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Citations sur L'amie prodigieuse, tome 2 : Le nouveau nom (366)

Il expliqua que le problème des jeunes, c'était qu'ils ne savaient ni se regarder ni examiner leurs sentiments avec objectivité.
"On peut se regarder dans un miroir, répliquai-je, ça c'est objectif.
- Un miroir ? Mais c'est la dernière chose à laquelle on peut se fier !"
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"Qu'est-ce que cela pouvait bien me rapporter de devenir une autre ? Je voulais rester moi-même, liée à Lila, à notre cour d'immeuble, à nos poupées perdues, à Don Achille et à tout le reste ! C'était indispensable pour que je puisse ressentir intensément ce qui m'arrivait. En même temps, il est difficile de résister aux changements, et malgré moi je me transformais plus pendant cette période que lors de mes années à Pise."
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Dans le monde, tout était équilibré et tout était risque : celui qui n'acceptait pas de prendre des risques et n'avait aucune confiance dans la vie dépérissait dans un coin.
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« Ce n'était qu'une question d'argent, Lila. Maintenant tout a changé, tu es beaucoup plus belle que la jeune fille en vert. »
Mais je pensai : ce n'est pas vrai, je te raconte des mensonges. Dans l'inégalité il y avait quelque chose de beaucoup plus pervers, et maintenant je le savais. Quelque chose qui agissait en profondeur et allait chercher bien au-delà de l'argent. Ni la caisse des deux épiceries ni même celle de la fabrique ou du magasin de chaussures ne suffisaient à dissimuler notre origine. [...] Ça, moi je l'avais compris, et il y avait donc enfin quelque chose que je savais mieux qu'elle : je ne l'avais pas appris dans ces rues mais devant le lycée, en regardant la jeune fille qui venait chercher Nino. Elle nous était supérieure, comme ça, sans le vouloir. Et c'est ce qui était insupportable.
(p. 147-148)
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L'appartement était très grand et toutes portes ouvertes, les pièces étaient lumineuses, les plafonds très hauts et décorés de motifs floraux. Je remarquai surtout qu'il y avait des livres partout, il y en avait plus dans cette maison que dans la bibliothèque de mon quartier, des murs entiers étaient recouverts jusqu'au plafond.
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Depuis l'enfance, nous avions vu nos pères frapper nos mères. Nous avions grandi en pensant qu'un étranger ne devait pas même nous effleurer alors qu'un parent, un fiancé ou un mari pouvaient nous donner des claques quand ils le voulaient, par amour, pour nous éduquer ou nous rééduquer.
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- Ne lis pas les livres que tu ne peux pas comprendre, ça te fait du mal.
- Beaucoup de choses font du mal.
- Tu n'es pas heureuse ?
- Bof.
- Tu étais destinée à faire de grandes choses !
- C'est ce que j'ai fait : je me suis mariée et j'ai eu un fils.
- Ça, tout le monde en est capable.
- Eh bien, je suis comme tout le monde.
- Tu te trompes !
- Non, c'est vous qui vous trompez ! Vous vous êtes toujours trompée !
- Tu étais malpolie quand tu étais petite et tu l'es encore.
(p. 449)
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On ne voulait pas d'elle. On ne voulait rien savoir de ce qu'elle était. Ce soir-là, elle avait compris pour la première fois que sa vie, ce serait pour toujours Stefano, les épiceries, le mariage de son frère et de Pinuccia, les bavardages avec Pasquale et Carmen et la mesquine guerre contre les Solara. [...] Là, pendant toute la soirée, elle s'était sentie définitivement perdue.
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Depuis l’enfance, nous avions vu nos pères frapper nos mères. Nous avions grandi en pensant qu’un étranger ne devait même pas nous effleurer alors qu’un parent, un fiancé ou un mari pouvaient nous donner des claques quand ils le voulaient, par amour, pour nous éduquer ou nous rééduquer. P 67
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"Dans le monde, tout était équilibre et tout était risque : celui qui n'acceptait pas de prendre des risques et n'avait aucune confiance dans la vie dépérissait dans un coin."
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