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Cassandre est rousse et frisée. Autant dire qu'elle cumule les tares. Être une enfant, c'est déjà pas facile tous les jours… alors quand t'es rousse, frisée, avec des tâches de rousseurs et que tes « camarades » de classe t'appellent le caniche, c'est l'horreur absolue. Pour couronner le tout, elle est raide dingue de Camille, le beau gosse gosse de l'école que toutes les filles s'arrachent… putain de cheveux et de taches de rousseur ! Un jour, las de subir son présent, elle décide de prendre les choses en mains et d'aller consulter un voyant. le cartomancien lui révèle alors cinq prophéties qui bouleverseront le cours de sa vie. Les dés sont jetés, le jeu est pipé… peut-on réellement vivre notre vie pleinement lorsque l'on interprète tout en fonction de prédictions ?

Qu'on se le dise, cette histoire aurait pu partir dans tous les sens et ne donner naissance qu'à un énième roman mielleux sur la vie d'une femme qui n'ose la prendre à bras le corps pour l'investir pleinement. Sauf que ce serait bien mal connaître Julie Estève et sa puissance romanesque. Sous sa plume, Cassandre devient le miroir de toute une génération qui voit le monde entier s'effondrer, impuissante face à la force des éléments. Les tourments de son âme parleront à tous, parce que Cassandre traverse la vie comme nous tous, avec son lot de chagrins, de grandes joies, de traumatismes, de moments d'angoisse sans fin et d'amours vertigineux. Scindé en dix chapitres, comme autant de moments-clés de son existence, Presque le silence nous offre une fresque violente et d'une poésie incroyable sur l'urgence de vivre. Véritable roman d'apprentissage, il met également en exergue l'urgence climatique et écologique à laquelle nous nous devons de faire face… sans quoi, c'est la folie d'un monde qui ne tourne plus rond qui nous guette.

Roman coup de poing, à l'écriture incisive et allégorique. Mon premier coup de foudre de cette rentrée littéraire.

Lien : http://www.lecoindeschroniqu..
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J'appelle cela un roman coup de poing parce qu'il vient percuter tout ce que vous pensez connaître et maîtriser des sentiments humains. le tout envoyé en pleine face par des phrases courtes, souvent violentes et cruelles, des mots jetés là comme une pluie de météorites et débrouille-toi avec ça, même si ça fait mal. On suit Cassandre dans les moments intenses de sa vie (chienne de vie) et sa folie est un peu la nôtre : comment survivre dans ce flot incessant de bon et de mauvais, dans ce tumulte qui prend la tête et le corps ? Comment ne pas s'effondrer ? Un roman intense qui se lit avec avidité, crainte, compassion, jamais avec indifférence.
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J'ai entamé le roman ce matin dans les transports pour me rendre sur mon lieu de travail. Très vite, il a fallu que je m'arrête. Je ne comprenais rien à ce que je lisais… Ça me semblait brouillon, trop de tout, trop à la fois !
J'ai tout stoppé et j'ai repris le récit depuis le début, plus doucement, j'articulais alors, les phrases avec mon esprit, plutôt que de les lire dans la tête…

Et là, tout a changé.
Le livre s'est ouvert à moi comme par magie et j'y ai découvert une nouvelle Julie !

Comme je suis heureux d'avoir insisté. Il s'est passé quelque chose durant ma lecture. Ce style surprenant qui m'a bousculé au départ, finalement, je l'ai adoré et surtout, il se justifie pour cette histoire très forte en émotions… Julie a utilisé un style très atypique que je n'avais jamais eu l'occasion de lire, d'ailleurs peut-être, l'a-t-elle créé ?

À quel moment, un roman se transforme-t-il en oeuvre ?
Voilà la question que je me suis posé finalement en cours de lecture !

Presque le silence, quel titre !
Dès que j'ai entendu parler de sa sortie, je savais que j'allais le lire, et c'est vraiment le titre qui m'a “appelé”.
Je m'attendais à un roman doux, un roman sage… le silence…

Mais le “Presque” s'est glissé au début du roman. C'est lui qui dirigera, c'est lui qui déterminera le futur du récit, et quel récit !

