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Critiques filtrées sur 4 étoiles  
Je découvre la prose légère de l'auteur, primesautière, piquante, à l'ironie burlesque bon enfant et les reparties piquantes dignes du regretté Michel Audiard' ! .

Visiter Paris au mois d'août, découvrir ses moeurs lorsqu'elle est désertée par sa population ….Un plaisir !
Ce Paris populaire des années 60, petits restos, cabarets, gouaille parisienne , courses de vélo , airs d'accordéon …
Un Paris qui n'existe plus !
Henri Plantin «  dit Riton » est un français moyen, vendeur au rayon pêche de la Samaritaine.

Pendant que Simone , son épouse part en vacances avec les enfants ,il se retrouve célibataire.
Il aime flâner dans les rues de Paris, se fait accoster par une touriste anglaise ..Patricia, jolie femme blonde et longiligne …

Le courant passe même si ces deux- là n'étaient pas faits pour s'entendre..
Cocasseries er efforts maladroits attendrissants , un rêveur urbain plus vrai que nature, une anglaise so british qui sent la citronnelle .
Ils s'apprécient et s'aiment quelques jours ….
Inquiétude de la fin… Hélas , déjà ! Dans un Paris qui a complètement disparu …le Paris d'antan, cet amour - parenthèse…..
Alors fable parisienne, éloge de l'amitié, nostalgique , pareil à une chanson de Charles Aznavour ? .

Je ne m'étendrai pas plus …
Voici un petit livre qui m'a apporté un moment de légèreté, divertissant, palpitant , émouvant …
Une très belle histoire d'amour tendre et éphémère, fragile dont chacun ne ressortira pas le même ….
Un ouvrage délicieux entre deux lectures compliquées…
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En commençant ce roman de René Fallet, j'avais les à priori des films datés, en noir et blanc. J'avais aussi la référence d'un auteur franchouillard et humoristique dont le cyclisme, le bistrot et la pétanque étaient la raison de vivre, si bien que lorsque l'histoire prit le virage de l'amour, j'ai eu du mal à y croire.

Je n'ai pas vu le film avec Aznavour mais je pensais à "7 ans de réflexion", quand le mois de vacances est prétexte à une folâtrerie amoureuse proche du ton du roman. Au fur et à mesure que l'aventure prenait un tour sérieux, elle devenait prenante et les traits d'humour vache étaient seulement décochés à la concierge.

Au final, une jolie histoire de saison qui se lit agréablement encore aujourd'hui d'autant que le style propose quelques saillies sympathiques.

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J'ai entendu parler de cet ouvrage lors d'une chronique radio pendant l'été 2013. le coup de coeur du chroniqueur qui l'avait découvert un peu par hasard me l'a fait inscrire dans mon « pense-bête ». Et puis le nom de l'auteur, que je connaissais un peu, m'a tout de suite rassuré.
Je me le suis donc procuré (Mon libraire s'est encore demandé où j'allais chercher mes références…)
Un homme resté seul à Paris au mois d'août rencontre par hasard et sans rien chercher une jeune Anglaise en peine d'amour, souhaitant oublier.
Il s'agit simplement d'une histoire d'amour simple, l'été, basée sur des mensonges réciproques, mais sur de vrais sentiments, voire de réels besoins de trouver une âme soeur, de se rassurer sur sa capacité à vivre encore.
René Fallet met à certains moments tellement de poésie et de sensibilité dans son écriture que le récit en devient parfois « fleur-bleue ».
On y trouve une touchante description de l'attente. Tout le monde sait ce qui arrivera, mais il y a une jouissance à vivre les moments qui le précèdent.
Mais il ne faut pas occulter le côté narrateur truculent de René Fallet, sa capacité à décrire une France des années soixante, avec ses espoirs, ses évolutions, et surtout des personnages impossibles, exagérés, dignes de Frédéric Dard.
Il en ressort quelques expressions significatives de l'état d'esprit du moment (1964) que l'on ne permettrait certainement plus aujourd'hui.
On termine par un dénouement étonnant, qui montre bien ce qu'est l'imagination d'un vrai romancier. C'est un petit roman rafraichissant et plaisant à lire.
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Je suis enchantée d'avoir réussi à lire ce roman au mois d'août à Paris parce que cela fait déjà pas mal de temps que je me le promets et puis, arrivée en septembre, je me rends compte qu'il est resté sous ma PAL.
Ce "Paris au mois d'août" de René Fallet est un livre héritage de mes parents alors il a tout pour me plaire d'autant plus que je passe toujours le mois d'août à Paris, période à l'ambiance particulière. C'est ce que nous fait ressentir René Fallet avec cette passion d'un été que beaucoup de gens aimerait avoir vécu. Et puis il y a les années 60 ce qui nous fait faire un bon historique dans la capitale.
Le narrateur est un Français moyen, Henri Plantin, qui est vendeur à la Samaritaine au rayon pêche. Sa femme et ses enfants partent en vacances au bord de la mer mais il n'a pas pu se libérer en même temps qu'eux. Il va donc rester seul à Paris au mois d'août et se fait une joie de passer du temps avec ses copains. Il ressemble physiquement à Charles Aznavour (comme le précise René Fallet) et d'ailleurs c'est lui qui va interpréter le rôle dans l'adaptation au cinéma de Pierre Garnier-Deferre.
Henri croise une jeune et jolie anglaise en vacances et tombe sous son charme bien qu'en apparence tout les oppose. Pourtant, Patricia Greaves dit Pat va rapidement glisser sa tête dans le creux de son épaule. Elle a besoin d'être consolée car elle est venue à Paris pour oublier un homme qui l'a fait souffrir. Alors évidemment le gentil Henri va jouer le chevalier servant et l'amant fougueux en mettant dans sa poche, sans la lire, la lettre de sa femme.
Il y croit lui à la passion mais c'est un amour d'été.
Dans cette belle romance d'un été, il y a des personnages forts y compris les personnages secondaires comme l'horrible concierge Madame Pampine ou l'ami Gogaîlle qui fait la manche dans le métro à Châtelet.
j'ai quand même été un peu déçue par certains propos qui ne passent plus aujourd'hui, par exemple les "pédales" considérés comme des anormaux ou bien cette façon de vouloir s'approprier quelqu'un (Plantin se répète "il me la faut").
Pour autant, en imaginant Henri et Pat rirent main dans la main le long de la Seine, j'ai quand même fait une belle promenade dans l'été parisien qui, en réalité, ne sent pas toujours bon la rose.


