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EAN : 9782355236648
266 pages
Editions Jets d'Encre (01/07/2022)
2.88/5   4 notes
Résumé :
Frédéric, colonel de gendarmerie à la retraite, revient sur les lieux de son enfance pour y faire une sordide découverte : le père Jean-Marcel, un homme qu’il a bien connu, vient d’être assassiné. Bien qu’il ne soit plus en service, les événements qui entourent la mort de cet homme que tout le monde semblait pourtant estimer et apprécier poussent progressivement Frédéric à s’intéresser de très près à l’affaire et à se mêler à l’enquête afin d’obtenir le fin mot de c... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (3) Ajouter une critique
La double chronique de Collectif Polar
Le chat pitre de Sophie
Difficile de parler de ce livre, un premier roman, une quatrième de couv qui m'a mis l'eau à la bouche. Mais je pense que l'eau à laissé place à un vin, certes de bonne qualité, vu le nombre de grands crus cités dans ce livre, m'a aussi laissé un gout des nombreux plats décrits et expliqués en détail, mais aussi et surtout un gout amer d'incompréhension.
Les paragraphes sont redondants, je ne compte pas le nombres de fois où Frédéric, le commandant téléphone à ses différents correspondants pour savoir s'il peut passer, ou s'ils peuvent se voir. le nombres de marques citées : Seiko, Nissan, Jaguar, Audi, visa … J'en passe et des meilleurs.
Le nombres de personnages (environ 40), pour une histoire où seul une dizaine de personnages sont essentiels, des scènes sans importance qui n'ont pas de liens avec l'histoire.
À cause de tout cela je ne suis pas arrivée à rentrer dans ce policier qui avant tout raconte la confrontation d'un ancien commandant de gendarmerie avec un groupuscule terroriste.
Bref, comme vous l'avez compris, ce livre n'a pas été une lecture qui me convenait, ni que j'ai appréciée. Encore une fois cela ne reste que m'on humble avis.
Les gouts et les couleurs… 🙂

Les missive de Fanny H pour Collectif Polar
Frédéric, gendarme à la retraite, apprécie les belles voitures notamment de collection. Il possède une jaguar type E et fait parti du club des vieux carrosses. Durant sa vie professionnelle, il a passé de nombreuses années en Afrique.
Le père Jean-Marcel, de Notre Dame de Bétharram dans les Pyrénées-Atlantiques, se fait assassiner d'une balle dans le dos lors d'une promenade à vélo.
Après un voyage en Syrie, au Mali puis de retour en France, Chafik a monté sa cellule.
Que cache la mort de l'ecclésiastique ? Frédéric arrivera-t-il à aider ses anciens collègues ?
Jean-Philippe Felder a choisi un sujet important, celui du terrorisme et donc synonyme de guerre de religions. On ressent que l'auteur, de part son ancienne profession de gendarme, a souhaité nous faire part de ses connaissances.
Cependant, l'histoire ne m'a pas emmené comme je l'aurai souhaité dès le départ. J'ai trouvé quelques répétitions, un peu trop de détails comme le menu complet d'un repas revenant plusieurs fois, que je n'ai pas trouvé nécessaire mais plutôt au détriment de l'intrigue. Il me manque le ressenti du personnage, ses pensées, sa description psychologique, bref un peu plus de sentiments liés à l'enquête. L' écriture est carrée et cadrée, peut-être un peu trop pour moi.

La chapelle Lestelle Bétharram est bien réelle, elle se situe à environ quinze kilomètres de Lourdes. C'est un sanctuaire qui possède de nombreuses toiles de la vie de Jésus. Il existe également les grottes de Bétharram qui s'étendent sur plus de huit kilomètres.

Jean-Philippe Felder doit avoir énormément de choses intéressantes à nous raconter. Et il peut faire vivre à son personnage plein d'enquêtes palpitantes.


