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Plongée dans le quartier populaire de Lavapiés.

Le roman polyphonique peut parfois entraver l'identification et l'intérêt portés aux personnages, ce qui peut parfois se vérifier ici, mais le plaisir de lecture et l'attachement à certains personnages restent prégnants.
Il ne s'agit pas d'une véritable étude sociologique sur les habitants de Lavapiés, mais plus d'une lecture détente qui retranscrit parfaitement l'atmosphère chaleureuse et colorée de ce beau quartier.

A lire pour tous les amoureux de Madrid ou pour se détendre un soir d'été avant d'embarquer dans la métropole espagnole.
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Le fond est bon mais l'exécution laisse à désirer. J'aime bien ce côté fresque sociale sur fond de comédie, un kaléidoscope de personnages, j'ai trouvé ça créatif et ça aurait pu me plaire s'il avait été loin des clichés, chaque chapitre est un personnage pourtant ils ne sont que trop peu développés, même ceux qui reviennent plus régulièrement le récit. On est entre le roman et le recueil de nouvelles, ça ne m'a pas déplu, j'apprécie ce genre de récit où se mêlent la vie des personnages.
Pour l'intrigue, malheureusement il n'y en a pas, je n'ai pas trouvé d'intérêt à ce livre, si c'est pour découvrir l'éclectisme d'une grande ville d'Europe, je vis déjà dans l'une d'elle, même en considérant ce quartier de Madrid comme un personnage, la finalité du roman me laisse sur ma faim, tout le bouquin me paraît être une longueur. Je n'ai pas trop apprécié le ton, j'aurais préféré un livre moins humoristique et même si on ne s'en claque pas les genoux, cela dénature selon moi les propos de l'auteure. L'idée d'un centre associatif où se s'entrecroisent nos personnages au coeur de Lavapiès, est bonne mais pas inédite, le tout manque de créativité à mon goût.
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Je n'ai pris aucun plaisir à lire ce livre et j'ai eu beaucoup de mal à le terminer.
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Des tranches de vie, des portraits d'individus (riches, pauvres, travailleurs du bâtiment, peintres, mannequins, travailleurs sociaux...) imbriqués dans une vie de quartier. Chaque chapitre focalise sur un personnage, en lien avec les autres.
On s'y perd et plusieurs fois, je me suis dit que j'aurais du prendre des notes, garder une trace des liens... pour me rendre compte en fin de lecture qu'il y avait une liste des personnages en fin de roman.
Un bon moment avec ces personnages et cette immersion dans Madrid.
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N°574– Mai 2012.
COSMOFOBIALucia Etxebarria – Éditions Héloïse d'Ormesson.
Traduit de l'espagnol par Maïder Lafourcade et Nicols Véron.

J'avais déjà lu, un peu par hasard, cette auteure (« Amour, prozac et autres curiosités » – La Feuille Volante n° 433 de juin 2010). J'avais bien aimé parce qu'elle m'avait étonné par son humour. Pourtant là, j'ai eu beaucoup plus de mal à entrer dans son univers. Tout d'abord je n'ai pas aimé le style. Je suis peut-être vieux-jeu mais j'attends d'un roman qu'il soit bien écrit et quand on doit passer par le biais de la traduction, c'est d'autant plus difficile parce qu'il n'appartient pas au traducteur de réécrire le livre qu'on lui a confié. le style est certes spontané, reflète le langage parlé, les dialogues en sont la reproduction. Je ne dis pas que cela me gêne mais quand j'ouvre un roman, je m'attends, peut-être inconsciemment à lire autre chose que ce que je côtoie dans la vie, même s'il se trouve des lecteurs pour penser le contraire. Des enfants ballottés d'un côté et de l'autre par des parents qui font passer leur plaisir ou leurs intérêts avant ceux de leur progéniture, les couples qui se séparent alors qu'ils se sont promis de s'aimer pour la vie, des gens qui choisissent de vivre ensemble alors qu'ils ne se supportent plus par habitude ou par peur de la solitude ou qui préfèrent fermer les yeux sur les infidélité de l'autre, l'existence qui devient soudain insupportable alors qu'elle avait été magnifique, les mensonges, les trahisons, l'hypocrisie, cela existe, ce sont des faits de société et personne n'y peut rien. Nous ne vivons pas dans un monde virtuel où tous les protagonistes sont beaux, gentils, fidèles et irréprochables. Les contes de fée, c'est pour les enfants et l'espèce humaine me semble de plus en plus infréquentable...
Cela me semble être la traduction du titre : Cosmofobia, peur du monde entier. Cela me plaît plutôt quand la littérature se fait l'écho de ce quotidien qui n'a rien d'un monde melliflu, mais au moins que cela soit agréable à lire, que le lecteur passe un bon moment, que sa lecture soit un plaisir.
Ce roman est une autofiction, une somme de nouvelles qui mettent en scène une télé-opératrice fauchée et un peu paumée qui vit dans un quartier populaire de Madrid. A travers de nombreux personnages l'auteure aborde les questions du métissage, de l'immigration, de la vie en société et de ses amours difficiles.

