AccueilMes livresAjouter des livres
Découvrir
LivresAuteursLecteursCritiquesCitationsListesQuizGroupesQuestionsPrix BabelioRencontresLe Carnet
3,3

sur 865 notes

Critiques filtrées sur 3 étoiles  
Ce livre se présente comme un mille-feuilles. Une couche me fait promener, géographique, Autrche, Paris, Hongrie, Turquie, Iran..... Chine, Borneo, Tibet, Syrie, ville, désert....; Sont introduits un nombre époustouflant de prsonnages, coonnus, ou inconnus (de moi). Dans tous les cas, des faits étonnants, pourtant avérés, sont présentés, c'est comme une colline d'érudition. C'est aussi très très drôle. Bref, avec ce livre des portes sont ouvertes, on se précipite sur wikipedia, on prend des notes. C'est très riche, et divertissant, et drôle.

Je n'arrive pas à croire aux émotions et sentiments des personnages, vis à vis des choses: paysages, concerts, évènements, pas plus que dans leur rapport entre eux. Je n'y crois pas.

La porte vers l'orient, les portes vers l'orient, l'orient au-delà de l'orient, ceux qui quittent l'Iran et écrivent perse en Europe, meurent à Paris, le cimetière de Montmartre le microcosme des érudits orientalistes. Germain Nouveau et Venard, le mal nommé........

On est étourdi par l'érudition, et on se dit qu'il y a tellement de choses à étudier, et puis on se demande si le microcosme des orientalistes c'est sérieux..






Commenter  J’apprécie          00
Lors d'une nuit d'insomnie, Franz Ritter, musicologue viennois, rappelle à sa mémoire ses souvenirs d'Orient tout en nous racontant son histoire d'amour avec Sarah. Cap à l'Est : pendant ce voyage nocturne nous ferons la connaissance de nombreux orientalistes qu'ils soient musiciens, écrivains, aventuriers ou universitaires. le problème c'est que les propos de ces personnages priment sur leur construction. Résultat, ils nous paraissent creux, Sarah par exemple n'est pas crédible, elle a toujours une réponse à tout et une culture sans limite! le manque de consistance narrative n'enlève rien à la richesse du roman qui regorge d'anecdotes culturelles et de connaissances historiques mais à vrai dire je n'ai pas compris grand chose à l'histoire elle-même. Pourtant ce savoir est en lui-même passionnant, notamment lorsqu'il nous parle de la révolution iranienne ou du mythe de l'Orient créé par l'Occident, j'aurais en fait aimé lire tout cela sous la forme d'un essai.
Lien : https://yaourtlivres.canalbl..
Commenter  J’apprécie          21
Pourquoi Mathias Énard, si érudit et ayant une réelle puissance d'écriture, s'enlise-t-il dans des situations narratives si conventionnelles et complètement désuètes ? L'histoire passionnante de l'orientalisme se suffisait presque à elle-même. On ressent trop l'artifice du récit. Toutes les considérations sur le désir érotique du narrateur pour la belle Sarah ou le pitoyable passage de Gilbert de Morgan sont bons pour les auteurs de bas étages (Bruno Lemaire?). Il y a trop de clichés qui décrédibilisent l'ensemble. J'ai beaucoup plus apprécié son recueil de poésie (Dernière communication à la communauté proustienne de Barcelone) qui ne nous dictait rien et nous poussait à penser notre lecture, ce que devrait être toute bonne littérature.
Commenter  J’apprécie          110
Boussole est une très belle déclaration d'amour et d'admiration à l'Orient, notamment à la Syrie, l'Iran, l'Irak et au Liban.

Une oeuvre qui se prête à la rêverie, marquée par un nombre incalculable d'essais historiques, sociaux, politiques et musicaux et artistiques. Boussole rend hommage aux plus grandes personnalités de l'orientalisme, ainsi que de son incroyable influence sur l'Occident.