(Merci aux éditions Jets d'encre)
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😊 A la découverte de 😊
Le chemin de la rédemption de Jean-Philippe Felder
Jet d'encre éditions

Frédéric n'a pas remis les pieds dans ses Pyrénées natales depuis dix ans, mais ce rassemblement de passionnés de belles voitures est l'occasion idéale de s'y rendre au volant de sa jaguar entièrement restaurée.
Officier de gendarmerie à la retraite, il va se retrouver plongé dès son arrivée dans son ancien métier avec la découverte d'un religieux qu'il a bien connu, assassiné sur le bord de la route.
Rapidement l'enquête prend la direction d'un acte terroriste. Frédéric se retrouve malgré lui aussi entraîné dans la tourmente.

D'un simple meurtre commis en France, nous allons nous retrouver sur la piste d'un réseau terroriste à dimension internationale. Nous allons suivre, étape par étape, heure après heure la mise en place des actions visant à intercepter et stopper le groupe. de Paris à la Côte d'Ivoire, en passant par l'Espagne et le Maroc, c'est une coordination internationale sans faille qui va se mettre en place. Mais le réseau criminel est organisé et possède de nombreux alliés. Démanteler tout le réseau ne va pas s'avérer simple.

Un roman intéressant, très précis, mais qui manque un peu de tension au final du fait de nombreux passages très descriptifs sur des faits tels que des repas ou autres. Ça nous permet de nous plonger complètement aux côtés des personnages dans leur environnement, mais ça casse aussi le rythme de l'action en cours.

