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EAN : 9791033912835
400 pages
Harper Collins (18/01/2023)
4.05/5   88 notes
Résumé :
On dit de lui qu’il a eu mille vies. Une enfance passée à l’orphelinat, une jeunesse marquée par le succès et, au faîte de sa gloire, des fiançailles avec une riche Américaine. Il était discret, virtuose, solitaire. La dernière femme de sa vie aurait pu parler. Mais en ce matin d’octobre elle gît au pied de l’escalier.
Entre les murs d’un manoir en Picardie, l’étrange duo formé par la domestique Elizabeth Storm et le pianiste Marcus Solar n’est plus. Et c’est... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (55) Voir plus Ajouter une critique
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A soixante-dix ans, alors que presque trois décennies se sont écoulées depuis son retrait, au sommet de sa gloire, de toute vie publique, le pianiste virtuose Marcus Solar a annoncé son grand retour pour une tournée exceptionnelle. Mais voilà qu'il est retrouvé mort, en même temps qu'Elizabeth, sa vieille et fidèle domestique, dans son manoir de Picardie : lui d'une overdose de morphine, elle au pied de l'escalier où elle semble être tombée en courant appeler les secours. L'affaire, nullement suspecte, est vite classée. C'est sans compter la curiosité de la jeune inspectrice Leïla Cherfa et du capitaine de police Ronan Weber, qui, s'intéressant à titre privé au destin hors du commun de la star disparue, mettent bientôt le doigt sur d'intrigantes zones d'ombre.


Pourquoi décide-t-on, en pleine ascension, d'interrompre une carrière d'exception ? Et pourquoi mettre fin à ses jours la veille d'un retour décidé quand personne ne l'attendait plus ? Dans cette vie peu banale, sauvée de l'orphelinat et de la maltraitance par le don d'une oreille absolue repérée par hasard, puis vouée à la passion de la musique jusqu'à un brutal et inexplicable repli sur soi-même, c'est comme si chaque velléité affective s'était retrouvée tour à tour soufflée comme une chandelle, ouvrant la voie à une profonde et incommensurable solitude.


Ainsi, l'amour s'est éteint quand Marcus, au firmament de sa gloire, a rompu mystérieusement ses fiançailles avec Rose, une riche Américaine. L'amitié s'est perdue avec la disparition inexpliquée de l'indéfectible Diane, juste avant que le pianiste n'annonce sa retraite anticipée. le lien presque paternel, qui commençait à se nouer avec sa jeune agente Gabrielle depuis sa décision de revenir sur le devant de la scène, est mort-né en même temps que son suicide anéantissait ses projets. Enfin, le dévouement d'Elizabeth, sa discrète ombre de toujours, s'est avéré impuissant à le protéger. Est-ce bien seulement la pratique d'un art exclusif qui explique une telle succession de ruptures et d'échecs ? Ou d'autres facteurs plus obscurs s'en sont-ils mêlés pour aboutir à une tragédie peut-être bien moins innocente qu'elle ne semble ?


Ménageant ses effets avec un art consommé du suspense, l'auteur nous entraîne dans un page-turner dont les intrications savamment élaborées ne masquent toutefois pas tout à fait leur improbabilité générale et une certaine platitude d'écriture. Entre violence conjugale, homosexualité refoulée, et toute une palette d'affects contrariés aux imprévisibles effets en cascade, ce premier roman reste un très honorable moment de lecture, à dévorer sans ennui ni déplaisir.


Merci à Babelio et aux éditions Harper Collins pour cette découverte en avant-première.

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Ouvrage reçu lors d'une opération Masse Critique Privilégiée, je tiens tout d'abord à remercier les éditions Harper Collins ainsi que babelio pour l'envoi de cet ouvrage, en avant-première qui plus est puisque sa sortie officielle en librairie est prévue le 18 janvier 2023 !

