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Elle a onze ans et c'est auprès de Pépé Jean qu'elle apprend la pêche, l'histoire de sa famille et l'histoire plus lointaine dont les remous ont aussi atteint ses proches. Ces interludes heureux mettent à distance les sarcasmes de ses congénères, focalisés sur sa chevelure flamboyante. Jusqu'à l'humiliation ultime, la honte de voir son amour pour le beau Camille brandi comme un étendard pour mieux l'anéantir.
La fin de ce bonheur gardera un goût de croissant frais, alors qu'une prédiction funeste viendra assombrir le cours de sa destinée.

Les années passent et si la chrysalide s'est transformée en un splendide papillon, l'oracle est là et influe sur tous le choix de la jeune femme, pour conjurer le sort :

« le monde s'effondrera en 2023, l'été de tes quarante deux ans »

Le monde s'effondrera, l'expression est suffisamment ambiguë pour que la menace englobe à la fois la destinée de l'humanité (le premier chapitre apocalyptique avait déjà mis le doute) et le sort unique de Cassandre. Pour la jeune femme, le danger est omniprésent, et nécessite une veille permanente.


L'angoisse créée par la prédiction et les états des lieux ponctuels signant la dégradation de la planète, confèrent au roman un rythme particulier, qui l'apparentent au genre thriller. La qualité de la narration et de la construction sont remarquables, la dynamique du récit, comme une respiration qui s'accélère pour oxygéner un corps en pleine course éperdue, est impressionnante.

C'est un récit hypnotisant et convaincant.

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Julie Estève relate dans ce roman Presque le silence le destin tragique d'une femme confrontée à l'effondrement du monde. Projections climatiques nourries jusqu'à l'extrême, conscientisation de l'homme, ce roman mène à tambours battants une histoire terrible et addictive.

On suit ici l'histoire de Cassandre depuis son plus jeune âge. Petite rouquine sauvage, elle sera la risée de ses camarades de classe et victime d'harcèlement scolaire durant des années. Ce qui la tient debout, c'est son amour de petite fille pour Camille, le bellâtre du lycée. Cassandre est élevée par son grand-père à qui elle voue un fort attachement. A son décès, meurtrie, abimée, elle retournera chez ses parents auprès d'un père qui ne sait aimer que les animaux dont les volatiles en particulier.

Un envie urgente la consumme de savoir si Camille l'aimera un jour ailleurs que dans ses rêves. Elle consulte un voyant qui lui prédira cinq prophéties terrifiantes. Ces prophéties viendront la hanter durant les années à venir et apparaitront aux lecteurs au fil de l'histoire. Même si la plus terrifiante est révélée d'entrée de jeu: « à tes quarante-quatre ans, le monde s'effondrera. »

J'ai été happée sans difficulté dans ce roman où les chapitres sont courts, parfois une ou deux lignes, tout au plus 3, 4 pages. Une construction qui rend la lecture prenante.

La vie de Cassandre passe à toute vitesse, peut-être un peu trop vite pour moi pour m'attacher au personnage central. le déclin du monde est bien rendu avec des images chocs qui montent crescendo. La fin m'a particulièrement séduite et tenue en haleine. L'auteure nous offre des réponses qui tiennent la route et auxquelles je ne m'attendais pas. La couverture avec ce perroquet en filigrane prend sens, le titre devenant une évidence.

L'histoire aurait peut-être gagné à être plus fournie et plus dense car 280 pages pour condenser toute la vie d'une femme et la fin du monde, c'est peu en quelque sorte. Ne fut-ce que pour s'installer au plus près de l'héroïne mais aussi de toutes les questions climatiques que suscite ce roman. Ceux qui ont un penchant pour des lectures accessibles dénuées de détails à foison, Presque le silence pourrait vous plaire. L'écriture à ce petit quelque chose de très visuel et sensoriel à la fois. On voit et ressent assez facilement les images apocalyptiques qui parsèment ce roman. Les tourments de Cassandre sont de plus en plus palpables frôlant à mesure des années la folie, la démence, la peur, l'impuissance.

Presque le silence, l'histoire d'une femme parmi tant d'autres qui vivra de l'intérieur le tragique destin de notre terre ravagée par la folie des hommes.
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Ce sont les mots qui interpellent aux premières lignes, des mots jetés à nos yeux, un flux de paroles brèves et tranchantes. Cassandre a onze ans et la gouaille d'une gamine aux idées fixes et au coeur lourd. le style me percute et me voilà totalement absorbée par l'histoire qui défile. Une histoire de vie, de femme. de doutes et de chagrins, quelques tristesses, des tragédies, des joies aussi. Une femme qui lutte et se débrouille. Il est question d'amour et d'amitié, de volonté et de résignation, de peur, de monde qui se délite et d'avenir compromis.
Ce roman est indescriptible tant il parvient à rendre le réel. Les sentiments des personnages empoignent, le temps s'étire. Il se dévore.
J'ai aimé ce roman à l'écriture si particulière, à la fois sèche et poétique. Cette histoire sur la folie des hommes, la perte de sens, la quête du bonheur. Une histoire à laquelle on s'attache, un récit qui résonne. « Presque le silence », c'est ce qu'il est resté une fois ce livre refermé. le silence après avoir vécu la tempête et l'orage d'un sublime écrit.
Une lecture captivante.

