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Critiques filtrées sur 4 étoiles  
Bien que voisine de sa commune de coeur de l'Allier, je confesse n'avoir jamais lu René Fallet. Je ne connaissais de lui que La soupe aux choux, en film...
On m'a conseillé de commencer par ce titre, et je comprends pourquoi. Même si l'on retrouve la truculence de l'esprit Fallet, la gouaille parisienne, l'ambiance sixties débridée, ce roman est pétri de poésie et de beauté. Si si !

Une histoire d'amour improbable entre Henri, petit vendeur parigot, et Pat, touriste anglaise, dans un Paris déserté par les vacanciers, et par la femme d'Henri, accessoirement.
On apprécie le côté suranné de la cour d'Henri, mais aussi l'instantané de ce Paris qui n'est plus.

Une belle découverte littéraire !
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En livre de poche, cette edition 2e trim. 1972 a été "offerte par votre station elf"(*) . Ce court roman a été rédigé en fev-mars 1964 à Paris.
Ce n'est _ de mon point de vue _ pas le meilleur de René Fallet, bien que prix interallié 1963 lui ait été décerné . Pour découvrir cet auteur , "le triporteur", les vieux de la vieille", "le beaujolais nouveau est arrivé "ou "le braconnier de Dieu"....me paraissent un meilleur choix.
L'humour est à l'honneur dans chaque roman.
Les anti héros , c'est a dire chacun de nous, déambulent , se démènent tant bien que mal . Nous les suivons dans leurs pérégrinations avec un bonheur attendri.
Ici, Henri Plantin profite du mois d'aout, exceptionnellement seul à Paris, en l'attente de ses congés de septembre... dont il profitera, seul, à la pèche sur les bords de la Besbre, près de Jaligny(03). Mais, une petite anglaise croise son chemin. Ainsi débute une romance maladroite et attendrissante.
Les personnages sont toujours, un rien caricaturaux : Sympatique, le clochard-copain fidèle, témoin discret de la romance, ou plus repoussante :la concierge plantée sur son paillasson...elles existaient encore et animaient nos immeubles. Mais qu'est-ce qu'elles prennent ! C'est un poncif de notre littérature. (**).
J'ai aimé ce petit roman rapide à lire avec ces reparties comparables à celles de Michel Audiard, bien que je préfère les aventures dans l'Allier, pays de coeur de la joyeuse bande :R. Fallet, Jean Carmé, M. Audiard, A. Blondin,... Les bords du canal de la Besbre ont vu ces artistes écluser des cuvées de rouge...!
Donc 3/5.... et 4/5pour d'autres oeuvres du même auteur.
(*) le 27 avril1967, "les ronds rouges arrivent". La societe elf vient de naitre. Des points acquis permettent l'obtention de cadeaux divers :porte clés goutte d'huile (mr et mme), garage, livres :Asterix, des livres de poche dont "le club des cinq", "paris au mois d'aout"....
(**) pour les réhabiliter, un bon auteur a ecrit un agreable livre: Muriel Barbery "l'élégance du hérisson " ( 4*+1/2)
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Je découvre la prose légère de l'auteur, primesautière, piquante, à l'ironie burlesque bon enfant et les reparties piquantes dignes du regretté Michel Audiard' ! .

Visiter Paris au mois d'août, découvrir ses moeurs lorsqu'elle est désertée par sa population ….Un plaisir !
Ce Paris populaire des années 60, petits restos, cabarets, gouaille parisienne , courses de vélo , airs d'accordéon …
Un Paris qui n'existe plus !
Henri Plantin «  dit Riton » est un français moyen, vendeur au rayon pêche de la Samaritaine.

Pendant que Simone , son épouse part en vacances avec les enfants ,il se retrouve célibataire.
Il aime flâner dans les rues de Paris, se fait accoster par une touriste anglaise ..Patricia, jolie femme blonde et longiligne …

Le courant passe même si ces deux- là n'étaient pas faits pour s'entendre..
Cocasseries er efforts maladroits attendrissants , un rêveur urbain plus vrai que nature, une anglaise so british qui sent la citronnelle .
Ils s'apprécient et s'aiment quelques jours ….
Inquiétude de la fin… Hélas , déjà ! Dans un Paris qui a complètement disparu …le Paris d'antan, cet amour - parenthèse…..
Alors fable parisienne, éloge de l'amitié, nostalgique , pareil à une chanson de Charles Aznavour ? .