Diane, Gabrielle, Rose et Elizabeth, tels sont les noms des quatre grandes parties qui composent cet ouvrage mais ce sont avant tout les prénoms des quatre femmes qui ont marqué, chacune à leur manière, la vie du célèbre joueur de piano et talentueux interprète de musique classique Marcus Solar. Si il a aimé chacune d'entre elles, ce n'est jamais de la façon dont on peut l'imaginer car rien de plus paradoxal pour un homme qui préfère les hommes d'avoir vu sa vie jalonnée par la présence de femmes autour de lui ! Oui, Marcus Solar est homosexuel mais ont lui a souvent répété, enfant que c'était mal, comme une maladie qu'il a tenté en vain d'éradiquer mais en vain. Aussi, a-t-il fait semblant toute sa vie, le cachant aux yeux du grand public mais pas à ceux et celles qui le connaissent réellement car même si avec elle, il continue de faire semblant, la supercherie ne prend pas. Certes, ses quatre femmes n'ont pas toutes été ses maîtresses mais elles le connaissent assez bien pour savoir ce qui se lorsque l'on tombe le masque. Diane Leroy fut la première d'entre elles et c'est la musique qui les a réunis, la musique classique mais aussi les instruments de musique et notamment un piano en particulier. Gabrielle, quant çà elle, deviendra l'agente artistique de Marcus et interviendra dans sa vie au moment où celui, c-i, ayant arrêté la musique depuis vingt_six ans, en réalité, depuis que Diane s'est éclipsé de sa vie sans explications, de remonter sur scène. Quant à Rose, si elle a été la fiancée de Marcus, elle joue un rôle on ne peut plus important dans cette tragique histoire, tout comme Elizabeth, qui a servi aux côtés de Marcus sa vie durant en tant qu'aide, gouvernante ! Quatre femmes donc pour un secret qui les dépasse toutes, non pas celui de l'homosexualité de Marcus mais quelque chose de beaucoup plus dramatique et qui les conduira, plus ou moins, non pas toutes à leur perte dans le sens où l'on pourrait l'entendre mais disons à un grand gaspillage de leur vie, et de celle de Marcus, qui, pour lui, s'avéra détruite !

Un roman fort et extrêmement puissant et même si il est vrai qu'au départ, je me suis dis que j'allais m'y perdre devant l'affluence de personnages qui faisant leur apparition et ne voyant pas (encore) le lien qu'il y avait entre eux sans compter les dates et les nombreux flash-backs, j'ai bien fait d'insister un peu au début car une fois rentrée pleinement dans l'intrigue du roman, je n'ai plus pu m'arrêter ! Un premier roman extrêmement bien écrit, au suspense haletant jusqu'à la toute dernière page et je tire ma révérence à son auteure, Emmanuelle Faguer, en lui souhaitant de continuer dans cette voie et à vous lecteurs, en vous encourageant à découvrir cet ouvrage...dès le mois prochain !
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"Les désobéissantes" est le premier livre d'Emmanuelle Faguer, à paraître le 18 janvier prochain et que j'ai eu la chance de lire en avant-première. Quand il m'a été proposé, la quatrième de couverture alléchante m'a immédiatement séduite. Et c'est une lecture à la hauteur de mes attentes, j'en ressors ravie.

En 1981, le renommé Marcus Solar a mis fin à sa carrière de pianiste sans crier gare pour se terrer dans son manoir isolé à Belleville, en Picardie. Il est retrouvé mort dans son lit, suicidé, 26 ans plus tard, la veille de son grand retour, alors qu'une tournée mondiale était programmée. Elizabeth, sa fidèle domestique, dans sa précipitation à vouloir prévenir les secours, fait une chute dans les escaliers et se tue. C'est Gabrielle, l'agente de Marcus, qui les trouve. Et c'est parce que la lieutenante Leïla Cherfa, qui n'avait jamais entendu parler de ce célèbre pianiste, a décidé de creuser un peu son passé pour en savoir plus sur lui qu'elle déterrera quelques zones d'ombre...

Né de parents aliénés, Marcus grandit d'abord dans un asile. À leur mort, il est placé dans un orphelinat, dans lequel il découvre la musique. Parce qu'il a l'oreille absolue, le médecin de cet orphelinat l'accueille chez lui et lui fournit tout ce dont il lui faut pour perfectionner son don. Immédiatement remarqué, Marcus devient LE pianiste. de sa vie personnelle, on ne connaît pas grand chose, si ce n'est qu'elle a été marquée par quatre femmes : Elizabeth, sa domestique, vouée à le servir depuis tout jeune ; Diane, avec qui il est lié d'une indéfectible amitié, disparue peu de temps avant son dernier concert à New York ; Rose, richissime américaine qu'il aurait dû épouser 26 ans plus tôt ; Gabrielle, son agente, qu'il considère un peu comme la fille qu'il aurait voulu avoir. Un drame les relie tous les cinq, que je vous invite à découvrir par vous-même...

Le livre se découpe en quatre parties, chacune consacrée à l'une des quatre femmes qui ont eu une incidence dans la vie de Marcus. Quatre femmes qu'on apprend à connaître à travers Marcus. Quatre femmes qui nous en apprennent beaucoup sur lui. Quatre femmes fort différentes les unes des autres. Quatre femmes qu'on aime, beaucoup, un peu, ou pas du tout.

