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EAN : 9782268071695
272 pages
Les Editions du Rocher (18/08/2011)
3.43/5   22 notes
Résumé :

Le XXe siècle fut le siècle de l'espionnage. Sorge, les "cinq de Cambridge", Farewell, le colonel Boris... Ces personnages de l'ombre, figures mythiques du renseignement, ont changé le cours de l'Histoire. Quel fut leur rôle pendant la révolution russe, la Deuxième Guerre mondiale, et surtout pendant la guerre froide ? Quelle était la stratégie secrète de Gorbatchev lors de la chute du mur de Berlin ? Comment l... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (4) Ajouter une critique
Vladimir Fédorovski livre une série de portraits d'espions et de moments historiques où l'espionnage joua un rôle important. Ce livre est un peu un fourre-tout et évoque autant les Burgess, McLean et autres espions communistes implantés au plus au niveau du Royaume-Uni, que Farewell, cet officier soviétique qui livra à la France des informations majeures. Évidemment Fédorovski insiste sur ce qu'il connaît le mieux : la période de la perestroïka, avec notamment le rôle de Markus Wolff en Allemagne de l'Est. Il y ajoute quelques commentaires sur Poutine, lui aussi ex-espion.
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Se lit effectivement comme un roman (historique) dans la première partie (jusqu'à la période stalinienne).
La deuxième partie, plus contemporaine, devient particulièrement intéressante, car Vladimir Fédorovski nous donne des clés pour comprendre la chute de l'horreur communiste. L'ex ambassadeur béni oui-oui vantant les mérites de la Perestroïka sur le J. T. de 20 heures montre un autre visage. Il fait preuve d'esprit critique, en particulier à l'égard de son ancien maître, Gorbi (Mikhaïl Gorbatchev). Concernant la chute du régime en RDA, Markus Wolf est présenté comme le personnage central. Ceci est d'ailleurs confirmé de façon détaillé dans un ouvrage de Pierre de Villemarest (ancien officier de renseignement) : « le coup d'Etat de Markus Wolf » (chez Stock).
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j'ai retrouvé ce livre dans mon dernier déménagement. Il date de 2010, et aujourd'hui, a un drôle d'écho, après la mort de Gorbatchev En fait j'ai eu l'impression que la vie était plus simple "avant". Avant le covid? Avant cette guerre? Non, avant Putin.

La chronologie à la fin du livre permets de garder ses repères car au début VF passe d'un moment à un autre en suivant les personnages. Les espions étaient pour ou contre, ils étaient simples ou doubles. C'était clair et (relativement) simple.

En 2010 l'auteur nous prévient que Putin va durer et mettre ses volontés en place, sa grande Russie et son concept de l'histoire. Nous y voilà. A-t-il vraiment dit que "tous ceux qui ne regrettent pas l'URSS n'ont pas de coeur.. et que ceux qui la regrettent n'ont pas d'intelligence"? Je crois que c'est à partir de là que tout se complique, vraiment.

Ce bon livre, qui a pris de la valeur avec le temps est un peu désordonné mais très instructif.
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C'est un livre distrayant qui permet d'avoir une vision globale de l'espionnage fait par l'URSS. Ecrit sous forme romancée avec des personnage dont on découvre le caractère, la vie et les choix auxquels ils ont dû faire face. Je recommande ce petit livre à tous les fans d'intrigue et d'espionnage.
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critiques presse (2)
NonFiction
20 octobre 2011
Avec la plume qui le caractérise tant, élégante et nostalgique, Vladimir Fédorovski revient avec verve et passion sur la grande histoire de l'espionnage au XXe siècle au sein de laquelle la Russie occupe une place prépondérante, sinon déterminante.
Lire la critique sur le site : NonFiction
LesEchos
11 octobre 2011
L'ouvrage se présente comme un roman, mais c'est bel et bien un document historique (certains noms ont été modifiés). Vladimir Fédorovski, qui a été diplomate du Kremlin, avait établi, avec le romancier anglais Graham Greene, une liste des espions qui ont changé le cours de l'histoire : il la met ici en scène.
Lire la critique sur le site : LesEchos
Citations et extraits (10) Voir plus Ajouter une citation
Un pacte secret, donc, fut conclu. Du jour au lendemain, des apparatchiks, anciens ministres et hauts responsables des services secrets, se muèrent en banquiers ou en businessmen, devenant propriétaires de secteurs entiers de l’économie. Un nouveau centre du pouvoir était né, disposant de moyens financiers exceptionnels. Les fonctions se pesaient en argent, tout s’achetait et se vendait. Bien entendu, plus ces businessmen étaient proches du pouvoir, mieux se portaient leurs affaires. Vingt milliards de dollars sortirent ainsi illégalement chaque année vers l’Occident entre 1991 et 2000, durant le règne d’Eltsine…
(p. 251)
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Plus tard, le chancelier allemand Helmut Kohl raconta qu’à la sortie d’un diner bien arrosé, en juin 1989, à Bonn, il avait déclaré à Gorbatchev, les yeux dans les yeux :
« Je sais que la réunification de l’Allemagne est très difficile, mais c’est comme notre fleuve, le Rhin, il ne s’arrête jamais. »
Après un court instant d’hésitation, il avait ajouté : « On est prêt à payer. »
Finalement, il proposa 10 milliards de Marks. Le Kremlin en prit 15.
(p. 219)
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Gorbatchev fut donc issu de deux filiations. Celle du KGB qui le choisit pour entreprendre ce que lui-même ne ferait pas (‘glasnost’, ‘perestroika’, etc.) et celle des réformateurs, guidé par Yakovlev, dont l’idée consistait à « prendre le Kremlin pour détruire le système totalitaire ». (Ce dernier me confiait souvent, à l’époque, qu’il fallait « sortir de ce régime criminel qui avait provoqué vingt-cinq millions de victimes ».)
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Ainsi, personne n’ignorait qu’un coup d’Etat se préparait : Eltsine, Gorbatchev, les Américains…
Pourtant, des années plus tard, la question se pose toujours : pourquoi, à l’époque, ont-ils tous gardé le silence sur ce qu’ils savaient ? En réalité, chacun jouait son propre jeu dans cette situation embrouillée, espérant sortir vainqueur au détriment des autres…
(p. 233)
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A vrai dire, sur le plan technique, l’échec de ce coup de force s’explique simplement. Le ministre de la Défense, Yazov, vétéran de la guerre, avait averti les conjurés : « Si vous voulez tirer sur la foule, je ne vous suivrai pas. » Ses chars entrèrent donc dans Moscou sans munitions, privant de facto les putschistes du soutien de l’armée.
(p. 248)
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