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4,11

sur 3491 notes

Critiques filtrées sur 3 étoiles  
18/05/2018: Dieu qu' ct long et repetitif... pas nécessaire celui-ci! quoi? lila m aurait manipulée ?...
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Si le premier tome évoque l'enfance de Raffaella Cerullo (Lila, Lina) et d'Elena Greco jusqu'à leur adolescence, le deuxième tome évoque leurs vies entre l'adolescence et le mariage de Lila à l'âge de 16 ans, un mariage qui va tourner à la catastrophe. le troisième tome narre le départ d'Elena Greco pour suivre des études à Pise (c'est celle qui fuit) alors que Lila reste à Naples où le mariage opulent avec l'épicier Stefano va sombrer corps et biens (celle qui reste).

Le quatrième tome va couvrir les 30 dernières années de l'amitié des deux femmes et les épreuves seront terribles pour les deux amies.

Lila est restée à Naples et a connu la misère après la séparation d'avec Stefano, elle a été souvent agressée, vilipendée, mal comprise, mais elle s'est battue jusqu'à ses dernières forces et a réussi à monter une affaire d'informatique qui marche bien avec Enzo, un homme qui lui est dévoué mais qu'elle n'aime pas (elle n'aime personne au sens conventionnel, même pas Elena je crois !). Quant à Elena, après avoir fait un mariage bourgeois et fréquenté un milieu intellectuel digne de son niveau d'études, elle va tout plaquer pour un amour de jeunesse (Nino Sarratore) et revenir à Naples où elle renouera avec la conflictuelle Lila. Les deux femmes, à 36 ans, vont retrouver le chemin de l'affection, elles si différentes en tout et pourtant si proches. Ce qui va les rapprocher est la maternité car elles auront un enfant à quelques semaines d'intervalle, Lila avec Enzo et Elena avec Nino, l'érudit devenu politicien, tellement inconstant.

La narratrice de leur histoire est Elena, nous ne connaitrons jamais le fond de la pensée de Lila qui cache bien son jeu et agit en conséquence, c'est au lecteur de se faire une opinion…

Ce qui rend cette saga prenante, je trouve, c'est que cette amitié est fort complexe. Comme le lecteur arrive à connaitre les deux femmes d'assez près et pendant des années, on a l'impression d'incursionner au plus profond d'elles mêmes et là, nous découvrons des personnalités qui baignent dans une humaine contradiction; c'est là la richesse de cette saga, je trouve. Ce sont des personnalités assez fortes, et Lila bien plus forte qu'Elena : car elle la domine (et Elena la craint), elle commande tout le monde, elle surveille chaque personnage du quartier avec ses yeux réduits à des fentes (comme un reptilien).

Et au-delà de l'amitié entre Lila et Elena il y a dans cette tetralogie beaucoup d'autres choses, comme le rôle que joue l'éducation, le fond politique de l'inestable Italie, le tremblement de terre de 1980, les effets de la drogue sur le quartier et leur famille, la Camorra omniprésente, la violence dans les rapports entre les gens, les positionnements sur la condition des femmes et de la féminité venant de l'instruite Elena (…j'avais observé chez ma mère et chez les autres femmes les aspects les plus humiliants de la vie familiale, de la maternité et de l'asservissement aux mâles. Je dis que, par amour d'un homme, on pouvait être poussée à commettre n'importe quelle infamie envers les autres femmes et envers ses enfants, page 56).

Elena est accaparée par son travail d'écrivain et néglige beaucoup ses filles. On dirait qu'elle se cache derrière ce travail afin de ne pas faire face à beaucoup d'autres choses. Lila est beaucoup plus frontale et rencontre aussi des situations bien plus dramatiques à vivre.

Il y a dans ce livre un évènement tellement dramatique que la situation pour Lila devient presque inénarrable et cette condition va déterminer la descente aux enfers de Lila qui sera, pour une fois, anéantie. Elle va s'éclipser de la narration et on se souvient que la saga débute avec la disparition de toute trace matérielle de Lila et qu'Elena se décide à écrire leur histoire…

Une fresque qui laisse KO d'émotions, avec des personnages desquels on a du mal à s'en séparer. Tout ceci est à rattacher au style d'écriture très direct de l'écrivaine avec des bouleversements permanents au sein de la narration. Une des publications récentes qui m'aura le plus interpellé.

