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EAN : 9782080357304
127 pages
Flammarion (11/01/2001)
4.5/5   1 notes
Résumé :
Qui sont donc les chrétiens orthodoxes ? Quelle est leur originalité au regard des autres grandes familles du christianisme, catholique et protestante en particulier ? D'après l'étymologie, le mot " orthodoxie " signifie " ce qui est conforme à la vérité, qui suit une voie droite " ; mais aussi, " ce qui relève de la juste louange, de la célébration de la vérité ". Pour la première fois depuis la chute de Byzance en 1453, les Églises orthodoxes ont recouvré leur lib... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (1) Ajouter une critique
Cet ouvrage de poche, très riche d'informations, offre une excellente initiation au christianisme orthodoxe. Histoire, théologie, liturgie, traditions, prière du coeur, monachisme... les points clés de l'originalité de l'église d'Orient sont clairement explicités. Un précieux glossaire vient définir les mots et notions rencontrés au fil du texte.
Un livre recommandable à tout curieux de spiritualité.
"Puisse ce témoignage apporter une réponse aux philosophie de l'absurde, du désespoir, de la révolte nihiliste ou de la dérision, fruits d'une civilisation en quête désespérément propres valeurs.
La grande réponse est celle de l'Amour crucifié et vainqueur de la mort".
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Citations et extraits (11) Voir plus Ajouter une citation
Au XIVe siècle, cent ans avant l’invasion turque, la théologie et la philosophie grecques atteignent un magnifique et ultime sommet avec saint Grégoire Palamas, archevêque de Thessalonique.
À l’époque, en Occident, un scolastique tel saint Thomas tente d’éclairer le mystère par la mise en jeu de la raison.
Saint Grégoire, lui, s’interroge sur la capacité donnée à l’homme de s’unir à un Dieu qui est à la fois inaccessible dans son essence (« nul ne peut voir Dieu sans mourrir », Exode 33, 20), mais qui se donne pleinement dans ses énergies (« ce n’est plus moi qui vis, c’est Christ qui vit en moi », dit saint Paul Galates 2, 20).
Le théologien préservait ainsi la pure transcendance divine (comme dans le judaïsme ou l’islam) avec l’immanence du Dieu incarné, venu dans le monde pour partager la vie des hommes, spécificité du christianisme.
(page 25)
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La Bible ne connaît pas la séparation, très répandue en Occident, entre la chair et l’esprit, l’âme et le corps.
C’est-à-dire que d’un côté il y aurait la chair, siège de ce qu’il y a de mauvais en l’homme, l’aspect « animal » lié aux instincts, et de l’autre l’esprit, seul capable de s’élever dans la sphère idéale et de penser le divin.
Or, le terme « chair » désigne dans la Bible la totalité de l’être humain, l’être intégral destiné au salut : « Je crois en la résurrection de la chair. »
Le lieu où se fonde la personne n’est pas l’intellect pur, mais le cœur, qui occupe toujours dans la Bible une place prépondérante.
Le cœur est le siège des pensées bonnes ou mauvaises (Mt 15,19). Pascal disait : « Dieu sensible au cœur. »
Ce cœur est le lieu de la rencontre entre l’homme et Dieu.
(page 44)
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La quatrième croisade
Si les désaccords entre Églises portant sur des points de doctrine restent fondamentaux, il ne faut pas oublier que certains événements historiques ont pu mettre le feu aux poudres.
Tel fut le cas de la quatrième croisade (1204) prêchée par le pape Innocent III.
Au lieu de se rendre en Égypte pour y guerroyer contre les infidèles, elle est détournée par les Vénitiens, avides de trouver des débouchés commerciaux, vers Constantinople.
La ville est mise à sac, au grand scandale des Grecs. L’autel de Sainte-Sophie est brisé, l’iconostase mis en pièces, les reliques sont dispersées, et l’on fait asseoir sur le trône patriarcal une prostituée (ce geste fut repris lors de la Révolution française).
Ces sacrilèges soulevèrent l’indignation profonde des habitants, ouvrirent une blessure qui ne fut pas près de se cicatriser.
« Les croisés n’apportèrent pas la paix, mais une épée, et cette épée devait séparer la chrétienté. »
(page 42)
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L’homme est re-lié à Dieu, comme il est relié au prochain, à la communauté humaine. La Bible dit que les hommes ont en partage cette indélébile image divine qui en fait des frères et des sœurs ayant le même Père céleste.
À toutes les étapes de sa vie un être humain aura besoin de mains secourables ou du regard de l’autre pour se sentir vivre.
(page 79)
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La Bible enseigne que Dieu est présent dans son nom, donc invoquer ce nom avec l’aide de l’Esprit Saint - « nul ne peut dire : Jésus est le Seigneur ! si ce n’est par le Saint-Esprit « , écrit saint Paul - c’est être introduit dans l’intimité du divin, mis en face du Ressuscité. Si quelqu’un prie dans la rue, ou dans un autobus, les mots de sa prière font se rejoindre le ciel et la terre dans cette rue ou dans cet autobus. Et la prière élevée pour ces personnes présente pourra - qui sait ? - apporter paix et réconfort à ceux qui sont peut-être en quête d’un emploi, ou en proie à une maladie, ou délaissés par un être aimé, ou tout simplement plongés dans leurs occupations quotidiennes. (page 89)
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