Je ne m'étendrai pas plus …
Voici un petit livre qui m'a apporté un moment de légèreté, divertissant, palpitant , émouvant …
Une très belle histoire d'amour tendre et éphémère, fragile dont chacun ne ressortira pas le même ….
Un ouvrage délicieux entre deux lectures compliquées…
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J'ai lu ce livre en étant à la recherche du Paris des années '60, lorsque cette capitale hébergeait encore une classe dite populaire, dont les hommes soudaient leur amitié sur le zinc des troquets, jouaient à la belote en attendant les résultats du PMU le dimanche.
René Fallet nous plonge dans cette atmosphère, l'anti-héros Henri Plantin, simple vendeur d'articles de pêche à la samaritaine, devient au hasard d'une rencontre un homme éperdument amoureux d'une jeune Anglaise. Célibataire pendant trois semaines, il ne vivra (et plus, vous verrez ;-)), que pour Elle, Patricia Grease....Jusqu'à leur séparation, le départ de Patricia pour Londres, le même jour que le retour de la famille Plantin à Paris.
Les premières pages m'ont séduit, on y retrouve un style agréable, fait de phrases courtes, nerveuses et imagées, à l'instar d'un Céline. L'argot des potaches y est largement présent.
L'histoire est belle. Quoique simple, sa beauté doit beaucoup aux sentiments qu'ont Patricia et Henri l'un pour l'autre. Henri se révèle d'une trempe et capable de transports amoureux dont il ne se serait certainement jamais cru capable, ce qui le rend sympathique, et ajoute du piment et de l'humour à ce livre.
Enfin, le livre a le mérite d'être court, ponctué d'évènements qui assurent des rebondissements, mais exempt de toute introspection des personnages. On peut le lire en une journée sans problème.
Il en reste des passages remarquables sur l'amitié, la vie et non pas l'existence. Et, bien sûr,... les automobiles, les automobiles...;-)
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Très agréable à lire pour sa gentillette histoire sentimentale et indispensable pour les amoureux de Paris dans la description d'une vie de quartier au millénaire dernier . Un français moyen en héros vendeur en blouse grise de matériel de pêche à la Samaritaine ( aujourd'hui les éventuels pêcheurs fréquentant le magasin seraient plutôt du genre à ferrer le requin au large des Bahamas qu'à taquiner le goujon à Nogent sur Marne ), un quartier disparu , il a laissé la place à un musée d'art moderne, dont la vie s'organise autour d'un troquet d'habitués , outre le vendeur , un clochard au nom de premier ministre, , un kiosqueux, une prostituée vieillissante . Tout ce petit monde se tapant l'apéro, la belote et discutant l'actualité.
Puis c'est la rencontre entre les deux personnages principaux au hasard d'une flânerie sur les quais, la description des émotions submergeant notre petit vendeur car l'affaire ne se conclue pas d'un claquement de doigts . Malgré parfois quelques longueurs , tout çà est trés bien évoqué et on capte fort bien le ressenti d'Henry, que les premiers moments de son histoire d'amour mettent sur un petit nuage.
Premier roman de René Fallet que je lis, bien que je connaissais le bonhomme car il a été maintes fois adapté au cinéma . J'ai beaucoup apprécié l'ambiance du livre . Fallet réussit à nous faire aimer ses personnages grâce à un trés subtil mélange de réalisme , de simplicité, d'humour , de poésie et d'émotion, tout çà sans mièvrerie .
Recommandé quand on se trouve l'envie d'un petit besoin de légèreté.