C'est une tétralogie napolitaine qui connait un succès mondial dont ce roman est le dernier volet. Il s'agit d'une saga d'environ 1700 pages autour de l'amitié entre deux filles d'origine modeste dans le Naples de 1958. Une adaptation pour la télévision est en cours à Naples dans le quartier du Rione Lizatti qui aurait servi de cadre à cette saga. Il y aura 4 saisons de 8 épisodes; la France aurait acquis déjà des droits via Canal +.
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C'est avec plaisir que je me suis replongée dans l'histoire de ces deux amies, Elena et Lila, et dans cette ambiance italienne... Mais à partir du moment où elles se retrouvent à Naples, je me suis ennuyée, je trouvais que cela tirait en longueur, j'ai continué ma lecture car je voulais connaître la fin qui m'a déçue également. Je pense que c'était le tome de trop.
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page 73. J'avance péniblement tant l'ennui s'installe à mesure que je découvre ce 4ème tome. J'hésite à l'abandonner après m'être enthousiasmée pour "L'amie prodigieuse", avoir été intriguée par "Le nouveau nom", plus réservée enfin à la lecture de l'avant dernier tome "Celle qui fuit...". Baisse d'intérêt qui semble se confirmer. Dois-je me forcer quand tant d'autres ouvrages me tentent ? Parfois, la persévérance est payante et on se dit que le miracle existe... Faut-il y croire cette fois encore ?
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Enfin, nous avons le fin mot de cette histoire d"amitié improbable. Lila est toujours aussi antipathique et Lena toujours sous sa coupe. Mais la plume de l"auteure est telle qu"on va jusqu"au bout.
Pas le livre du siecle mais un bon moment de détente.
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J'ai lu avec beaucoup de plaisir les trois premiers tomes d'une Amie prodigieuse. Comment ne pas s'attacher à Lenú et à Lila!

Ceci dit, je dois toutefois avouer, à mon grand regret, que je n'ai pas aimé le quatrième. Je m'en suis lassée assez vite.

Les 250 premières pages, soit la moitié du roman, sont sans intérêt particulier. Les états d'âme d'Elena ont fini par m'exaspérer. Une centaine de pages auraient suffi pour faire le tour de cette première partie qui foisonne de détails inutiles quant à la relation amoureuse d'Elena et Nino et de sa rupture avec Pietro, et où Elena se révèle une personne tellement centrée sur elle-même que c'en est assommant.

Ecrit au passé simple, le style demeure cependant élégant, les phrases s'enchaînent souples et fluides.

Le roman a pour sous-titre l'enfant perdue. Or je n'ai pas compris pourquoi cela puisque le kidnapping de Tina - la fille de quatre ans de Lina - ne se voit pas accordé toute l'importance qu'il devrait revêtir.

Lenù écrit: « Je suis incapable de raconter la douleur de Lila. » Et encore: « Mais la souffrance qui en dériva, je ne la connais pas suffisamment, et ne puis l'imaginer. »