Tout est référence dans cet ouvrage lent et enrichissant. Réelle invitation au voyage, on y trouve des passages magnifiques et émouvants. le plus difficile pour moi a été l'expérience de lecture. Elle peut s'avérer assez longue et complexe à certains moments: tant de noms et de lieux parsèment ce roman. Des détails qui alourdissent le texte et qui ne seront vraisemblablement pas tous retenus dans ma mémoire. Malgré cela, Boussole reste un livre d'une grande beauté dans son essence.
Commenter  J’apprécie          00
Je m'efforce de lire les prix littéraires pour me tenir au courant.Bel hommage à l'Orient ! mais pour moi ouvrage un peu difficile de lecture, un peu touffu. Mais content de l'avoir découvert. Tous ces personnages que l'on croise, que l'on reconnaît où que l'on découvre , le présent et l'histoire ancienne se superposent, souvent passionnante, autant qu'indigeste, car parfois trop, c'est trop, et cela devient le cauchemar d'un malade ronge de fièvre. J'ai passé quelque chapitre, mais je garde ce roman sous le coude, car j'ai l'impression d'être passée à côté d'un ouvrage très riche à relire à petite dose.
Lien : https://www.babelio.com/livr..
Commenter  J’apprécie          00
bon....une thèse intéressante....mais un roman ????;;;;;;;;;;;;;;;;;;;;;;;;;;;;;;;;;;;;;;;;;
non. Bon le mérite c'est qu'on va jusqu'au bout....on veut aller jusqu'au bout: il a bossé donc on lit son travail; dommage un ^peu de jubilation de lecture me manque
Commenter  J’apprécie          00
Objectivement c est très bien écrit et très documenté. Mais j ai eu beaucoup de mal à entrer dans le roman et je suis resté en grande partie extérieur. Je n ai pas aime le côté décousu de l'oeuvre et la multiplication des références artistiques qui peuvent nous dépasser et nous perdre. Même si l ambiance orientale est très envoutante et le personnage touchant, cela n'a pas été suffisant pour susciter mon intérêt sur la longueur. Pour avoir lu d autres Goncourt je me suis posé comme beaucoup la question si ce roman n'était pas tout simplement élitiste.
Commenter  J’apprécie          32
Les tribulations - physique et mentale - de l'auteur parcourant l'Occident et l'Orient auraient pu rendre ce « roman » (est-ce vraiment un roman d'ailleurs, ou un essai, plutôt ?) passionnant ; mais trop d'érudition tue l'érudition et à force l'oeuvre devient indigeste. Pourtant, certains passages sur la Syrie avant et après le printemps arabe, ou sur l'Iran avant et après la révolution, sont captivants, pour ne pas dire poignants, et dans le dernier quart du livre, les échanges épistolaires sensibles et douloureux du héros avec sa bien-aimée lointaine donne un peu plus d'âme au récit. Ouf, notre lecture se termine donc sur une note moins amère. Parmi les trop nombreux écrivains, philosophes, poètes, musiciens, compositeurs, … orientaux cités dans le livre, je n'ai pas trouvé (il me semble) de référence au grand poète libanais, Salah Stétié, immense lacune de la part de notre auteur orientaliste distingué.
Commenter  J’apprécie          10
Trop peu roman, avalanche de détails (sans doutes vrais) de toutes natures tendant à illustrer l'évolution des rapports orient occident. Cela ressemble plus à une thèse de doctorat qu'à un roman et cela rend la lecture pénible.Cette érudition (réelle ou affichée) et assénée parait prétentieuse.
Commenter  J’apprécie          61
On ne reprochera pas au jury du prix Goncourt son éclectisme, capable qu'il est d'honorer tantôt un petit roman (Chanson douce) tantôt une somme comme ce "Boussole".
Mathias Enard a réalisé un travail considérable, sur le thème de la recherche des connexions entre les cultures européennes et orientales. D'abord, les musiques, puis tous les autres liens: l'histoire, la littérature, les expéditions, les recherches, les hommes et femmes célèbres…. Nous sommes en présence d'une abondance de références culturelles qui sont souvent pour le lecteur des découvertes, mais leur profusion, la densité de ce texte sont telles qu'il en devient à peine lisible. La lecture de ces empilements est souvent difficile, et, franchement, on s'y perd. Il y a par conséquent une opposition entre l'intérêt - immense - de ce que ce livre contient, et l'intérêt - variable - que l'on éprouve à sa lecture. Trouve-t'on du plaisir à lire une encyclopédie? Il y a bien une limite à l'exercice dans lequel s'est lancé Enard, à tel point que l'on ne pourra conseiller ce livre qu'à un lecteur véritablement intéressé par le sujet, et capable d'endurance.
Commenter  J’apprécie          61




Lecteurs (2201) Voir plus



Quiz Voir plus

Arts et littérature ...

Quelle romancière publie "Les Hauts de Hurle-vent" en 1847 ?

Charlotte Brontë
Anne Brontë
Emily Brontë

16 questions
1091 lecteurs ont répondu
Thèmes : culture générale , littérature , art , musique , peinture , cinemaCréer un quiz sur ce livre

{* *}