Avec des chapitres courts, entre passé et présent, l'autrice donne la voix à de nombreux protagonistes, nous permettant de cerner le personnage de Marcus de différents points de vue. Aucunement, on a l'impression que Marcus n'est plus. Il est présent partout, lui qui est si effacé, si discret, si secret, si solitaire (si mort...). On apprend à le connaître, on découvre son enfance chaotique, son talent de pianiste et sa renommée mondiale, l'arrêt brutal de sa carrière, les drames qui ont façonné son existence. On n'apprend pas tout d'un coup, tout nous est dévoilé au compte-gouttes, au fur et à mesure que Leïla et son capitaine mettent la main sur les différents éléments et événements de son passé. Sous forme d'enquête officieuse, on nous parle de disparitions, d'enlèvements, de meurtres, d'homosexualité refoulée, d'amitié éternelle, de manipulation, de violences conjugales, de secrets enfouis, de mal-être, de culpabilité, de recherche de la vérité.

Tout est là pour nous maintenir éveillés, pour nous tenir en haleine. L'intrigue nous prend au corps, le suspense est vivace. La plume de l'autrice, entraînante, souple, avenante, a su dépeindre la psychologie des personnages, tout en ne les dévoilant pas entièrement, aussi bien que les circonstances, les lieux et décors dans lesquels se déroulent les événements. C'est subtilement bien ficelé, bien mené. le dénouement m'a enchantée.

Ce n'était pourtant pas gagné au départ, je trouvais qu'il y avait beaucoup de personnages, au point de commencer une liste afin de me repérer. Et puis, j'ai été si vite happée par l'intrigue que je l'ai vite zappée (quand je m'en suis rendu compte, j'avais déjà lu plus de 300 pages...). Les personnages ne sont pas si nombreux finalement et ils reviennent souvent tout au long de l'histoire. Ils ont chacun leur importance, on ne peut donc pas les oublier.