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Je suis enchantée d'avoir réussi à lire ce roman au mois d'août à Paris parce que cela fait déjà pas mal de temps que je me le promets et puis, arrivée en septembre, je me rends compte qu'il est resté sous ma PAL.
Ce "Paris au mois d'août" de René Fallet est un livre héritage de mes parents alors il a tout pour me plaire d'autant plus que je passe toujours le mois d'août à Paris, période à l'ambiance particulière. C'est ce que nous fait ressentir René Fallet avec cette passion d'un été que beaucoup de gens aimerait avoir vécu. Et puis il y a les années 60 ce qui nous fait faire un bon historique dans la capitale.
Le narrateur est un Français moyen, Henri Plantin, qui est vendeur à la Samaritaine au rayon pêche. Sa femme et ses enfants partent en vacances au bord de la mer mais il n'a pas pu se libérer en même temps qu'eux. Il va donc rester seul à Paris au mois d'août et se fait une joie de passer du temps avec ses copains. Il ressemble physiquement à Charles Aznavour (comme le précise René Fallet) et d'ailleurs c'est lui qui va interpréter le rôle dans l'adaptation au cinéma de Pierre Garnier-Deferre.
Henri croise une jeune et jolie anglaise en vacances et tombe sous son charme bien qu'en apparence tout les oppose. Pourtant, Patricia Greaves dit Pat va rapidement glisser sa tête dans le creux de son épaule. Elle a besoin d'être consolée car elle est venue à Paris pour oublier un homme qui l'a fait souffrir. Alors évidemment le gentil Henri va jouer le chevalier servant et l'amant fougueux en mettant dans sa poche, sans la lire, la lettre de sa femme.
Il y croit lui à la passion mais c'est un amour d'été.
Dans cette belle romance d'un été, il y a des personnages forts y compris les personnages secondaires comme l'horrible concierge Madame Pampine ou l'ami Gogaîlle qui fait la manche dans le métro à Châtelet.
j'ai quand même été un peu déçue par certains propos qui ne passent plus aujourd'hui, par exemple les "pédales" considérés comme des anormaux ou bien cette façon de vouloir s'approprier quelqu'un (Plantin se répète "il me la faut").
Pour autant, en imaginant Henri et Pat rirent main dans la main le long de la Seine, j'ai quand même fait une belle promenade dans l'été parisien qui, en réalité, ne sent pas toujours bon la rose.


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Une si jolie romance, au goût de légèreté et d’impossible. C'est sûr, on va se demander pourquoi une jolie Anglaise (si, si, il y en a) s'amourache-t-elle, d'un Parisien banal, pâle vendeur d'articles de pêche au rayon loisir de la Samaritaine ? Mais, justement, pourquoi pas, ai-je envie de répondre. Après tout, elle en a parfaitement le droit, cette jolie anglaise et pour une fois, le lecteur bienveillant que je suis hésite à être dans le jugement. Car elle est mignonne cette romance, jusqu'à sa fin sans happy end (encore que…). Et nous, héros de substitution, on participe aussi à la fête, on se pousse pour obtenir notre part de frissons, de baisers outre-Manche et pour raccompagner l'héroïne à Orly… C'est du bonheur, ce genre de livre, un peu comme une bière qu'on s'enfile au comptoir, seul, en égoïste. Et pourquoi ce type est affublé d'un physique quelconque ? Parce que ce type, c'est nous ! Tout simplement...
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Un classique des années 70, l'aventure amoureuse du mois d'août sans lendemain (on espère) du vendeur sans charmes et de la jolie anglaise qui fait tourner les regards. La folie pendant quelques jours sous le seul regard réprobateur de la concierge, pendant que madame est en vacances avec les enfants !! René Fallet sait nous transmettre le bonheur éphémère, le plaisir de l'interdit, l'envie que ça nous arrive et bien sur l'ambiance parisienne pendant cette période particulière ou Paris est livré au touristes, et déserté de ses habitants. Style gouailleur, ambiance chaude (au sens propre comme au figuré) j'ai lu ce livre plusieurs fois !
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il y a longtemps, j'ai entendu la chanson d'Aznavour.
Un air envoûtant qui m'a donné envie de lire le livre de Fallet et j'ai adoré.
Cette histoire banale est tellement romantique et colle parfaitement à la chanson.
J'ai moins aimé le film mais bon ..
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En commençant ce roman de René Fallet, j'avais les à priori des films datés, en noir et blanc. J'avais aussi la référence d'un auteur franchouillard et humoristique dont le cyclisme, le bistrot et la pétanque étaient la raison de vivre, si bien que lorsque l'histoire prit le virage de l'amour, j'ai eu du mal à y croire.

Je n'ai pas vu le film avec Aznavour mais je pensais à "7 ans de réflexion", quand le mois de vacances est prétexte à une folâtrerie amoureuse proche du ton du roman. Au fur et à mesure que l'aventure prenait un tour sérieux, elle devenait prenante et les traits d'humour vache étaient seulement décochés à la concierge.

Au final, une jolie histoire de saison qui se lit agréablement encore aujourd'hui d'autant que le style propose quelques saillies sympathiques.

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