Cassandre est rousse. Elle est frisée aussi, donc naturellement haïe par tous les autres enfants.
On se moque d'elle, on la bouscule dans la cour de récréation, dans les escaliers, elle subira le pire durant toute son enfance…
Elle consulte un cartomancien qui, lui révèle cinq prophéties terrifiantes qui ne cesseront, au cours de sa vie, de la hanter.
L'adolescence lui amènera d'autres problèmes avant d'appréhender ceux de sa vie d'adulte. Tout ne sera que doute et peur…

Comment Cassandre, un être si sensible peut-elle survivre à tout ça ?
Elle qui ne cherchait qu'à être aimée pour pouvoir aimer en retour…

Elle ne cessera, mais en vain, d'essayer de dévier de cette malédiction qui pèse sur ses frêles épaules… et se battra ainsi seule contre tous, jusqu'au final du roman qui m'a pris les tripes et le coeur.
Chaque phrase est un frisson, chaque mot vous enlisera dans les tourments de votre âme, chaque point n'est là que pour mieux faire jaillir la phrase suivante, telle une boucle infernale choisie par l'auteure, qui va même jusqu'à réduire ses chapitres à la plus simple expression.
À certains moments, j'ai même imaginé Julie envoûtée, souffrant d'une tachypsychie “écrite” !
Mais il sera trop tard, vous ne pourrez plus poser votre roman, toutes les images seront dans votre esprit, et vous n'aurez que le choix d'aller jusqu'au bout, mais je vous aurez prévenu… “Presque” domine tout le récit !

Alors, plus j'avançais, plus j'avais envie de me boucher les oreilles. Julie se sert de sa puissance romanesque comme une symphonie qui va crescendo, jouant avec le monde entier, les animaux, la nature, tous les êtres humains…
Jusqu'au silence tellement attendu…

Et si Cassandre était simplement une “part” de chacun d'entre nous ?

ÉNORME COUP DE COeUR pour ce roman très sombre, il est vrai.
Mais à travers toute cette noirceur, j'ai vu une lumière pleine d'amour et de tendresse…
Lien : http://leressentidejeanpaul...
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Attention, grand livre !
Déjà il y a le titre, et quel titre …
Presque le silence… C'est une histoire d'effondrements. Effondrement intime, quasi inéluctable de chaque être humain et celui plus universel de notre civilisation. C'est l'histoire de grandes pertes, c'est une histoire de transmission et d'héritage.

Cassandre a 11 ans, elle passe ses vacances chez Pépé Jean dans le sud de la France. Cassandre est souvent en colère, en colère « à cause du monde et des questions qui écrasent ». Auprès de son pépé, elle revit, entourée de nature, d'affection et d'attention. Pourtant, cet été, Cassandre va perdre son enfance. Première perte.

Cassandre a un problème, une douleur qui lui bousille la vie : elle est rousse. La cible idéale des railleries, des insultes. Au collège, toute la violence du monde s'abat sur ses 13 ans. Cassandre perd son innocence.

Cassandre est amoureuse de Camille, un beau blond, qui préfère les chevaux aux filles. Méchant comme les autres, il suit la meute ; Mais c'est lui qu'elle veut, elle n'en démord pas. Alors Cassandre a une idée : consulter un voyant pour savoir si un jour, elle sera aimée en retour.
Oui, Camille va l'aimer, les augures sont formels mais cette délicieuse promesse est assortie de 5 terribles prophéties sur son avenir et celui du monde.

Presque le silence est l‘histoire d'un long délabrement sous la violence du monde, une violence sauvage, quotidienne, sans aucun sens. Comment un être sensible peut-il y survivre ? Cette violence qui écrase et qui stupéfie, on la prend dans la tête, à grands coups de mots !

Après l'inoubliable Antoine, Julie Estève nous offre Cassandre, son âme-soeur. Et les mots tapent très fort. L'auteure met ses tripes sur la table avec ce texte à vif, truffé de phrases définitives qui cognent. C'est un texte explosif et sensoriel au rythme syncopé, l'impression d'un stroboscope, ça claque, ça flashe, ça martèle. C'est aussi un cri poussé sur des pages blanches, un cri qui nous jette à la figure : « mais que faisons-nous de notre humanité » ? Un véritable appel à l'amour !

J'ai lu ce texte en apnée, foudroyée par cette écriture à l'os, comme ce tableau de Dürer en couverture, cette aile comme tranchée net. Chaque mot est à sa juste place. C'est un roman profondément humain, un énorme coup de coeur !

C'est pour des textes comme celui-ci que j'aime si passionnément la littérature.

« Je ne suis pas loin de penser que le bonheur est une fausse bonne idée. J'ai peur de tout perdre »
« Ne retiens de la vie que l'amour, il n'y a que l'amour ».
« le soleil m'enveloppe. Une joie simple occupe mes heures. J'ai remisé l'angoisse au fond de ma tête. Je ne lis pas les journaux. Il n'y a pas de télévision. J'observe le ciel, les arbres, l'eau. Leurs couleurs mouvantes. Je ne sais rien du monde. Des déceptions du monde. Je suis en dehors. A côté de la plaque. Déconnectée des gens, des liens funestes qui les abiment et les broient. Je veille à ce que la violence ne me pénètre pas. Je me tiens loin des tragédies courantes, et le réel s'évanouit… Ici rien ne peut m'arriver… »
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Le Caniche. C'est comme ça que l'appellent les autres enfants. Rousse et frisée, Cassandre n'est pas aimée de ses petits camarades. Elle est amoureuse, en secret, de Camille, beau gosse de l'école, fan de chevaux. Pour savoir si Camille l'aimera un jour, elle va voir un voyant qui, terrifié par son tirage, lui prédit 5 prophéties, le chaos et le néant qui en découleront.