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Lorsque j'ai trouvé ce livre à l'occasion d'un troc, je n'ai pas hésité une seconde… il a, pour moi, un goût de nostalgies. ‘'Nostalgies'' au pluriel n'est pas une faute de frappe, car il me replonge dans des souvenirs heureux.

1ère nostalgie – le souvenir d'un film que j'ai aimé avec l'excellent acteur qu'est Charles Aznavour (pour mémoire : ‘'Tirez sur le pianiste'', ‘'Un taxi pour Tobrouk'', etc…) et aussi une chanson qui reste une de mes préférées parmi celles de ce chanteur-acteur.

2e nostalgie – Un Paris qui n'existe plus : la Samaritaine (la Samar pour les habitués) et ses rayons souvent un peu désuets répartis entre plusieurs bâtiments ; les Halles (avant qu'elles soient transférées à Rungis) ; le quai de la Mégisserie et ‘'ses marchands de grains et de fleurs, ses vendeurs d'oiseaux et de souris blanches'' ; le quartier Quincampoix-Sebastopol avant la construction du Centre Pompidou, …

Mais parlons maintenant du roman.

Henri Plantin, la quarantaine bien sonnée, est petit, banal (René Fallet a pris Charles Aznavour pour modèle de son personnage principal). Il est marié, a trois enfants et est vendeur au rayon pêche de la Samaritaine : le prototype du français moyen sans ambition (‘'Faut pas vouloir la lune. D'abord, même qu'on la voudrait…''). Il partage sa vie entre sa famille, son immeuble où sévit une concierge-gorgone, des voisins souvent pénibles, son ami Gogaille, la Samaritaine où son activité lui a donné le goût de la pêche qu'il pratique en vacances chez ses parents dans le Bourbonnais et, enfin, les soirées chez Rosenbaum, café où il retrouve prostituées de la rue aux Ours et amis avec lesquels il parle et tape le carton.
Le décor est planté en 55 pages.

Mais voilà… cette existence bien réglée va être chamboulée cet été-là… Pour cause de plannings de vacances incompatibles, Simone Plantin part avec les enfants passer le mois d'août à Concarneau (son lieu de vacances privilégié) laissant Henri seul dans un Paris déserté. Il s'ennuie un peu et ne sait pas quoi faire de son temps ; alors il se balade dans les rues lorsqu'il sort de la Samaritaine… et fait une rencontre qui va bouleverser son quotidien et changer sa vie à jamais. Sur 150 pages, l'auteur nous associe aux initiatives, combines, doutes, hésitations, joies et tourments d'un Henri déboussolé et discrètement soutenu par son ami Gogaille… Impossible de lâcher le roman.

