Deuxième roman ayant pour héros le sergent Lloyd Hopkins du L.A.P.D. Plaqué par sa femme (ce qui n'a rien d'étonnant) et coupé de ses filles , sa carrière bloquée , il se lance à la poursuite d'un tueur surnommé le Voyageur de nuit qui va mettre à l'épreuve son intelligence et son intuition.La méthode narrative consistant à alterner les points de vue du chasseur et du chassé rend ce roman très noir addictif.
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Un vrai Ellroy, très dense, très sanglant, chaque personnage croisé peut avoir une longévité importante, ou très courte, avoir des accointances avec toute forme de délinquance et/ou de maladie mentale. On avance dans la nuit d'une écriture sombre, puissante et pessimiste.
Ellroy a réussi une chose : je n'ai pas du tout envie de visiter Los Angeles !
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Cela commence par un meurtre dans un magasin de spiritueux, un meurtre qui semble gratuit. Nous sommes en Californie, à Los Angeles plus exactement non loin de le Hollywood Freeway. il y a trois morts dont le patron du magasin. le sergent Lloyd Hopkins chargé de l'enquête n'a pas grand-chose pour commencer mais bientôt sa route va croiser celle d'une femme sublime, de paumés divers et surtout du psychiatre John Havilland qui manipule tout ce petit monde pour parfaire ce que son père avait commencé avec lui, devenir un véritable prédateur. Parallèlement, Lloyd Hopkins enquête sur la disparition d'un de ses collègues, Herzog. Il semblerait que les deux affaires soient liées.
L'intrigue et les personnages sont extrêmement bien conçus. le roman est parsemé de meurtres plus ou moins sacrificiels après lesquels Hopkins passe, où tout est nettoyé, on sent -et c'est surtout ce qui glace- l'aspect clinique de tels rituels et l'on craint - et c'est là le pire - ce docteur fou mais d'une grande intelligence qui endoctrine des meurtriers potentiels sous couvert d'une psychothérapie et fort de sa bonne réputation en tant que médecin.
Les personnages quant à eux sont tout en nuances, pas l'ombre d'un manichéisme, et l'on s'aperçoit que, bien que n'agissant pas pour la même cause, Lloyd Hopkins et John Havilland se ressemblent dans leur entêtement et dans l'intelligence de leurs mises en oeuvre. Hopkins n'est pas -bien sûr- un policier très orthodoxe dans ses méthodes, cherchant l'inspiration dans les appartements des victimes qu'il occupe la nuit. Sa vie sentimentale a été détruite par son métier et sa reconstruction est plus qu'improbable. Il semble augurer les futurs inspecteurs des années 90, Harry Bosch(Connelly) ou Kurt Wallander (Mankell). Sa réussite n'apparaît qu'en demi -teinte et possède un goût amer. C'est qui fait tout le charme de ce roman à la fois complexe et rigoureux. La traduction à mon sens reste le seul écueil. le traducteur n''hésite pas à plusieurs reprises de donner le titre de Havilland ainsi Docteur John Havilland parallèle de l'anglais "Doctor John Havilland" qu'on traduit par LE docteur John Havilland", il parle DE Bronx comme d'une ville alors que tout le monde dit , un voyou DU Bronx, les policiers récoltent parfois aussi des "évidences" traduction littérale de "preuves"...Bref une traduction plus que bâclée et sentant fort l'anglicisme, c'est dommage.
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un bien bel ouvrage ma foi ! second episode de la saga de ce heros, un livre tres agreable à lire, tres bien ecrit et au rythme soutenu, bref un tres bon polar !
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Un psychiatre psychopathe, qui manipule ses patients à des fins autre que thérapeutiques....
Le Docteur Haviland est un barjot.... et lorsque la belle Linda Wilhite, pute de luxe de son état, vient le voir pour une thérapie, c'est le debut de la fin pour sa petite entreprise....
Linda est riche...Linda devient la maitresse d'Hopkins....et là le docteur à du souci à se faire, en conséquence....
2eme de la trilogie, et pour moi, bien meilleur que Lune Sanglante
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Le maitre du roman noir et une écriture incomparable.
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