Dans le bruyant silence du littoral, je disparais. Je m’efface du monde pour devenir le monde. Je m’approprie tout et tout s’approprie de moi. Ce qui me sépare des choses succombe. J’habite ma poitrine qui monte et descend. Je ralentis ma substance entière et me forge une nouvelle demeure. Je m’achève d’avoir besoin de mon cœur, de mon sang, de mes pensées. Je suis une créature de l’air, une pierre de terre, une nageoire de mer. Je porte en moi tout mon règne. Je ne... >Voir plus