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L'amour et les cinq prophéties de malheur

Pour son troisième roman Julie Estève a choisi de raconter la vie d'une femme harcelée dans son enfance, entourée par la mort, mais qui va croire en des jours meilleurs, même si on lui a promis, outre l'amour, bien des malheurs. Un livre-choc.

Il y a d'abord, en guise de prologue, une angoissante invasion de chenilles, puis de papillons voraces qui causent d'immenses dégâts. Une sorte de clin d'oeil à Moro-Sphinx, le premier roman de Julie Estève, une fable cruelle qui a d'emblée installé son style vif, tranchant.
Puis on entre dans le vif du sujet avec le récit de Cassandre, 13 ans, en vacances chez son grand-père à Saint-Étienne-d'Estréchoux. Là, la fillette peut se ressourcer, oublier les moqueries et le harcèlement dont elle est victime devant l'indifférence générale des enseignants et de ses parents. Sa mère semble absente, son père ne s'occupe plus que de son chat. «Je ne sais quel triste monde se cache à l'intérieur de mon père, une déchèterie, une carrosserie rouillée ou une nuit pâle. Je l'observe comme un paysage qui défile, flou, dans les trains. Daniel, clerc de notaire, est une ombre qui passe, une flaque d'eau. Je ne rencontre dans ses traits que l'ennui. Il est là, retourné comme un gant, à l'envers de lui-même. Seul Cassis semble lui donner une place au monde. Est-ce que tous les pères sont liquides, impénétrables. Point positif, il me passe tout: il s'en branle.»
Le mal vivre de la gamine va atteindre son point culminant lorsqu'elle sera humiliée par ses camarades de classe, à commencer par Camille qu'elle aime en secret. Sa tête rousse plongée dans la cuvette des toilettes la mène au désespoir. Mais elle va serrer les dents et croiser la route de Jonas, un graffeur. le temps et l'adolescence passent. La chenille va devenir papillon. «J'ai dix-sept ans et je suis bonne; les rousses sont à la mode. J'ai changé de bahut, le ciel est sans nuages. J'ai des camarades de classe. Je fume des cigarettes, des Camel. Je porte des jupes courtes et des collants déchirés. Les filles regardent mes cheveux longs, épais, rouges, qui traînent dans mon dos. Les miracles n'arrivent pas que dans les films, mais chez le coiffeur. Je passe du chien au félin, du caniche à la lionne en deux heures, toilettage express.» Bac en poche, il lui faut du sexe, il lui faut un avenir. Comme Jacques Marrant – le bien-nommé — lui prédit que Camille va tomber amoureuse d'elle et qu'elle connaîtra bien des malheurs, elle va croire le voyant. D'ailleurs, quelques temps plus tard, il est dans son lit. le couple fait des projets, part en voyage. Cassandre s'inscrit à l'école vétérinaire et pense au bonheur. Mais c'est alors que s'abattent les calamités. Son père perd son emploi, on diagnostique un cancer du sein à sa mère. Jonas se marie le jour où les tours jumelles s'effondrent. Puis ses parents se séparent.
«Mon père a acheté un petit terrain dans une pampa du sud de la France, à La Roque-sur-Pernes. C'est une terre sèche et stérile. Il a payé deux mille balles un vieux camping-car dans lequel il vivra. le reste du fric, il l'a donné à ma mère pour son long voyage. Tout est pour le mieux dans le meilleur des mondes.»
Voeu pieux. Les catastrophes vont s'enchaîner au long d'une vie que Julie Estève va retracer en épisodes forts, comme une chute inéluctable. Un virus qui fait des ravages, un accident après l'autre, des décès qui se succèdent et un esprit qui peu à peu s'enfonce dans la nuit. Cassandre est alors la proie d'un long cauchemar et la pythie d'un monde qui se meurt. Qui entendra ses cris, sa souffrance, ses appels à l'aide?