Je suis désolé de ne pas faire chorus avec les louanges que j'ai pu lire dans la presse à propos de cette auteure. C'est vrai que c'est facile de formuler ainsi des critiques, mais j'ai eu beaucoup de mal à terminer ce roman et je n'y ai pris aucun plaisir.

©Hervé GAUTIER – Mai 2012.http://hervegautier.e-monsite.com
Lien : http://hervegautier.e-monsit..
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J'avais déjà lu deux romans de Lucia Etxebarria et c'est avec hâte et plaisir que j'ai entamé ce troisième, Cosmofobia. Je suis resté un peu sur ma faim.
Pourtant, le début était prometteur. Même style franc et direct, peut-être un peu moins exubérant. Des personnages aussi attachants et intéressants (pour la plupart). J'ai plongé facilement dans l'histoire d'Anton, qui raconte son histoire le temps d'un chapitre. Puis on passe à un autre narrateur, puis encore un autre, et ainsi de suite. le lecteur a à peine le temps de s'habituer et d'apprécier ce nouveau personnage que le narrateur change à nouveau. Quelques personnages reviennent l'instant d'un chapitre, certains disparaissent et d'autres sont omniprésents du début à la fin.
L'auteure cherche probablement à nous faire vivre ce quartier populaire et multicuturel de Madrid où tout bouge, où tous se croisent sans jamais (ou rarement) échanger réellement, apprendre à se connaitre. Peut-être que, si j'avais entrepris la lecture de cet ouvrage en le considérant comme un recueil de nouvelles, le l'aurais davantage aimé.
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Comme d'habitude, j'ai aimé le style coloré, direct et franc de Lucia Etxebarria. Elle nous prend par la main et nous emmène ici dans des univers parfois tellement différents, tellement opposés de ces personnes dont les chemins, et parfois les vies, se croisent sans jamais vraiment se rencontrer, mais qui tous ont un point commun : l'amour. Présenté sous différentes formes, selon la version des protagonistes, qui parfois divergent et parfois se recoupent. Et toujours, toujours Madrid comme cadre.

Je me suis perdue un peu, parfois, dans cette galerie impressionnante de personnages mais c'est un peu ma faute, je n'ai jamais pensé tout au long de ma lecture à me reporter à l'index fourni et détaillé de ceux-ci à la fin de l'ouvrage.

Une lecture bien agréable, toujours teintée d'une certaine tendresse et qui témoigne d'une ou de plusieurs réalités de la société actuelle.
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Un livre qui sort de l'ordinaire. A chaque chapitre, un personnage nous raconte son histoire où interviennent toujours d'autres personnages (vous me suivez, là ?). L'action se déroule dans un quartier populaire de la capitale madrilène. Des couleurs, des ambiances... On a parfois l'impression d'y être car le lecteur sait beaucoup de choses sur tout le monde et il n'est jamais laissé de côté. En revanche, il lui faut suivre et ne pas s'emmêler les pinceaux car les personnages sont nombreux et un peu comme dans les séries TV, tout le monde couche avec tout le monde (ou presque).
En tout cas, on ne s'ennuie pas car les personnages sont intéressants. Parmi eux, des travailleurs sociaux, des artistes, des acteurs ou des clandestins.
Seul reproche : outre le fait que le lecteur peut se mélanger parfois entre les prénoms et les différentes histoires, on peut être légèrement frustré de devoir abandonner un personnage au profit d'autres. C'est ce que j'ai ressenti avec Anton qui ouvre le livre. On ne le retrouve pas dans les pages qui suivent. Au mieux, on parle de lui. Dommage, car il était bien sympatique avec ses sentiments cachés pour sa jolie collègue.
Des récits de vie inspirées de vraies personnes. Intéressant voire passionnant si on aime les gens et les suivre dans leur destinée.
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