée.

L'histoire est vraiment très sombre mais en images ça donne vraiment bien, Joseph Vaughan évolue dans un décor sublime où les émotions sont mises en valeur par le talent de Richard Guérineau et de Fabrice Colin.

Un thriller mit en images qui m'a transporté aux États-Unis dans un village de Géorgie où sévit un tueur de petites filles. Tant d'années passent et tant de souffrances pour mettre fin à ces massacres mais à quel prix.

Je vous conseille à tous de découvrir cette adaptation en dessins du livre de RJ Ellory qui va vous prendre aux tripes et vous envoyer dans le destin dramatique de Joseph Vaughan.

Bonne lecture à ceux qui vont découvrir cette belle oeuvre.


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Fabrice Colin a traduit « Seul le silence » magnifique roman de R.J. Ellory. Avec cette bande dessinée, il reprend la genèse de ce roman en l'adaptant, en dessins avec Richard Guérineau. Tâche difficile mais parfaitement réussie !
On retrouve l'atmosphère lourde d'un coin reculé des Etats-Unis dans les années quarante. Une fillette est sauvagement assassinée, Joseph et ses copains d'école se promettent de protéger les autres mais les meurtres continuent….
Les pages se succèdent et comme dans le livre éponyme, le suspense va crescendo jusqu'à la révélation finale. Les dessins en nuances de sépia sont d'une justesse incroyable. On dirait un reportage photo, les expressions des visages sont très précises.
J'ai lu « Seul le silence » qui a un nombre de pages conséquent et je me demandais comment ce récit pouvait être condensé au niveau du texte pour ne rien perdre de sa force, d'autant plus qu'il s'étale sur plusieurs dizaines d'années. Et bien chapeau, l'essentiel est bien là, dialogues, pensées de Joseph, obsédé par les drames qui jalonnent sa vie et son besoin d'écrire pour extirper la douleur qui le « bouffe ». Il est sans cesse écartelé entre son besoin de vivre un quotidien calme, « normal et le désir de comprendre les événements pour qu'il n'y ait plus de femmes ou de jeunes filles tuées.
Une formidable bande dessinée !

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le roman initial est un énorme coup de coeur pour moi et la BD l'est tout autant.
Une superbe adaptation !

J'ai retrouvé l'atmosphère assez sombre, la vie dure de Joseph. Les bulles sont un parfait condensé du roman et les graphiques mettent vraiment à l'honneur ces tragédies.

J'ai lu le roman il y a quelques années, j'ai eu plaisir à me replonger dans cette histoire de meurtres de petites filles qui va durer sur plusieurs années. Cela m'a permis aussi de me rappeler de certains passages un peu oubliés depuis ma lecture initiale.

Cette BD est magistrale.
L'histoire va me poursuivre quelques temps je crois. Les dessins sont puissants. Je n'ai pas lu le livre de R.J Ellory, mais il va falloir que je m'y attelle, tellement l'univers m'a touchée.
C'est sombre, violent, cruel. Sans pitié, sans regard en arrière. Mais cela raconte les hommes, finalement. J'ai beaucoup aimé.

Le roman de R.J. Ellory est magnifiquement mis en images sous le graphisme de Richard Guérineau et servi par les textes et le scénario de Fabrice Colin.

Ce polar noir débute à la fin des années 30 et se déroule pendant 30 ans. Dans le contexte de l'Amérique profonde, un tueur en séries s'en prend à des jeunes filles dont on retrouve les corps atrocement mutilés. La vie de Joseph Vaughan, jeune garçon, va en être bouleversée. le Mal est en place et semble le poursuivre.

Joseph verra ses proches disparaitre les uns après les autres. Il partira à la recherche de cet assassin tout en devenant un écrivain reconnu.

Je ne connaissais pas le roman de Ellory, cette BD sublime, m'a donné envie de le lire.