HAKA:
Noir, glauque, violent et lyrique.
Un récit sombre et épique
Où se mêlent souffrance, vengeance
Et ancestrales croyances.
Flic veuf et drogué,orphelin d'enfant,
Une vie malmenée…un avenir sanglant.
Métis maorie au coeur creux
Enfanté par
Caryl Ferey,
Jack Fitzgerald, héros fiévreux :
Perdu, bloqué dans son passé.
All blacks dansant la mort,
Moisson de métaphores,
Ferey chante la noirceur
Pour nous, lecteurs-voyeurs.
Un tel roman sans espoir
N'inspire que tristesse et noir.
Et pourtant c'est de douceur
Dont je veux être l'auteure.
Des rimes exorcisant l'enfer
D'un tel roman. du moins j'espère...
UTU :
Dans la famille « flic torturé, désabusé, écorché, etc » je demande Paul Osborne !
Suite directe et sans temps morts de «
Haka », «
Utu » confirme le net penchant de
Caryl Ferey pour le violent et le sanglant et plonge le lecteur dans les eaux sombres et boueuses d'une Nouvelle-Zélande ivre de vengeance.
Et justement, en langage Maorie,
Utu est un principe de vengeance et
Caryl Ferey a le talent de créer des personnages drogués à la vendetta, dopés à l'adrénaline et défoncés à la colère. Une colère qui détruit tout sur son passage, même l'amour. L'amour que Paul Osborne cherche avec l'énergie du désespoir, un jusqu'au-boutiste roulant à la passion et flirtant avec la mort.
A l'instar de Fitzgerald dans
Haka, Osborne survit plus qu'il ne vit. Semblable dans l'amour perdu et la destruction, se nourrissant de solitude et de paradis artificiels, Paul Osborne court et se drogue, véritable anti-héros à la mode
Ferey.
Moins lyrique que
Haka mais tout aussi sanguinaire, le style
Ferey se veut noir, pessimiste et déconseillé aux âmes sensibles et dépressives. Un tableau mortifère de ce que peut enfanter l'âme humaine, sur fond de mythologie ethnique et de tatouages tribaux. Une oeuvre unique et dérangeante, à lire absolument.
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