Toute sa vie, Camille porte en elle ces 5 plaies. A chaque fois qu'une se réalise, elle repense au voyant.

Presque le silence raconte la vie de Cassandre, en 10 chapitres, marquée par ses prophéties et par l'effondrement du monde. Comment l'égoïsme des hommes, leur non respect de la nature et des animaux les conduiront à leur perte.

J'ai adoré ce roman. Je l'ai lu en 3 heures, le souffle coupé. Coupé par la beauté des mots de Julie Esteve. Coupé par la fin du monde qu'elle nous prédit et qui résonne terriblement aujourd'hui.

A travers ce roman d'apprentissage, elle nous livre une fable écologique, lance un appel au secours, et appelle le lecteur à respecter le monde qui l'entoure, son équilibre et ses êtres qui le peuplent. C'était magnifique.
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Lire Presque le silence, c'est un peu comme monter sur le ring, recevoir un uppercut sous le menton et les mots de Julie Estève en plein plexus, voir mille et une étoiles, en perdre l'équilibre, regarder la vie toute entière défiler, à toute allure tirée par la gravité, juste avant que ce ne soit "presque le silence".
Expérience intense !

Merci à Version Femina de m'avoir fait découvrir cet ouvrage
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J'ai été totalement happée par ce roman et l'écriture de Julie Estève. Je n'ai pas pu le lâcher avant la dernière page. Vous l'aurez compris, c'est un coup de coeur !
On suit la vie de Cassandre, année après année jusqu'à sa mort. On la découvre donc d'abord petite fille rousse subissant un harcèlement au collège. Elle trouve refuge chez son grand-père, Jean. Sa grand-mère, Paulette, s'est suicidée. Ses parents semblent indifférents à Cassandre, enfin surtout son père.
Cassandre est amoureuse d'un garçon du collège, Camille Leygues. Un jour elle se rend chez un voyant et lui demande si Camille l'aimera. Et le voyant lui annonce cinq prédictions, qui nous seront dévoilées au fur et à mesure du roman et qui vont dicter sa vie, influencer ses choix. le voyant lui dit une chose terrifiante : « vous êtes le chaos mademoiselle ».
La voix du roman est celle de Cassandre. On est toujours placé de son point de vue, de ses sentiments et peurs ce qui la rend très attachante. J'ai eu parfois envie de la secouer et de lui dire de ne pas aller dans cette direction.
Bien que traversée par beaucoup d'épreuves et de deuils, sa vie sera emplie d'amour et d'animaux aussi. La fin de sa vie sera plus apocalyptique, le roman bascule dans un monde en proie à des drames écologiques, des crises sanitaires qui font écho à notre monde actuel.
Le style est original. L'écriture est sèche. Les phrase sont courtes et percutantes. Ce livre ne peut laisser personne indifférent. En tout cas j'ai vécu une expérience de lecture assez incroyable et j'ai hâte de la renouveler. Un roman sombre et intime qui m'a beaucoup plu et qui est dans la sélection du Prix Orange du Livre 2022 !
Lien : https://joellebooks.fr/2022/..
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À l'origine du monde écrit par Julie, il y a Cassandre. L'enfance taclée par des morts laisse place à l'adolescence, terre qui charie sa cohorte d'espoirs, de désillusions et de souffrances. Un substrat qui nourrit et fertilise un coeur, un corps et un esprit en pleine croissance. Vient le temps où prendre racine, s'ancrer et croître.
🖍️ Ce roman est la traversée d'une vie dans laquelle la nature a une place prépondérante : l'Homme, l'animal et le végétal qui se mêlent. J'ai aimé l'entièreté du texte car il décrit le vivant, le charnel, le palpable. Place aux corps, coeurs et esprits qui se sont cherchés, méprisés, maltraités, aimés. Il n'y a rien d'éthéré. Au contraire, tout est matière. Tellement présent
à travers les mots qu'à un moment j'ai eu l'impression de les avoir en bouche et de les mâcher. La trajectoire de la vie de Cassandre défile sous nos yeux et l'on appréhende l'inéluctable en ayant au préalable été pris par un manque viscéral, qui laisse des creux aux coeurs du corps. Émue aux larmes par ce royaume final, point d'orgue de notre existence.

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Terre de feu.

Elle écrit les éboulis du monde et ça fait comme
des coups de battoir sous la peau.
Il y a quelque chose d'intensément vivant et pulsatil dans l'écriture de Julie Esteve. Elle essaime, elle fertilise les terres piétinées.

