Deux innocents

« Claire va lire dans son lit tandis que Marc regarde la télévision. Adrien se couche pour ne pas être fatigué le lendemain. » (p. 69)
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Bond de quarante-huit ans en arrière : impression de retourner chez Milène, Bruno, Capi, connus (et aimés) via 'Mico mon petit ours' (André Mareuil), mon manuel d'apprentissage de lecture de CP.
Pa-pa fu-me la pi-pe.
Ma-man pè-le une po-mme.
Si-mone câ-line Ca-pi.
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Je continue un peu, poursuis jusqu'à la page 75, me demande ce qui ne va pas entre ce livre et moi depuis le début : je suis dessus depuis quinze jours, et je trouve toujours que Claire est parfaitement niaise et que tout sonne faux dans cette classe de jeunes adultes en difficulté, où elle enseigne avec un merveilleux sens de l'empathie et une patience "hors normes" (à ce propos, voir plutôt le film homonyme d'Olivier Nakache & Éric Toledano, 2019).
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J'attendais beaucoup de ce roman, Alice Ferney est quand même la talentueuse auteure de ♥ 'Grâce et dénuement' ♥ (merci Esther), 'Le ventre de la Fée', 'Les Autres'... pas simplets comme ces 'Deux innocents'.
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Je vais voir sur Babelio si cet agacement est partagé. Non, semble-t-il : une moyenne de 3.78 sur 274 notes, et sur les 56 avis rédigés à ce jour, seulement 1 à 1 étoile, et 1 à 2/5. Mais là bim, méchant spoil, encore pire qu'une 4e de couv' ratée. :-(
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J'abandonne cette lecture (p. 75/300) : pas envie de continuer à supporter la mollesse bonnasse de Claire, ni d'affronter ce rebondissement et ses conséquences.
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< emprunt médiathèque, ouf >

La seule et unique chose qui ait un intérêt dans ce livre se trouve dans les mots de Gabrielle Russier… Ensuite, dès la première page on sent la niaiserie prendre le relais et ce jusqu'à la dernière page. L'écriture est plate, sans émotion. le sujet est pourtant grave, très en vogue aussi depuis quelque temps. Ici, il est traité comme un vulgaire commentaire sur un quelconque réseau social, il faut bien lénifier, formater et caresser le lecteur naïf dans le sens du poil.