The Punisher, tome 1 : un monde dans pitié

J'aime bien le tandem Garth Ennis (scénario), Steve Dillon (dessin), qu'on peut également retrouver sur la série "Preacher"...

Le Punisher est un personnage qui va plutôt comme un gant à ce duo, adepte d'une violence débridée et imaginative. Car Franck Castle, ancien soldat, ancien flic s'y entend pour faire parler sa créativité en matière d'assassinat. D'ailleurs, depuis que la mafia a refroidi sa femme et ses enfants, c'est son seul et unique passe temps. Il est à la fois le juge et le bourreau de tout ceux qui fricotent de prêt ou de loin avec la pègre new-yorkaise.

Sa rage et sa détermination son ses super pouvoirs à lui. Mais aussi son inventivité sans limite en matière d'arme. Avec le Punisher l'adage bien connu des pratiquants de self-défense "tout est une arme", prend tout son sens.

Les quatre chapitres présent ici, qui nous donnent à voir la confrontation de Franck avec le clan Gnucci, sont donc noirs, violents et non dénués d'un certain humour (très noir lui aussi...). Perso, j'adore l'épisode intitulé "Un monde sans pitié" (qui donne son titre à l'album), avec la séquence du zoo...C'est n'importe quoi d'un point de vue éthologique, mais tellement jubilatoire ^_^ (troisième degré totale...)

Cet album reprend les épisodes US #1 à #4 de Punisher vol.5, parus entre avril et juillet 2000.

Le scénario du premier volume de cette trilogie consacrée au Punisher est assez simpliste : le Punisher traque les membres d'une famille mafieuse et fait le grand nettoyage. C'est assez basique, mais c'est très efficace.

Il y a d'abord le personnage qui fait tache au milieu de l'univers Marvel et de ces héros qui font tout pour capturer les méchants sans les blesser. Ce vétéran du Vietnam est plus radical et sans pitié. A ce titre, la rencontre entre le Punisher et Daredevil est très réussie car elle montre bien l'opposition entre ces deux idéologies diamétralement opposées.

Il y a ensuite Garth Ennis et Steve Dillon, le duo efficace de "Preacher", qui n'y va jamais avec le dos de la cuillère et dont j'apprécie particulièrement la narration et les dessins.

Et puis finalement, il y a l'entrée en scène de Soap, le flic chargé de capturer Frank Castle !