Lune sanglante

Ce roman noir m'a tenue en haleine tout au long de l'histoire ! Franchement, j'ai adoré, je recommande vivement ce livre qui nous montre à travers les yeux d'un tueur et. de la police, les recoins les plus sombres de Los Angeles.

1983. Los Angeles.... Un an donc avant les jeux olympiques dans cette ville éponyme.
Pas un mot sur cet évènement qui a fondamentalement changé la ville en regardant le futur, l'auteur préfère regarder le côté obscur et le passé : tout est dit.
James ELLROY, Herbert LIEBERMAN, Michael CONNELLY,…des auteurs en réaction à leurs prédécesseurs beaucoup plus classiques avec des personnages centraux dont on ne connaissait rien de leur vie privée, ni de leur côté obscur.
Quand on en a lu un,…on a plus ou plus lu tous les autres.
Lloyd Hopkins, flic à la criminelle..., le jumeau de Bosch, lui-même une copie de l'inspecteur Harry.
Des hommes qui cumulent les mêmes qualités : ils sont violents, égocentriques, détestés par leur hiérarchie mais ont des résultats, même si les moyens qu'ils emploient pour résoudre les affaires sont à la limite de convenable ou de la légalité...., arrogants, traitent les femmes d'une seule manière ( dans leur lit), pensent que leur vision des choses est la vérité, développent peu d'empathie,…bref ils les hommes du passé, incapables de faire des concessions, incapables de sociabilité ou si peu, n'ont qu'une grille de valeur et de lecture : la leur.
Au final, des hommes presque aussi détestables que les criminels qu'ils pourchassent. La seule différence : ils n'ont pas ( encore ) franchis la ligne jaune ou pas complètement.
Un jeune étudiant, est amoureux de l'artiste en herbe de son lycée, Kathy. Deux de ses camarades se font passer pour la jeune femme et le piègent. Ils le violent. Vingt ans plus tard, il est devenu un photographe. Il est aussi devenu un tueur obsessionnel. Personne ne semble pouvoir stopper ce tueur compulsif, sauf Lloyd Hopkins.
Ce sont les vies parallèles de ces deux personnages que l'on suit sur une vingtaine d'années jusqu'à l'inévitable affrontement final. Elles sont racontées au lecteur avec cette écriture toute à la fois brutale et ciselée, marque de fabrique d'ELLROY. Les caractères qu'il y décrit sont complexes, ni tout blancs, ni tout noirs, toujours fascinants.

Du bon Ellroy, avec ses défauts aussi ! Les personnages sont toujours aussi glauque !

Bien que comprenant les commentaires élogieux laissé à propos de ce 1er volet de cette trilogie, je n'ai pas été aussi conquis par le style et l'histoire de ce thriller d'Ellroy. Un peu long à démarrer, une écriture par moment inutilement sophistiquée (du fait d'Ellroy ou du traducteur ?), la psychologie du coupable pas du tout développée, une enquête qui prend beaucoup de raccourcis ... font que j'ai décroché par moment et que j'ai failli interrompre ma lecture dans sa première moitié. le roman étant court, j'ai été jusqu'au bout, aidé par une seconde moitié plus rythmée et avec l'envie de tout de même connaître l'épilogue. Au final, j'ai été déçu de ne pas être "emporté" par l'univers d'Ellroy et je ne pense pas continuer sa lecture.

C'est le premier livre de James Ellroy que je lis. Je découvre là l'univers de L.A. à travers une histoire sanglante et torturée.
D'un côté l'histoire de deux psychopathes en devenir qui à la fin de leurs études décident de donner une bonne leçon à un autre lycéen qu'ils ont pris en "grippe", et d'un autre côté, l'histoire de Lloyd hopkins un être lui aussi torturé suite à une triste destinée.
Les premiers vont suivre la route toute tracée de la corruption et de la drogue tandis que hopkins, lui va suivre la bonne route avec pour bagage un lourd secret qui le détruit à petit feu.
Entre les deux, bien sûr, il y a le lycéen qui s'est fait tabassé et violé.
Une histoire de tueur en série psychopathe aux meutres sanglants. Hopkins torturé par ses propres démons, mari infidèle, policier difficilement contrôlable, va devoir remonter sa piste ....
En bref j'ai beaucoup aimé ce premier volet une histoire noire et torturée.

Si vous aimez le café turque, le noir bien fort, dans lequel on sent encore les grains, alors Lune sanglante est fait pour vous. Les meurtres sont glaçants, les enquêteurs blasés, les bas instincts sont légions, le sens moral a fondu sous les rayons de l'astre lunaire.

Si pour vous un roman policier doit être traité à la façon d'un Agatha CHRISTIE ou d'un Micchel BUSSI passez votre chemin !!! Il s'agit d'un polar noir très corsé.

Peu habitué par ce genre de lecture j'ai d'abord ressenti un sentiment de malaise devant cette noirceur,ce vocabulaire fleuri, cette violence.

Cette ambiance voulue par l'auteur permet de décrire au mieux les psychologies des deux personnages principaux. Rapidement nous nous apercevons que cette description lugubre et psychédélique de leurs environnements, de leurs langages, de leurs actes ne reflètent que leurs âmes.

D'un même mal des choses différentes mais liées peuvent naître tel est ma conclusion en lisant ce livre.

Bref l'aspect psychologique du livre est plaisant avec un héros plein de fragilité sous l'aspect de dur à cuir et un méchant très méchant (lol) mais j'avoue que lorsque le héros est en mesure de réfléchir plus rapidement que trente ordinateurs à la fois cela m'agace vraiment ( même The Mentalist n'est pas aussi fort !!!)

Un roman pour les fan de polar "ristretto" (pou info le film COP parût en 1988 est inspiré de ce livre)

C'est ma première incursion dans le monde de James Ellroy dont j'avais entendu le plus grand bien. Mais je dois dire que Lune sanglante est un polar qui m'a laissé un arrière goût d'inachevé, avec une petite déception, car je m'attendais à mieux.

En effet, l'histoire, l'intrigue, de Lune sanglante sont assez intéressantes, attirant la curiosité du lecteur quand aux deux protagonistes de l'histoire, à savoir le policier, Lloyd Hopkins, et son adversaire, un tueur en série de la pire espèce.

Néanmoins, les nombreuses histoires d'amour du personnage principal, notre sergent de police, monopolisent à elles seules une grande partie de ce polar, rendant alors Lune sanglante par moment ennuyant et sans valeur, avec une touche de lassitude qui finit par arriver.

De plus, l'auteur exagère sur certains points du récit de Lune sanglante, mettant par exemple trop en avant les origines raciales de son personnage (irlandaises), le répétant inlassablement, et affirmant même de la supériorité des racines irlandaises du héros... Hallucinant !

Et la vie de famille de LLyod Hopkins est aussi un peu exagérée par l'auteur, et parfois surréaliste.

Enfin, le style d'écriture est très particulier, cru et vulgaire, bien que j'ai assez aimé tout de même.

En bref, Lune sanglante est un polar qui aurait pu être un chef d'oeuvre si James Ellroy l'avait un peu plus développé, et sans exagéré certains points. Au lieu de ça, Lune sanglante est un polar de qualité moyenne.

brrrrr