Une histoire touchante, mélancolique et drôle.
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En livre de poche, cette edition 2e trim. 1972 a été "offerte par votre station elf"(*) . Ce court roman a été rédigé en fev-mars 1964 à Paris.
Ce n'est _ de mon point de vue _ pas le meilleur de René Fallet, bien que prix interallié 1963 lui ait été décerné . Pour découvrir cet auteur , "le triporteur", les vieux de la vieille", "le beaujolais nouveau est arrivé "ou "le braconnier de Dieu"....me paraissent un meilleur choix.
L'humour est à l'honneur dans chaque roman.
Les anti héros , c'est a dire chacun de nous, déambulent , se démènent tant bien que mal . Nous les suivons dans leurs pérégrinations avec un bonheur attendri.
Ici, Henri Plantin profite du mois d'aout, exceptionnellement seul à Paris, en l'attente de ses congés de septembre... dont il profitera, seul, à la pèche sur les bords de la Besbre, près de Jaligny(03). Mais, une petite anglaise croise son chemin. Ainsi débute une romance maladroite et attendrissante.
Les personnages sont toujours, un rien caricaturaux : Sympatique, le clochard-copain fidèle, témoin discret de la romance, ou plus repoussante :la concierge plantée sur son paillasson...elles existaient encore et animaient nos immeubles. Mais qu'est-ce qu'elles prennent ! C'est un poncif de notre littérature. (**).
J'ai aimé ce petit roman rapide à lire avec ces reparties comparables à celles de Michel Audiard, bien que je préfère les aventures dans l'Allier, pays de coeur de la joyeuse bande :R. Fallet, Jean Carmé, M. Audiard, A. Blondin,... Les bords du canal de la Besbre ont vu ces artistes écluser des cuvées de rouge...!
Donc 3/5.... et 4/5pour d'autres oeuvres du même auteur.
(*) le 27 avril1967, "les ronds rouges arrivent". La societe elf vient de naitre. Des points acquis permettent l'obtention de cadeaux divers :porte clés goutte d'huile (mr et mme), garage, livres :Asterix, des livres de poche dont "le club des cinq", "paris au mois d'aout"....
(**) pour les réhabiliter, un bon auteur a ecrit un agreable livre: Muriel Barbery "l'élégance du hérisson " ( 4*+1/2)
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Une si jolie romance, au goût de légèreté et d’impossible. C'est sûr, on va se demander pourquoi une jolie Anglaise (si, si, il y en a) s'amourache-t-elle, d'un Parisien banal, pâle vendeur d'articles de pêche au rayon loisir de la Samaritaine ? Mais, justement, pourquoi pas, ai-je envie de répondre. Après tout, elle en a parfaitement le droit, cette jolie anglaise et pour une fois, le lecteur bienveillant que je suis hésite à être dans le jugement. Car elle est mignonne cette romance, jusqu'à sa fin sans happy end (encore que…). Et nous, héros de substitution, on participe aussi à la fête, on se pousse pour obtenir notre part de frissons, de baisers outre-Manche et pour raccompagner l'héroïne à Orly… C'est du bonheur, ce genre de livre, un peu comme une bière qu'on s'enfile au comptoir, seul, en égoïste. Et pourquoi ce type est affublé d'un physique quelconque ? Parce que ce type, c'est nous ! Tout simplement...
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Histoire très classique d'un type moyen qui tombe en pâmoison devant une jeune anglaise rencontrée dans le Paris du mois d'août. Sur ce canevas banal, roman très touchant, plein d'humanité et souvent très amusant.
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Bien que voisine de sa commune de coeur de l'Allier, je confesse n'avoir jamais lu René Fallet. Je ne connaissais de lui que La soupe aux choux, en film...
On m'a conseillé de commencer par ce titre, et je comprends pourquoi. Même si l'on retrouve la truculence de l'esprit Fallet, la gouaille parisienne, l'ambiance sixties débridée, ce roman est pétri de poésie et de beauté. Si si !

Une histoire d'amour improbable entre Henri, petit vendeur parigot, et Pat, touriste anglaise, dans un Paris déserté par les vacanciers, et par la femme d'Henri, accessoirement.
On apprécie le côté suranné de la cour d'Henri, mais aussi l'instantané de ce Paris qui n'est plus.

Une belle découverte littéraire !
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Délicieux petit livre qui raconte la rencontre de deux qui ne devaient pas se rencontrer et qui vont tricher pour se montrer meilleurs et supérieurs à ce qu'ils sont. Je ne vous raconte pas le résultat mais c'est très agréable à lire avec des personnages comme l'affreuse concierge et le clochard qui fait régime pour éviter d'avoir bonne mine, sans quoi on ne lui donnerait plus rien.
Le film avec Charles Aznavour était fidèle au bouquin aussi. Bonne lecture.
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