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EAN : 9782882506900
160 pages
Noir sur blanc (02/09/2021)
2.83/5   35 notes
Résumé :


Nées le même jour à seulement un an d’intervalle, Ella et Martha ont grandi comme des jumelles. Pourtant, la sombre, maussade Ella, et la brillante et impulsive Martha sont aussi différentes que les deux faces d’une même pièce.

Quand Martha fait une dépression nerveuse, c’est Ella qui prend soin d’elle. En plein cœur de l’hiver, elles partent se réfugier dans un hôtel perdu au milieu des montagnes, ilot de lumière au sein d’un paysage ... >Voir plus
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Mona Høvring compose avec Parce que Vénus a frôlé un cyclamen le jour de ma naissance un roman qui peut certainement déconcerter. Cela tient peut-être à la psychologie des personnages, qui ne s'avère pas très explicite. Ella, la narratrice, est une jeune femme au début de la vingtaine, somme toute anxieuse et distante, et son identité étant incertaine, cela se reflète dans sa façon singulière de s'exprimer, un peu ampoulée, par impressions, par images. La couverture du roman – une photo deux fillettes dont on ne voit qu'une moitié -, de même que le titre – qui réfère autant à la jumelleité de la Terre et de Vénus qu'à la féminité, avec le cyclamen, qui était le nom donné selon Wikipédia au « vingt-huitième jour du mois de pluviôse » -, s'avèrent particulièrement évocateurs quant aux thèmes abordés dans le roman. Martha et Ella sont presque jumelles; elles sont nées le même jour, à un an d'écart. Elles ont été inséparables mais elles ont vieilli, et leur relation fusionnelle… a pris froid. Høvring saisit ses personnages, en particulier Ella, au moment où elle doit accepter que la relation de naguère avec sa soeur n'existe plus, et exister pour et par elle-même. Mais voilà : « Qui es-tu, me suis-je chuchoté. – Je ne sais pas, me suis-je répondu. » Hier je l'aurais abandonné, aujourd'hui je suis contente d'avoir lu cette auteure qui a reçu le Prix de la critique norvégienne en 2018, de même que le Prix Dobloug en 2021 pour l'ensemble de son oeuvre, décerné par l'Académie suédoise.
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Un titre tout en tendresse et en poésie mais qui est resté assez confus pour moi, tout comme le livre qu'il nomme.
La 4ème de couverture claironne fièrement que ce livre a été lauréat du prix de la critique norvégienne et finaliste du prix des libraires en Norvège. Malheureusement, il ne m'a pas permis de révéler ma fibre norvégienne …
Je me suis égarée dans cette courte histoire narrée sur 140 pages par Ella qui nous fait part de ses atermoiements et de ses relations compliquées avec sa soeur Martha.
La plume de Mona Høvring est fluide, le récit se lit rapidement. Cependant, si certains traits de caractère et les relations antagonistes entre les deux soeurs sont finement décrits, les ressorts plus profonds qui animent chacune ne nous sont pas livrés, et m'ont manqués pour trouver un intérêt à l'histoire.
La froideur du paysage montagneux et enneigé dans lequel les héroïnes grelottent m'a donné froid également, je suis restée indifférente à leurs états d'âmes. Des pages supplémentaires auraient peut-être permis de leur donner plus de consistance, d'entrer en empathie avec elles, et d'apprivoiser leurs fêlures.
Merci à Babelio et aux éditions Noir sur Blanc pour l'envoi de ce livre et la découverte de cette auteure.
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Ce court roman de 138 pages fait partie de la rentrée littéraire 2021 et m'a attirée par son titre à la fois intrigant et poétique et par sa couverture que je trouve superbe.
On découvre deux soeurs, jeunes adultes, dans ce roman. Quand l'une d'elle fait une dépression suite à une rupture amoureuse, l'autre accepte de s'occuper d'elle pendant sa convalescence et elles partent se réfugier dans un hôtel isolé au milieu des montagnes.

J'ai eu du mal à entrer en empathie avec ces deux soeurs et même à comprendre leurs relations. Je n'ai pas été sensible à ce lien qui est décrit entre elles car je crois ne pas l'avoir vraiment compris. Amour ? Jalousie ? Compétition ? Tendresse ? Un mélange de tout cela bien sûr, mais qui m'a semblé étrange et un peu artificiel. J'ai trouvé que les ressorts de la relation qui unit ces deux soeurs manquaient singulièrement de profondeurs pour un livre qui traite principalement de ce sujet, ils sont simplement effleurés, à peine suggérés, sans réelle explication ou analyse.