Ce roman est pourtant une tragédie immense , une tragédie grecque foisonnante de chaos et d'humanité.
Il s'anime, il est mouvant,
il s'arrache les ongles à griffer la chape des silences qui étouffe son héroïne, Cassandre.

Cassandre et sa chevelure terre de feu.
Elle confie ce qui la consume à chaque moment de sa vie, dans un compte à rebours intime.
Les pieds dans l'enfance et la tête dans la vieillesse, - peut-être est-ce l'inverse-, son corps s'étire sur une vie entière.

Julie Esteve a sa manière bien à elle de traverser ce qui habite un corps.
Ses mots forment une langue de soleil qui caresse les incisions qu'elle y creuse.

Cassandre est un miroir de nos propres angoisses, un creuset de terre rouge en flamme que le souffle littéraire de Julie Esteve ravive et apaise à l'envi.

Tout à coup l'intime prend des airs de tout le monde.
De tout le monde qui vacille et qu'on ne veut pas regarder.
Délestant le poids sur les épaules de ceux qui voient.

Presque le silence est le récit terriblement universel de la différence, de l'amour trop immense à embrasser le monde, de la perte trop immense à embraser le monde , de la nature en peau de chagrin et de notre propre fin.

Cassandre et moi,
émoi.
Et moi,
je finis comme une conne , les deux pieds plantés dans le silence qui suit les grands romans, presque noyée dans la beauté d'un clair-obscur.
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« C'était presque le silence, le gâchis du monde ».
Quelles retrouvailles Julie ! Tu m'avais éblouie avec ton premier roman « Simple » et lorsque j'ai refermé celui-ci j'ai été de nouveau conquise par ton talent !
Julie Estève raconte ici une existence bâtie autour de silence, de pertes de deuils et de folie.

Il est impossible que ces quelques lignes soient à la hauteur de ce bijou à la fois pudique et intense, habité par la rage de son personnage, Cassandre.

Elle est le chaos.

Cette écorchée aux cheveux de Satan compare son visage à un parking de supermarché tandis que celui de sa moitié serait à l'image du Taj Mahal, ce monstre habitée par une pulsion de mort sur les animaux, ce « paillasson du bahut » sort de l'enfance, ce pays maudit. Ce monstre qui appartient à la solitude doit se protéger. Mais de quoi ? de qui ? D'elle-même ? A-t-elle précipité le monde dans le chaos ? Va-t-elle-tuer son père cet être transparent, cette « déchetterie » et par la même occasion décimer la terre entière à l'aide d'un perroquet bleu ?

Par une maîtrise prodigieuse de la métaphore et de la langue, des mots, de la syntaxe, Julie Estève raconte l'indicible, libère les paranoïas d'une femme qui pourrait être n'importe quelle femme et oh combien je me suis retrouvée en elle !

Cassandre bascule car elle est hantée par la terreur de la perte. Et la perte ultime n'est-elle pas la mise au monde, cette étape si violente de la vie, cette petite mort qui fait ressurgir les fragilités, cette prise de conscience que tout nous échappe et qu'on ne maîtrise rien, celle qui fait émerger ses peurs ancrées depuis cette enfance perdue au côté du cadavre de son grand-père en mangeant de la confiture de mûres.
Cassandre fait des rêves de papillons qui défigurent les hommes, de rats gros comme des cochons, de ciel, de raz de marée, de crapauds, d'avions, de chiens qui dévorent leurs maîtres.

Elle est l'apocalypse.

Un calendrier d'évènements rythme sa vie et détermine son destin tragique.
Elle va devoir soigner son coeur et nous allons la suivre dans cette tragique suite inexorable de deuils qui jonchent sa vie qui vont l'enfermer dans sa prison mentale et dans son silence.
Cinq prophéties vont déterminer sa vie.
« le monde s'effondrera en 2023, l'été de tes quarante-deux ans ».
« Tu auras un fils un jour, et tu le perdras ».
Cassandre est prise au piège, sans espoir, « son destin est une tombe ».
Et pourtant il émane de ce récit une incroyable lumière, une poésie !
Cassandre se fait ressusciter par Jonas, Samuel, pépé et une île qui a soigné tous ses deuils dans laquelle elle se refuge pour se protéger du malheur, des souffrances du monde et des violences qui l'entourent.

« Nous sommes l'amour. Nous sommes un amour immuable, puissant, infini. Maintenant il n'y a que l'amour et le silence »

Mais elle meurt lentement.
« le monde a chu et personne ne me croit ».
« un fou ne fait jamais que réaliser à sa manière la condition humaine » J.P. Sartre, l'être et le néant.

« La vie se perd, sans bruit, n'importe comment, c'est compris. »

Magistral !!!!!!!

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