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Plaisir de retrouver Mara, mais un peu moins dans ce début de roman qui met du temps à démarrer.
Mara est enfin libre, elle doit continuer à pratiquer le Jeu aussi finement que possible pour conserver sa position et se défendre contre ses ennemis, en particulier les Minwanabi. Plusieurs obstacles vont bien entendu se dresser devant elle et elle devra compter sur le dévouement de ses proches pour rester en vie.
Malgré ce départ un peu mou/mièvre, notamment avec les premiers pas entre Mara et Kevin, le roman trouve enfin son rythme et nous embarque intrigue après intrigue jusqu'au dénouement.
On retrouve cette construction assez classique des romans fantasy de Feist (on sait que ça va bien se terminer pour nos héros/héroïne) mais j'ai pris plaisir à vibrer au fil des aventures de Mara. Au prochain tome !
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“Moi qui ai façonné les Acoma pour en faire la maison la plus puissante du clan Hadama! Je dis que nous forgeons notre propre destin et que nous prenons notre place dans la Roue! Qui ici prétend le contraire?”

***

À présent souveraine des Acoma, Mara n'a d'autres priorités que d'assurer la survie et le renforcement de sa maison. Elle doit faire face à des ennemis chaque jour plus nombreux et affûtés, prêts à tout pour l'évincer du Jeu du Conseil.

Passée d'une génération à l'autre, la guerre de sang qui l'oppose aux Minwanabi ne connaît aucun répit. Depuis la défaite humiliante infligée à son clan, Desio, le nouveau seigneur, est avide de vengeance.

Anticiper et contrer les coups de ses adversaires, faire prospérer son domaine mais aussi protéger son fils, la jeune femme est sur tous les fronts. Heureusement, elle peut compter sur la présence de loyaux conseillers et celle plus inattendue d'un esclave étranger dont elle aura beaucoup à apprendre.

*

Le coup de coeur se confirme avec ce second tome - je suis complètement et définitivement sous le charme. Les auteurs américains Janny Wurts et Raymond Elias Feist ont coécrit une trilogie absolument magnifique. Bien qu'il me reste encore le dernier volet à découvrir, je sais déjà qu'elle laissera une empreinte forte en moi.

Après《Fille de l'empire》,《Pair de l'empire》poursuit la chronique de l'ascension de Mara au sein de l'empire Tsurani. En seulement quelques années, la jeune femme - fine stratège -, a acquis plus de prestige et de renommée pour les Acoma qu'ils n'en avaient jamais eu auparavant. Observée de près, la montée en puissance de sa maison inquiète et attise les inimitiés.

Principalement centrée sur les luttes de pouvoir entre grandes familles et les machinations politiques, l'intrigue prend une direction qui m'a particulièrement plu en introduisant de nouveaux personnages issus de l'autre côté de la Faille. En particulier Kévin, un prisonnier de guerre vendu comme esclave à bas coût. Par sa désinvolture, son regard critique sur la société tsurani (que nous découvrons davantage) , par son génie tactique, il va amener Mara à remettre en cause ses fondements, à repenser le monde dans lequel elle vit et envisager d'autres possibles. Une évolution non sans heurts et tiraillements, très intéressante à suivre.

Espionnage, complots, alliances, tentatives d'assassinat, romance, trahisons, batailles, tous les ingrédients sont réunis pour faire vibrer le lecteur. Les neuf cents pages, à la fois palpitantes et délicieusement immersives, se lisent avec passion. Si vous êtes en quête de dépaysement, amateurs d'univers extrêmement riches et de personnages hauts en couleur, il y a fort à parier que cette série vous séduise, qu'à votre tour vous soyez MARA-boutés!