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On aurait aimé adorer ce livre précédé d'une rumeur flatteuse, mais ce roman est assez franco français dans sa démarche et son écriture et nous aura laissé sur le carreau
La plume est pas mal mais le récit manque de réalisme on est dans une dimension très minimaliste et nombriliste et quand on a lu des romans étrangers juste avant la comparaison n'est guère flatteuse, hélas..
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Cassandre est une adolescente souffre-douleur de ses camarades de classe qui l'ont surnommée le Caniche à cause de des cheveux roux et frisés. Elle est secrètement amoureuse du beau Camille mais trouve du réconfort auprès de Jonas avec qui elle apprend à taguer les murs. Cassandre finit par aller consulter un voyant qui lui fera cinq prophéties qui vont avoir une grande influence sur sa vie.

De l'enfance à la mort, le récit suit Cassandre et ses péripéties. L'amour, la mort, les séparations, la perte, les relations familiales, l'amour maternel, l'environnement... beaucoup de sujets pour ce roman très épuré et très sombre.

Malheureusement, il est difficile de s'attacher à ce personnage malmené par la vie tant l'exercice de style de l'auteure est palpable à chaque ligne. On ressent beaucoup d'application dans l'écriture et cela finit par tenir l'émotion à distance et par faire écran entre le lecteur de Cassandre. C'est dommage car il y a quelques moments très forts, notamment dans ses relations avec Camille et son fils.

Et puis il y a tant de douleur et de désespoir dans ce récit que cela plombe totalement la lecture. On ne peut s'empêcher d'attendre la prochaine catastrophe qui arrivera inévitablement et cela rend l'ensemble répétitif et un peu lassant.
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De Julie Estève j'avais aimé le premier roman "Moro-Sphynx", encore davantage le deuxième "Simple". J'ai retrouvé l'auteure avec un immense plaisir dans ce troisième opus "Presque le silence". J'ai aimé celui-ci aussi pour cette manière qui lui est propre de parler des gens avec humanité, de les décrire avec minutie, de les étudier en profondeur.

Malgré son joli prénom – de mon point de vue – et sa réputation de grande beauté dans la mythologie, Cassandre n'est pas vraiment heureuse. Ses cheveux roux et frisés lui valent le surnom de "caniche" de la part de ses camarades de classe qui ne l'épargnent pas. Elle est amoureuse de Camille un garçon magnifique, passionné par les chevaux. Elle a treize ans et décide de consulter un voyant, elle veut savoir si Camille Leygues va l'aimer…Oui, il l'aimera, Jacques Marrant est formel. Mais les cinq autres prophéties qu'il lui assène "…gravitent à l'intérieur de [son] crâne comme des derviches. La première est une bombe à retardement : le monde s'effondrera en 2023, l'été de [ses] quarante-deux ans." C'est ainsi que ce récit nous raconte sa vie en dix chapitres de son enfance à sa mort.

Ce qui, dans ce roman, emporte tout, rend l'histoire attachante et m'a fait vibrer de bout en bout, c'est l'écriture, l'écriture toujours aussi magique de l'auteure. C'est une écriture profonde, envoutante, imagée, qui emporte le lecteur dans l'intimité de ses personnages. Elle est sèche et poétique à la fois, implacable, elle dit le malheur, le malheur des hommes mais aussi le malheur de la terre. Elle dit aussi l'amour, l'amour de Cassandre pour son grand-père, pour Camille et plus tard pour son fils. Et le destin de Cassandre se mêle au destin du monde jusqu'à sa perte, la destruction des arbres et du reste. Une vision noire, ou lucide, de qui attend Cassandre et nous aussi. Julie Estève n'a pas son pareil pour fouiller le coeur, les tripes de chacun. Un texte qui nous parle d'amour et de mort, d'écologie aussi.

Et, last but not least, j'ai beaucoup aimé la fin qui ouvre une fenêtre d'espoir, l'espoir de l'amour toujours présent, l'amour là où il faut, quand il le faut. Un magnifique roman, un coup de foudre.

Lien : https://memo-emoi.fr
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Presque le silence raconte la vie d'une femme en dix chapitres, de son enfance à sa mort. Une vie qui traverse dix grandes pertes, l'amour fou et les deuils. Une vie mêlée au sort des hommes, des animaux et des arbres où les tourments de l'âme sont les miroirs de l'effondrement du monde. Presque le silence est un roman d'apprentissage, écologique et tragique, où l'intime déchire l'universel.
Cassandre traverse le monde tant bien que mal avec sa différence qui l'isole, mais également ses peurs, ses pertes, ses incertitudes mais aussi sa part d'ensoleillement. Comme pour taire ses angoisses et son perpétuel état de questionnement, malgré son jeune âge, elle consultera un voyant. Elle ressortira de chez ce dernier avec cinq prophéties qui vont impacter le cours de sa vie et à travers elle, l'Humanité.