📖 Retrouvez ce livre par ici https://www.jetsdencre.fr/le-chemin-de-la-redemption-_r_45_i_1501.html
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Le commentaire de Carole :
Frédéric, adepte de voitures anciennes et colonel à la retraite de gendarmerie, se retrouve dans les Pyrénées, il n'y avait pas mis les pieds depuis dix ans. Connaissant bien le Père Jean-Marcel, il veut aller à sa rencontre pour le saluer. Au même moment, il apprend qu'il vient d'avoir un accident de vélo. Il se rend sur place pour découvrir l'accident qui en fait, semble être un meurtre déguisé. le vélo est totalement démoli, mais Frédéric s'aperçoit que Jean-Marcel a été atteint d'une balle au cou. Déformation professionnelle, Frédéric tente de s'impliquer un peu en s'adressant au commissaire. Parallèle à ce drame, on soupçonne que Jean-Marcel a été tué par un gang de terroristes dont Chalik fait partie. Ils se spécialisent dans le trafic de drogue, et Jean-Marcel, aurait été présent à un endroit où il n'aurait pas fallu. Beaucoup, mais vraiment beaucoup de monde s'imbriquent dans cette histoire, que ce soit Christiane l'amoureuse d'occasion de Frédéric, le garagiste complice de l'entreprise terroriste, Jean-Paul et Chantal, des amis de Frédéric pour ne nommer que ceux-ci, on en devient un peu mélangé. À mon avis, l'histoire est très bonne, l'auteur nous amène sur une zone inconnue pour enfin découvrir que nous n'étions pas sur le bon chemin. On se demande longtemps pourquoi Jean-Marcel a été assassiné. Les détails sont très nombreux, le nom des rues est redondant surtout qu'ils sont difficiles à retenir, les marques de voitures sont toutes nommés, elles y passent toutes et que dire des mets dégustés dont l'énumération est interminable. À mon goût, j'aurais apprécié plus de développement sur le suspense, ce qui m'aurait davantage captivé dans le roman. J'ai trouvé, malgré tout, que l'histoire avait beaucoup de potentiel, j'ai aussi aimé l'organisation bien ficelée des terroristes, leurs fausses identités font en sorte qu'ils sont difficiles à démasquer ainsi que le lien qui les relie à Jean-Marcel.
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Citations et extraits (18) Voir plus Ajouter une citation
Il alluma la télévision et tomba sur l’édition nocturne des actualités régionales. Il sursauta en voyant que les nouvelles allaient très vite. Le commentateur évoquait le crime de Lestelle-Bétharram et la chaîne, outre des images lointaines des lieux, diffusa une interview du procureur de la République de Pau. Ce dernier, responsable de l’action publique, avait à ses côtés le lieutenant-colonel Jérôme. Le magistrat, d’un ton solennel mais très professionnel, indiqua que l’autopsie avait révélé que la victime, en l’occurrence le père Jean-Marcel, avait succombé à la suite d’un coup de feu de fort calibre tiré a priori dans le dos. Il précisa ensuite qu’il allait demander l’ouverture d’une information. Certes la délivrance d’une commission rogatoire allait permettre aux enquêteurs saisis d’effectuer, sous la responsabilité du juge d’instruction, tous les actes utiles à la manifestation de la vérité. Cette affaire avait fait grand bruit dans la région, et plusieurs personnes, dont le père Dominique, avaient été brièvement interviewées. Elles étaient sous le choc, et évoquaient la personnalité de Jean-Marcel, lequel selon elles ne pouvait avoir d’ennemi.
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— Je note, mon colonel. Au fait, auriez-vous connaissance, par hasard, de menaces dont le père Jean-Marcel aurait été l’objet ?
— Je ne suis pas au courant de telles dérives. J’ai vu le père Jean-Marcel vivant pour la dernière fois l’an dernier à la même époque. Nous avons échangé principalement par mails. Je sais qu’il a, par le passé, beaucoup bourlingué, si je peux me permettre. Outre la Côte d’Ivoire, où j’ai fait sa connaissance voici une quinzaine d’années, je sais qu’il a été détaché notamment comme aumônier militaire auprès des forces françaises au Mali ; il est allé jusqu’à Tombouctou et à Gao au moment où ça chauffait. Je sais également qu’il s’est retrouvé à un moment donné en Amérique du Sud, au Paraguay, pour être plus précis. Par ailleurs, il m’avait parlé d’un poste qu’il avait occupé à Rome, pour assurer les liaisons avec le Vatican.
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Dévisageant alors Frédéric avec une certaine insistance, le lieutenant-colonel Jérôme lui dit :
— Il me semble vous avoir aperçu ou vu quelque part... Je crois que c’était lors d’un reportage télévisé, mais voici déjà quelque temps.
— Ne cherchez pas, camarade, renchérit Frédéric, je suis colonel de gendarmerie moi aussi, mais à la retraite. J’ai, au cours de ma carrière, dirigé comme vous une unité de recherches. C’est sans doute pendant cette affectation que vous m’avez vu sur un média national, et ce, voici environ une quinzaine d’années, lors d’un reportage consacré aux enfants disparus.
— Ah oui, ça y est, je me souviens ! Vous êtes le colonel Frédéric. À l’époque, j’étais jeune lieutenant, et je revois bien maintenant votre prestation et les questions embarrassantes d’un journaliste d’investigation.
Vous vous en étiez sorti avec brio !
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IL se doucha, se rasa de prés et adoucit le feu du rasoir avec son parfum préféré, Eau sauvage de Dior… On frappa à la porte de la chambre ; c’était le room service qui apportait le plateau sur lequel était disposé le petit déjeuner.
Frédéric se rassasia d’un œuf à la coque, d’une tranche de jambon blanc, de pain, de beurre et de confiture d’abricots. Il avala ensuite une tasse de café au lait et un verre de jus d’orange pressée.
Puis, il boucla sa Delsey trolley, et descendit à la réception. Il régla la facture de l’hôtel à l’aide de sa carte Visa premium avant de rejoindre le parking, le jaguar rutilant l’attendait.
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À cet instant, un camion blanc portant l’inscription « Identification criminelle » arriva sur les lieux. Trois gendarmes en descendirent. L’un d’eux saisit un rouleau de rubalise jaune estampillée « Police technique et scientifique – Ne pas franchir » pour aller remplacer celle banalisée qu’avaient installée auparavant leurs camarades de la brigade locale. Les deux autres venaient d’enfiler chacun une combinaison blanche, qui les couvrait des pieds à la tête. Ils prirent dans le camion deux mallettes et se dirigèrent vers la bicyclette demeurée sur place. Le troisième, s’étant vêtu comme ses camarades, portait un appareil photo et commença à prendre une multitude de clichés allant du plus loin au plus près de la scène de crime. Ses deux collègues effectuaient quant à eux des prélèvements minutieux, tant sur le vélo de Jean-Marcel que sur le terrain environnant immédiat.
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