Un bouquet d'émotions et d'étoiles!
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Deuxième tome, toujours aussi addictif. On retrouve bien sûr Mara et bon nombre des protagonistes de Fille de l'empire, mais on découvre aussi, via un nouveau personnage, le monde des Barbares, le monde des autres, si proches et si différents. le télescopage de deux cultures, de deux morales fait tout le sel de ce tome.
Les guerres font rage, les turpitudes sont légion et les traditions sont parfois mises à mal.
Pour éviter la lassitude, une pause s'impose avant d'attaquer le troisième et dernier tome.
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Suite des aventures de Mara, en demi-teinte : j'ai beaucoup apprécié la réflexion et remise en cause de ses convictions ancestrales lors de ses discussions avec Kevin et sa volonté de faire changer les choses. Mais je me suis cru dans un film américain tellement elle triomphe toujours de toutes les situations, ce qui fait qu'à force, je ne me suis plus inquiétée lors des différents combats qui ont eu lieu. Apres l'intervention du magicien lors du conseil j'ai trouvé les chapitres bien longs alors que certains personnages clés disparaissent du paysage sans explication. J'ai compris en lisant les critiques qu'il y a une autre trilogie de ces auteurs qui complète ces événements. Comme d'autres je me pose la question de ce qui peut lui arriver dans le dernier tome puisqu'elle a déjà hérité du titre honorifique suprême ?
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Il ne m'aura pas fallu longtemps pour avoir envie de découvrir la suite de la Trilogie de l'Empire. le premier tome des aventures de Mara m'avait laissée avec une nette envie d'en savoir plus sur la suite des événements, et Feist ne m'a clairement pas déçue.

Dans ce second tome, nous retrouvons avec plaisir Mara et ses idées originales alors qu'elle se rend au marché aux esclaves pour investir dans l'achat d'esclaves midkemians. Ce premier événement va être à l'origine de bouleversements considérables pour elle comme pour l'Empire, au fil des mois et des années qui vont suivre. Kevin, l'un de ces esclaves, aura un rôle prépondérant dans les changements progressifs de la vision du monde de Mara. le tout sur fond de reprise du conflit avec les Minwanabi, plus déterminés que jamais à détruire les Acoma.

J'ai trouvé le développement des personnages vraiment époustouflant, et notamment pour Mara qui voit petit à petit ses certitudes fondre sous l'influence de Kevin, pour qui elle va développer des sentiments et avec qui elle aura une liaison durant des années en dépit de son statut d'esclave. C'est le choc des cultures entre tsurani et midkemian, et les évolutions que cela va créer auprès de chacun provoquera des bouleversements dans tout l'Empire. Mara et Kevin ne seront pas les seuls à changer au contact de l'autre, toute la maisonnée Acoma subissant des changements à mesure que le temps passe.

Outre les nombreux et intenses complots politiques et les moments de combats épiques, le récit s'attarde aussi sur des moments plus intimistes, où l'émotion est bien présente. La relation de Mara avec Kevin est bien entendu centrale, mais on voit aussi se développer plus encore celle que la Dame entretient avec ses conseillers et son fils. le plaisir de croiser des personnages issus de la Guerre de la Faille, comme Pug, Laurie ou encore les Shinzawaï est également présent. Quant au dénouement, il me laisse franchement me demander quelles nouvelles menaces pourraient se présenter face à Mara, même si j'ai des soupçons qui se portent du côté d'un ancien antagoniste qui rumine de noirs sentiments...

Ce sera avec un grand plaisir que je lirai le dernier tome de la Trilogie de l'Empire, et sans doute sans trop attendre !
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Monde de Kelewan, quelques années après "Fille de l'Empire" : Mara des Acoma dirige son domaine, mais son pouvoir est encore fragile, et surtout elle est entourée d'ennemis. Desio, le nouveau Seigneur Minwanabi, est obsédé par cette jeune femme qui a provoqué la chute de son père — responsable de la mort du père et du frère de Mara — et fait serment auprès du Dieu Rouge d'abattre la famille Acoma. Ce serment détruira sa propre famille s'il échoue, tellement la notion d'honneur est forte à Kelewan. Desio s'avère moins intelligent son cousin, le chef de guerre inflexible Tasio, et il se complaît dans cet entrelacs compliqué du « Jeu du Conseil », euphémisme désignant les complots parfois meurtriers des Seigneurs de l'Empire.

Comme elle a besoin de main-d'oeuvre pour ses champs, Mara achète les esclaves les moins chers de Kelewan : des Midkemiens, guerriers faits prisonniers lors de la guerre avec Midkemia, un monde accessible grâce à un portail multidimensionnel appelé Faille. Parmi eux se trouve Kevin, qui cache sa condition de noble et officier dans son armée, pour ne pas être exécuté. Mais Mara et Kevin sont attirés.

L'univers de Mara est très inspiré du Japon médiéval — avec une touche de Corée et d'Empire aztèque, tandis que celui de Kevin a de nombreux points communs avec le nord de notre Europe. le choc culturel est immédiat, notamment sur la condition d'esclave que Kevin et ses hommes ne supportent pas, alors qu'aux yeux des Tsuranis, l'esclavage est un fait indépassable, résultat de mauvaises actions dans des vies antérieures. Kevin comprend mal mais apprend ce monde où le sens de l'honneur est plus important que celui de la vie, et peu à peu influence Mara et lui suggère des stratégies innovantes à Kelewan.