Presque le silence est un roman métaphorique, onirique sur l'urgence. L'urgence qu'il y a à agir pour sauver notre monde du chaos qui mène à la folie. Presque le silence est un roman puissant, empreint à la fois de noirceur et d'espérance, d'amour et de poésie. Il est si dense, qu'il est impossible à résumer. Et puis, il se vit, se ressent. D'ailleurs, pour l'apprécier pleinement, le lecteur doit se rendre disponible, ne serait-ce que pour savourer la plume acérée de Julie Estève. Cette dernière écrit comme d'autres peignent ou composent une symphonie. Chaque mot est pesé, méticuleusement choisi comme pour mieux faire jaillir une merveilleuse harmonie au détour de chaque phrase, de chaque page, de chaque chapitre. de la belle ouvrage, comme on dit dans le milieu de l'Art.

J'ai refermé Presque le silence troublée. Évidemment j'ai été complètement conquise par l'écriture percutante de l'auteure et son univers, mais ce n'est que plusieurs jours plus tard que j'ai compris pourquoi j'avais été malgré tout tenue à distance de ma lecture. Enfant, pour m'extraire du monde et évacuer mes peurs je faisais toujours le même rêve. Tel un oiseau, je volais. Dès lors, c'est à l'angle du mur et du plafond de ma chambre que je me réfugiais et que j'observais ce qu'il se passait. Là, j'étais inatteignable. Cassandre malgré elle, m'a renvoyée dans le refuge de mon enfance. Pourquoi ? Ça, c'est une autre histoire...

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Je suis totalement conquise par l'écriture de Julie Esteve.
J'avais déjà beaucoup aimé Simple.
Ce titre Presque le silence emporte déjà ma franche adhésion.

Ici les phrases courtes cinglantes blanches attrapent.
Une langue qui cogne.

Ce n'est pas trop, c'est juste au bon endroit. le travail sur la langue coule sans fioritures.
J'aime ce phrasé âpre et sombre qui nous embourbe dans la vie de Cassandre. de Pépé Jean au fils providentiel, le lecteur veille une vie animée de tendresse et de drame.
Une vie démantelée par un Oracle rugissant.
Les mots comptent et lorsqu'ils signent la mort dès l'enfance, la dissolution approche.
C'est juste et grave, triste et solaire. C'est un caillou coincé dans la gorge qui cherche son souffle.
C'est beau.

Parfois on se dit qu'un livre nous ressemble, qu'on aurait aimé l'écrire parce qu'il porte un peu de nous, un peu de nos presque silence, suffisamment pour s'y identifier sans plier.

La parole peut rugir
Le silence habite les êtres consumés
Presque le silence ou la démence qui pulvérise
Qu'est ce qui fait l'âme craquée ?
Les fragilités s'adossent pour ne plus porter les coups
La part d'effondrement s'anime à portée de terre
Une décompensation d'un trop plein de ratures sur le monde
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Cassandre, onze ans, est rousse, frisée et solitaire, haïe des autres enfants qui la surnomment le Caniche. Elle aime Camille, un garçon très beau, passionné par les chevaux qui le calment de la colère qu'il porte en lui. Cassandre ne s'aime pas, "je ne ressemble à rien sinon à une laideur bizarre", et n'est pas heureuse, elle a grandi "dans une maison triste parce que ses parents l'étaient.", seul son grand-père la regardait.

Un jour, elle se rend chez un voyant pour savoir si Camille va un jour l'aimer. le voyant lui confirme que Camille L aimera mais lui annonce cinq prophéties terrifiantes pour elle et pour le monde, dès lors Cassandre va tout interpréter en fonction de ces prédictions alarmantes qui ne cesseront de la hanter tout au long de sa vie. " Je suis toujours à côté, au seuil d'une inquiétude violente."

" le monde s'effondrera en 2023, l'été de tes quarante-deux ans.
Tu auras un fils un jour, et tu le perdras."

En dix chapitres, le roman couvre la vie de Cassandre, de son enfance à sa mort. Une femme hantée par la terreur de la perte. Elle vivra plusieurs deuils alors que les animaux, les arbres et les humains subiront les pires tourments. Comme toujours avec Julie Estève, l'histoire est forte et portée par son écriture percutante, sèche et saccadée. Elle met en parallèle l'effondrement de Cassandre et celui de notre monde et nous fait craindre l'inéluctable tout au long du texte avec une belle montée en puissance dans les derniers chapitres.

Un roman sombre et tragique qui parle d'amour, de perte, d'écologie et de l'avenir de notre monde en ne laissant entrevoir que très peu de lumière.

Contrairement aux précédents romans de Julie Estève, je n'ai pas réussi à être touchée par son personnage principal. Je suis restée à distance de Cassandre sans empathie pour elle, absorbée par la prouesse littéraire de l'auteure.
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