Et c'est là que je veux en venir pour parler du point fort de ce livre. Car ce que le récit perd en description « clinique », il le gagne en subtilité et en délicatesse. En effet, j'ai énormément apprécié la plume de Mona Hovring. Son style est celui d'une poétesse (ce qu'elle est d'ailleurs) qui donne vie à ses personnages en peu de pages et à petites touches, avec raffinement.

Ce livre est à l'image de son titre, on le lit et on le comprend avec sa sensibilité, pas avec son cerveau.

Merci en tout cas à Babelio et aux éditions Noir sur Blanc pour cet envoi dans le cadre d'une Masse Critique Privilégiée, cela reste toujours un plaisir de découvrir de nouveaux auteurs.
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J'aime résumer les livres que je chronique à ma manière, sans faire un copier/coller de la 4e de couverture. C'est d'autant plus vrai avec ce roman norvégien qui a raflé le prix de la critique dans son pays.

L'histoire commence par l'arrivée de deux soeurs dans un lieu de villégiature perdu au milieu de montagnes enneigées en plein hiver. Dès les premières pages, on est happé par l'ambiance qui règne dans cet hôtel, le peu de monde qui y séjourne, les rapports entre les deux soeurs et le personnel, et ce qui se trame dans cet endroit insolite.

Martha et Ella nous sont présentées de suite avec une emprise de l'une sur l'autre, l'aînée sur la cadette, la malade sur l'accompagnatrice, la belle sur la plus quelconque, la sûre d'elle sur la réservée, celle qui vit dans son ombre depuis toujours en retrait. C'est elle plus particulièrement dont Mona Hovring va s'intéresser, qu'elle va mettre en narratrice de son histoire.

L'auteure va développer les caractères de ses deux personnages principaux, nées le même jour à un an d'intervalle, mais qui au fond sont très différentes l'une de l'autre. On peut avoir une enfance commune, joyeuse, avec des liens de sororité très puissants, et puis que les chemins se séparent, que des enfants si proches deviennent des inconnues l'une pour l'autre, divisées quand arrive l'âge adulte par des pensées qui divergent, des choix qui éloignent.

Avec une écriture exquise, qui me rappelle à certains moments celle de Marcel Proust (oui, quand même !), Mona Hovring nous livre un bref roman sur le temps qui passe, le besoin de vivre pour soi, de prendre son indépendance, de se libérer des liens sororaux et familiaux. Un roman charmant qui marque par la quête d'Ella de s'émanciper de sa soeur, de se décloisonner du carcan de sa jeunesse, sur son envolée propre.

Je remercie Babélio et les Editions Noir sur Blanc pour cette belle découverte et ce bon moment de lecture. Un court roman (140 pages) plein de grâce que je recommande vivement aux lecteurs, malgré un titre à rallonge qui n'évoque pas grand-chose pour moi.
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Ella et Martha sont deux soeurs nées le même jour à un an d'écart. Pour autant, elles sont très différentes. Quand Martha, l'aînée a besoin de repos, sa soeur Ella l'accompagne pour un séjour en montagne dans un hôtel luxueux payé par leur mère. En hiver, sous la neige, les rencontres y sont rares et le calme les enveloppe. Une soirée dansante est prévue.
le roman est court, et j'ai eu bien du mal à y entrer. Je pense même en être sortie avant. Au récit du séjour se mêlent des souvenirs d'enfance et l'ensemble créé, bien que dans une langue poétique et probablement très bien traduite, manque de points de repère pour s'en faire une représentation.
Si j'ai été attirée par le titre et la belle photo de couverture en noir et blanc, à la lecture, j'ai trouvé que les personnages manquaient de relief, que les interrogations d'Ella la narratrice étaient assez vaines et que sa soeur Martha, qu'elle observe, restait bien opaque et ne donnait pas envie de mieux la connaître. le questionnement d'Ella sur elle-même et sur la relation qu'elle entretient avec sa soeur est un peu le sentiment qu'il me reste après cette lecture, qui sont-elles et pourquoi aller à leur rencontre ?
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Citations et extraits (2) Ajouter une citation
Je me suis souvenue de ce que maman disait toujours : les malades ne souhaitent qu'une seule chose, alors que nous autres bien-portants souhaitons tant de choses à la fois et tout le temps.
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Un roman sur la jeunesse, la force des liens sororaux, l'emprise et la dépendance, la jalousie et la passion, et surtout, la quête d'une identité propre.
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