Ce pavé se lit intensément, grâce à l'immersion dans une culture asiatique où les apparences, codifiées à l'extrême, cachent une injustice et une cruauté communément admise. Monde à la fois enchanteur et implacable, les faux pas entraînent l'humiliation publique ou la mort. le Jeu du Conseil — luttes incessantes entre grandes familles liées par des relations complexes — justifie espionnage, trahisons, meurtres et guerres privées. Et un personnage comme Mara, voulant dépasser les traditions et encouragée en ce sens par Kevin, sait manoeuvrer en coulisse pour obtenir un pouvoir et assurer la pérennité de sa famille.

Un regret toutefois : l'événement majeur du milieu de ce tome, qui entraîne un bouleversement des forces en présence, arrive comme un cheveu sur la soupe. Une magie très puissante qui n'est pas vraiment amenée, alors que jusqu'ici, le surnaturel dans cet univers était léger. Cependant, cette trilogie se déroule en parallèle d'une autre ayant lieu sur Midkemia ("La Guerre de la Faille") : peut-être est-ce expliqué et justifié dans d'autres romans, mais c'est perturbant quand on ne lit que la trilogie de l'Empire.

Il n'en reste pas moins un roman passionnant dans une trilogie qui décrit l'ascension d'une jeune noble manipulant avec un grand art le Jeu du Conseil et contournant les traditions, pour combattre ses ennemis et gagner en influence. Bref, je ne vais pas tarder à lire la suite et fin de cette trilogie, pour connaître le destin de cette héroïne !

Lien : https://feygirl.home.blog/20..
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Avant toute chose je n'ai pas fini ce roman mais je me suis arrêté à la fin du chapitre 16 soit une grosse moitié du livre.
Aussi je ne vais pas faire attention à mes spoils donc faites attention !

Je ne comprends pas comment le tome 2 peut être si différent du tome 1 !
Dans le tome 1 on suivait Mara qui reprend les rênes de son clan. Pour cela elle fait face à des intrigues, complots, et obligation l'entrainant vers le jeu du conseil, pour qu'elle se rende compte qu'elle est douée et aime ça.

Je sais que c'est un spin off de “LA” série de Raymond E. Feist mais il n'y avait pas besoin d'avoir des connaissances pour lire et apprécier le tome 1.
Dans ce tome tout va bien jusqu'à ce que Kevin arrive. A partir de ce moment Mara passe en personnage secondaire et Kevin devient le personnage principal, il est très régulièrement mis en avant face à une Mara qui au mieux acquiesce à tout ce que dit Kevin, au pire est totalement passive et se laisse faire.

On redécouvre la culture des Tsurani vu par les “barbares” et Kevin passe son temps à essayer de rallier Mara a sa façon de penser et lui faire comprendre que c'est la culture Tsurani qui est barbare et pas la sienne. Je n'ai absolument pas retrouvé l'univers décrit dans le tome 1. A la place on a un univers décrit comme les “barbares” pourraient le raconter dans leur monde. Dans ce roman il y a des scènes d'une violence et d'une cruauté qui n'étaient pas du tout présente avant et qui m'ont donné l'impression d'être ajoutées pour donner du sens à ce que dit Kevin. La culture Tsurani est violente et cruelle mais clairement pas au point d'organiser des combats à mort dans une arène juste pour le plaisir du sang ! Cette culture est d'une certaine façon logique et implacable mais absolument pas sadique et chaotique telle qu'elle est décrite ici.

J'ai aussi trouvé qu'il y avait un gros problème de tension dans ce tome. Desio dès le début est décrit d'une telle façon qu'on sait qu'il ne va pas faire long feu et que c'est Tasaio le vrai méchant de ce tome. Malgrès sa description il a fait des actions intelligentes et a mis Mara en déroute pendant plusieurs années, il a juré de tuer tout le clan des Acoma dans une scène de rituelle glaçante. le faire mourir en hors champs tout ça pour coller au récit de la “vraie” série de Raymond ce n'est pas possible.
Surtout que sa mort intervient après la succide rituel d'Almecho qui lui aussi se passe en hors champs pour les mêmes raisons, coller à la vraie histoire de Raymond.

