C'est en tant que néophyte sur la vie marine, les profondeurs, que j'ai lu ce livre. Tout d'abord, c'est à sa couverture que je me suis intéressé à ce livre. Mais également à son contenu, bien entendu. Tout ce qui traite de la nature me plait. N'y connaissant pas grand chose au milieu marin , je me suis dit que ce livre serait une bonne introduction. Et je dois dire que je confirme cette impression !
C'est avec une aisance pour l'écriture que l'auteur nous présente certaines espèces marines et leurs moeurs. Grace à son expérience en tant que naturaliste et étant plongeur, l'auteur nous accroche directement dans ce voyage vers les profondeurs.
Bourrés de traits d'humour, de jeux de mots, sa façon d'écrire vous aidera à comprendre et apprendre des choses passionnantes sans connaître grand choses au monde marin.
Je me suis véritablement régalé à lire ce livre, ce fut un très bon moment de lecture naturaliste !
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A ne pas manquer pour qui aime la plongée :
De très bons passages notamment sur les mérous, les tortues, les hippocampes et aussi sur l'histoire / les origines de la plongée sous marine, discipline récente finalement.
Les très nombreuses métaphores humoristiques aident souvent à faire comprendre des passages techniques et favorisent la vulgarisation. Cependant parfois l'accumulation de jeux de mots est un peu lassante... On termine en se sentant un peu plus éclairé sur la vie marine et en sachant qu'on s'y "replongera" certainement.
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La pêche moderne est l'exemple le plus parfait d'exploitation non durable ou de ce qu'on peut appeler un gâchis planétaire. Que dirions-nous, dit Jeremy Jackson, un écologiste marin, de chasseurs qui arroseraient les forêts de napalm pour ensuite ne prélever que quelques cuissots sur les cadavres des plus grandes espèces? On hurlerait au scandale, et c'est pourtant à cela que ressemble la pêche d'aujourd'hui. Cela rend presque sympathique le petit pêcheur côtier philippin qui utilise la dynamite pour nourrir sa famille. (page 243)
Quoi de plus frustrant que ces animaux qui s'ingénient à nous donner de sérieux complexes dans tous les domaines. Nous devons nous y habituer et apprendre l'humilité, cette vertu qui nous manque tant.
Les sondes nous ont montré un paysage de Mars aussi riant qu'un chantier d'autoroute. Le mieux que l'on puisse espérer y trouver, c'est la trace d'une bactérie morte depuis longtemps. Les technolâtres qui nous promettent avec enthousiasme qu'un échantillon d'humanité ira 'implanter là-bas, une fois qu'ils auront rendu notre bonne vieille Terre inhabitable, sont des coquins qui me font vomir.
Nul ne conteste que les habitants du récif corallien sont déguisés en berlingots colorés, en travailleurs de la voie publique ou en pèlerins de Woodstock."
Un récif, c'est plein à craquer comme le dernier bistrot ouvert du samedi soir ou les canots de sauvetage du Titanic. (page 16)