Mélange de polar et de thriller, sur fond de musique classique, "Les désobéissantes" nous entraîne dans un milieu sombrement brillant. C'est imperceptiblement troublant, mais ô combien ingénieux et addictif ! Reçu et lu dans le cadre d'une masse critique privilégiée, je remercie Babelio et les éditions Harper Collins pour cet excellent moment de lecture.
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Après la mort mystérieuse du pianiste virtuose Marcus Solar et de sa gouvernante dans un manoir picard, deux policiers vont découvrir un réseau complexe d'intrications entre des femmes et un artiste aussi torturé que charismatique qui les fascinait. Emmanuelle Faguier a indéniablement le sens de la mise en scène — ce qui me direz-vous est normal pour une scénariste 😊. Avec une intrigue haletante, son premier roman foisonnant de personnages féminins et de thèmes, tels l'homosexualité refoulée, la maltraitante infantile ou encore la violence conjugale, se laisse lire avec plaisir. Et même si parfois l'écriture se fait plate et que des clichés pointent leur nez, j'ai apprécié la dimension psychologique et le rythme soutenu de ce policier soft. Merci à Babelio et aux Éditions Harper Collins.
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Les désobéissantes est un premier roman d'Emmanuelle Faguer, à paraître en ce début d'année 2023, puisque sa sortie est prévue le 18 janvier 2023.
Le destin de Marcus Solar est incroyablement riche. Pianiste virtuose, devenu une légende vivante connue du monde entier, son enfance ressemble pourtant à celle d'un jeune héros de Charles Dickens. Confié à un orphelinat, l'enfant y fait la connaissance d'un médecin qui va vite se rendre compte que le petit Marcus possède l'oreille absolue. La suite sera un chemin connaissant tour à tour le succès, la gloire, des rencontre féminines et puis soudainement la solitude voulue par l'artiste qui décide au sommet de sa carrière de concertiste, de se retirer avec sa gouvernante dans un manoir perdu en pleine campagne picarde... Oui, vous avez bien lu : en pleine campagne picarde.
Âgé de soixante-dix ans, reclus dans cette immense demeure solitaire, il décide cependant de remonter sur scène pour une dernière tournée exceptionnelle... Mais ce sera sans compter sur le sort du destin : en ce matin d'octobre, il est retrouvé mort dans son lit ; sa gouvernante, quant à elle, gît au pied du grand escalier, morte elle aussi, le crâne fracturée...
Une enquête policière est dépêchée.
Mais c'est à croire que Marcus Solar aura souhaité, jusqu'au bout et y compris dans la mort, ne plus être au-devant de la scène, puisque les principaux personnages de ce récit policier sont des femmes... Quatre femmes dont les pas ont croisé le chemin du pianiste, elles s'appellent Diane, Rose, Gabrielle, Elizabeth, quatre prénoms qui viennent sceller les titres des quatre grandes parties du récit...
Autant de femmes, ce sont autant de fils d'Ariane qui s'entremêlent dans cet écheveau complexe que l'autrice nous invite à démêler avec la complicité des deux flics dépêchés sur les lieux pour tirer au clair cette affaire.
Autant de femmes, avec chacune d'entre elles sa personnalité, son destin, son rôle à jouer sur la scène théâtrale de cette histoire, formant l'un des morceaux d'un puzzle à reconstituer...
J'ai lu ce polar quasiment d'une traite et pour cela je l'ai beaucoup aimé, sa capacité à m'entraîner dans une histoire au rythme narratif soutenu. Emmanuelle Faguer, déjà scénariste, sait nous raconter une histoire qui nous tient en haleine, d'une belle facture classique et qui est bien construite.
Alors bien sûr dans la vraie vie, les énigmatiques désobéissantes dont il est question ici ont peu de chance de se réunir autour du destin d'un seul homme, fût-t-il le plus grand virtuose, spécialiste de Chopin... Mais qu'importe ! Une oeuvre romanesque ne se doit pas de toujours convoquer quelque chose de crédible, mais un récit qui nous emporte... Ai-je été emporté ? Presque et dans ce presque il y a autant de bémols qu'il n'y a de désobéissantes dans la partition écrite par Emmanuelle Faguer, c'est-à-dire bien peu en définitive, bien moins que dans le Nocturne n°13 de Frédéric Chopin...
Enfin, tout de même, dernière énigme que je ne lèverai pas aujourd'hui, je sens que vous voulez savoir pourquoi la Picardie ? Pourquoi planter le décor de cette insolite histoire dans un manoir du fin fond de la campagne picarde ? À cela je vous répondrai : et pourquoi pas !?
Je donne déjà rendez-vous à Emmanuelle Faguer pour son second roman où je fais le rêve d'y voir surgir des personnages comme je les aime, troublants, beaux, tragiques, emplis d'aspérités et d'interstices.
Et je la remercie pour sa confiance ainsi que Babelio et les éditions Harper Collins pour cette découverte en avant-première dans le cadre d'une masse critique privilégiée.
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Citations et extraits (46) Voir plus Ajouter une citation
Une étrange atmosphère régnait depuis l'annonce de la mort de Marcus Solar. Une rumeur accompagnait le vent. Les maisonnettes émergeaient lentement de la brume. Le soleil refusait de se montrer. Comme si quelque chose d'indicible était arrivé dans la nuit. Les petites rues du centre étaient désertes. L'illusion qui avait fait vivre Belleville venait de prendre fin. Marcus était mort.
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Si la commissaire apprend qu'on se passionne pour une disparition vieille de trente ans... On risque au mieux de passer pour des cons. Au pire, de se faire suspendre.
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Rose Ravensberg s'était habituée à la capitale au cours de ces derniers mois. Aux Parisiens toujours pressés, au temps changeant, à cette odeur si particulière dans l'air.
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L'enfant appuya sur une touche, puis une autre et sursauta en découvrant les tonalités différentes qu'elles émettaient. Il sourit une première fois, puis une seconde. Soudain, il releva les mains. Elles tremblaient. Plusieurs minutes s'écoulèrent. Hésitations, troubles, erreurs grossières et sons dissonants. Enfin, il reproduisit par mimétisme auditif la mélodie qu'il venait d'entendre, et cela de manière aussi imparfaite que le docteur l'avait jouée. Sans le savoir, il interpréta le Prélude en mi mineur op. 28 n°4 de Frédéric Chopin. Quand il eut terminé, le médecin s'approcha de lui et retira une nouvelle fois ses lunettes. L'enfant comprit qu'il agissait de la sorte quand une émotion intense le traversait.
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Il s'arrêta sous le réverbère. Et, là, Marcus fut frappé par sa beauté. Une gueule de jeune premier encadrée par des cheveux blonds. Il portait un Perfecto noir comme ces comédiens américains dans Vogue. Il avait ce charme des éternels adolescents, une beauté parfaite, presque vulgaire, qui aurait fait succomber les plus vertueux. Il s'alluma une gauloise avec la même indolence, adossé contre le réverbère, son regard provocant posé sur le pianiste. Il lui souffla une épaisse fumée au visage. Il se rapprocha de Marcus, juste assez pour le déstabiliser. Le faire douter de lui-même.
- C'est ta première fois, n'est ce pas ?
- Oui, répondit Marcus d'une voie étouffée.
L'homme jeta sa cigarette aux pieds de Marcus. Il caressa le visage du pianiste, puis posa les lèvres sur les siennes. Elles avaient le goût du tabac. Sa langue, de l'interdit.
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Emmanuelle Faguer - Les Désobéissantes
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