A partir de là je n'ai pas pu continuer, j'ai eu l'impression d'avoir été trahie par le livre. Tout ce qui était bon dans le premier tome a été détruit d'un revers de main pour coller à une autre histoire dont je n'en ai rien à faire. Les méchants sont morts en hors champs ; Mara a été remplacée par un personnage générique de fantasy classique, le récit est passé de fantasy japonaise à fantasy classique et on est spectateur d'un passage d'un autre récit. Je n'ai pas signé pour ça en m'engageant dans cette trilogie et dans ce deuxième tome.

Je ne dis pas que c'est mal écrit, c'est juste à l'opposé de ce que j'étais venu lire et ce que j'ai vécu dans le tome 1
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Le premier volume de "La Trilogie de l'Empire" avait frôlé le coup de coeur. J'avais adoré cet univers de fantasy asiatique, largement inspiré du Japon féodal, cette atmosphère de complot, et l'ingéniosité de Mara, notre personnage principale.

Je n'ai rien retrouvé de tout cela dans ce second opus. "La Trilogie de l'Empire" est censée pouvoir être lue indépendamment de la saga "La Guerre de la Faille", de Raymond Feist. Pourtant dans ce tome, tous les éléments d'importance y sont reliés. Tous les retournements de situation ayant un impact considérable sur la suite des événements sont des péripéties de "La Guerre de la Faille". Outre le fait d'avoir clairement le sentiment de manquer quelque chose, cela fait que les enjeux de l'histoire se pratiquent majoritairement hors-champs.


La romance prend toute la place dans cette suite, au détriment des complots et des manoeuvres intelligentes tant appréciés dans le premier volume. Et cette romance, parlons en ! Je l'ai trouvé personnellement très dérangeante. Elle est censée mettre en scène un couple issu de cultures différentes, parvenant à déconstruire leurs stéréotypes respectifs de par la force de leurs sentiments. Mais en réalité, cela m'a paru maladroit : la relation se construit sur des rapports de domination, les deux personnages n'ont aucun dialogue vraiment profond, il nous est juste précisé presque une fois par chapitre qu'ils ont des ébats passionnés. Ce qui fait que nous sommes sur une "grande histoire d'amour"... très creuse, finalement. Je ne me suis aucunement sentie émue par les fluctuations de cette relation, qu'en plus de ça j'ai trouvé lourde et prévisible.


La famille Minwanabi, la grande menace pesant sur Mara, m'a donné l'impression d'avoir de "menace" que le nom. J'ai eu un espoir avec l'introduction d'un nouveau personnage, présenté au départ comme étant calculateur et intelligent. J'espérais un adversaire de la même envergure que Mara, capable de lui faire face, de lui donner du mal. Et plus l'avancée dans l'intrigue se faisait, plus grande était la désillusion.

D'ailleurs, en parlant des Minwanabi, les comparaisons constantes entre Desio "gros et stupide" et Tasaio "mince et intelligent" à presque chaque chapitre étaient difficiles. Je sais que le roman a plus de trente ans, mais les allusions grossophobes toutes les cinq pages, où tous les ennemis sont systématiquement obèses et simplets, c'étaient vraiment problématiques.

Enfin, parlons de Mara. La brillante, intelligente Mara, virtuose du Jeu du Conseil. A grand regret, une fois encore, nous n'avons rien de tout ça. Elle me paraît presque absente, durant tout ce tome, éclipsée par Kévin. Il faut attendre d'avoir dépassé les vingt chapitres, sur 27, pour qu'elle commence à concrètement entreprendre des actions offensives plutôt que d'être dans l'attente ou de jouer le jeu des autres. Et même là, j'ai trouvé que ces manoeuvres manquaient d'ampleur. Les quelques bons mouvements d'échiquiers sont purement des coups de bluff, ne menant à rien. Mara est systématiquement sauvée par l'intervention d'un tiers, et cela en devient presque frustrant.

Cette suite semble vouloir faire prendre une nouvelle direction à l'histoire ; plutôt que de se concentrer sur les complots et les machinations du Conseil, les auteurs semblent souhaiter déconstruire les traditions, les remettre en cause pour créer un ordre nouveau, uni. C'est un choix scénaristique qui, personnellement, ne m'aurait pas dérangé, si on ne me l'avait pas introduit de toutes les manières précédemment citées.

Si je devais trouver un point positif à ce second tome, ce serait d'avoir rendu les personnages un peu plus "humains", là où dans le premier volume l'impassabilité Tsurani prenait systématiquement le dessus. le fait d'observer les évènements à travers d'autres yeux que ceux de Mara aide également dans cette entreprise.

J'ai tenu à aller au bout de l'ouvrage, mais celui-ci fut pour moi laborieux et décevant, au point qu'il m'aura pris un mois complet, ce qui est très long selon mes habitudes de lecture. Je ne suis pas sûre de lire le troisième et dernier tome, dont l'issue me paraît malheureusement déjà assez prévisible.
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J'ai dans un premier temps adoré ce livre qui est une digne suite du premier tome.
Mara est un personnage complexe et passionnant et j'adore le coté "politique" des intrigues mais sans oublier notre petite dose d'action.
Alors pourquoi "seulement" 3 étoiles (et j'ai hésité avec 2) ?
Pour etre honnete, plus j'avancais le livre plus je m'ennuyais et j'ai eu du mal a finir le tome.
Le gros probleme de cette saga c'est qu'elle est trop previsible et en aucun moment je n'ai été surpris par la tournure des événements. bref, ca donne l'impression de voir un épisode de l'agence tous risques avec Mara jouant le role de Hannibal Smith nous citant a la fin de l'épisode sa célébre phrase "J'adore quand un plan ce déroule sans accroc"...
Tout ca pour dire que je n'arrive pas avoir "peur" pour les personnages et les enjeux qui sont dantesques ont aucune saveur car je connais la fin avant de la lire...
C'est peut etre severe de ma part, car c'est un livre tres bien écrit, avec un univers tres fourni et des personnages plutot bien exploités mais j'ai l'impression que Mara joue "le grand jeu" en mode "facile" et sur 200-300 pages c'est peut etre pas trop génant mais sur 900 c'est clairement redondant...
Pour finir, je ne sais pas si je vais me lancer sur le tome 3.
j'ai vu que c'était encore un pavé et j'ai peur de perdre encore mon temps meme si j'ai envie de continuer a suivre les personnages car malgre tout je me suis attaché a eux.
Le probleme c'est que j'ai aucun doute que l'on va perdre peut etre un voir deux personnages importants mais que Mara et sa famille monteront sur la plus haute marche de l'empire en faisant surement tomber l'ordre quasi divin des "tres puissants" qui malgré leurs pouvoirs incroyables tomberont dans le panneau d'un des plan diabolique de Hannibal Smith...euh non je veux dire Mara ;) (on aura peut etre le retour de son bien aimé pour faire encore plus cliché...)...
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Ah, Mara !
Une main de fer dans un gant de velours. Une féministe dans une société patriarcale. Une non-conformiste dans un monde figé par de vieux préceptes où l'honneur se situe au-dessus de la vie, où la prédestination oblige les hommes à accepter leur sort. Une fleur bleue au milieu de brutes sanguinaires. Une vraie guerrière dissimulée derrière une authentique fragilité. Une femme exceptionnelle qui suscite d'indéfectibles fidélités.
Mara a le goût du risque. Elle met nos nerfs à rude épreuve quand sur un pari risqué, une intuition périlleuse, elle risque de tout perdre, et finit par emporter la mise à la toute dernière seconde, laissant derrière elle toute une flopée de morts et d'ennemis anéantis…
Mara est toujours en mouvement quand ses adversaires les plus acharnés demeurent pétrifiés dans leurs vieilles croyances et leurs certitudes surannées. Elle parvient à les vaincre parce qu'elle observe sa propre culture à travers d'autres regards. Mine de rien, cet excellent livre de fantasy est aussi un hymne à la diversité.
Il faut tout le talent de Janny Wurts et de Raymond E. Feist pour nous faire croire qu'un tel personnage puisse survivre plus d'une semaine au milieu de toute cette haine, de ces pièges tendus sournoisement, et de ces longs couteaux ; qu'elle parviendra à les vaincre tous, un par un, méthodiquement, pour finir par se rapprocher de la Lumière du Ciel, le Dieu Vivant qui règne sur cette étrange terre.
Un second tome plein de drames, de fureur et de sang. Un second tome où l'on trouve l'amour, le vrai, là ou personne ne l'attend. Il tient toutes ses promesses et ne nous laisse aucune seconde de répit.
J'ai lu ce livre en commun avec mon amie Siabelle. Une nouvelle fois, Mara nous a bien faits peur dans ses entreprises risquées. Comme les nuits de Mara nous ont paru longues, à tous les deux ! Je vous invite à lire son billet.


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