Lenù ne dit rien non plus des répercussions psychologiques de ce drame dans sa propre vie et celle de ses trois filles. Pas un mot. J'ose croire que la disparition de la petite fille de sa meilleure amie a dû l'ébranler, mais l'auteure a préféré ne rien en dire. Cela m'a beaucoup déçue. C'est pour moi une lacune qui a eu pour effet d'accentuer mon désintérêt pour les personnages du récit, lequel finit par ressembler de plus en plus à un compte rendu journalistique sans résonance affective.
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Et voilà, j'ai terminé la série de l'Amie prodigieuse dont j'ai nettement préféré le tome 1 aux autres. le tome 4 est celui que j'aime le moins, celui que j'ai trouvé le plus répétitif, le plus ennuyeux et celui qui contient le plus d'incohérences. le début m'a particulièrement déplu : j'ai trouvé Elena insupportable, et sa relation avec Nino, faite de disputes et de réconciliations incessantes est vraiment très lassante...On revient des dizaines et des dizaines de fois sur les coups de téléphones, les rendez-vous, les trajets, les mots prononcés, regrettés, re-prononcés, re-regrettés... c'est interminable et inutile. Personnellement j'aime lire des romans qui me permettent de m'évader, donc me retrouver pendant 500 pages dans des problèmes de couple, d'adultères, de jalousie et d'engueulades permanentes, ça m'a vraiment barbée et j'avais hâte d'arriver au bout.
Lina et Elena sont devenus toutes les deux aussi désagréables l'une que l'autre, dans des genres différents. Hormis pendant les mois suivant la naissance de leurs filles, où elles se sont rapprochées, épaulées, et où leur amitié avait vraiment un sens, en dehors de ça, on se demande bien pourquoi elles restent amies ! Elles n'ont pas les mêmes goûts, pas les mêmes opinions, leurs vies sont diamétralement opposées et la seule chose qu'elles ont en commun, finalement, c'est leur enfance dans le quartier.
D'ailleurs on se demande bien pourquoi Elena retourne vivre dans la misère sordide de son ancien quartier, et surtout pourquoi elle y reste alors même que ses filles en souffrent et qu'elle a les moyens de vivre ailleurs. Pourquoi passe-t-elle autant d'années si près de Lina qui passe son temps à la rabaisser et à la critiquer ? Quelle sorte de relation sado-masochiste les relie ? Bon, d'accord, c'est ce qui va l'aider à écrire, du moins au début, mais ensuite ? Est-ce qu'Elena a si peu de caractère ? Est-ce pour cela qu'elle reste aussi avec Nino alors même qu'il la trompe de manière récurrente et maladive ?
Parfois, on a vraiment envie de la secouer !
L'histoire s'embourbe souvent dans des détails triviaux totalement inintéressants, comme les mésaventures amoureuses des filles de Elena, la coiffure de Lina, son poids, ses rides, ses règles ou ses bouffées de chaleur...
Ce qui m'a peut-être le plus intéressée c'est la description de la naissance d'un écrivain et les difficultés pour une femme de concilier vie professionnelle, vie amoureuse et vie de mère. J'aime bien aussi cette description de l'évolution d'un quartier et de ses différents personnages dont beaucoup auront une fin tragique.
La fin du roman est une sorte de mise en abîme qui laisse peu de doute sur le caractère autobiographique de l’œuvre.
J'avais bien aimé la description et l'analyse de cette amitié ambivalente dans les deux premiers tomes mais ensuite c'est devenu caricatural et souvent peu compréhensible. Une série qui aurait gagné à être plus courte, elle en aurait été plus dense et moins répétitive.
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Voilà c'est fait, j'ai bouclé l'aventure prodigieuse. Ce 4e opus ne m'a pas passionnée, beaucoup de remplissage, les états d'âme d'Elena sont fatigants. Elle vit paraît-il une passion amoureuse avec Nino. On attendait ça depuis un moment mais on ne ressent rien, on le voit venir puis partir... Où sont les étreintes passionnelles ? Il faut dire que Lila est moins présente et ça change tout....
Je dirais que le dernier quart m'a vraiment intéressée, elles ont plus de 60ans et Lila est toujours fantasque. Je suis devenue exigeante les 2 premiers tomes sont tellement formidables.
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Et voilà la saga se poursuit, comme j'ai mis un an entre la lecture de ce volet-ci et du précédent je me suis un peu perdu dans les personnages. Peu à peu j'ai pu rattacher les wagons mais je me suis grandement ennuyée. je voulais aller jusqu'au bout car j'étais prêt du but mais je n'ai trouvé aucun intérêt dans ce dernier volet. autant j'ai pris du plaisir dans les 2 premiers, un peu moins dans le 3 ème mais là au 4 ème c'est l'ennui qui prédomine largement. L'histoire d'une femme qui s'interroge sur sa vie, qui a un amant qui se sépare qui doute sur son histoire, qui s'inquiète pour ses filles, qui veut être une femme et pas seulement une mère, qui se bat contre vents et marées mais qui peut être aussi très passive ne pas pas emballé du tout. C'est comme dans les films, on a dore souvent le premier mais quand ils font des suites ce n'est jamais aussi bien que le premier. Mais ça doit être difficile aussi pour un auteur de savoir s'arrêter, il a du mal à quitter ses personnages c'est comme ça que je l'ai ressenti en tout cas pour ce dernier volet de cette saga italienne.
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Me voilà arrivé au terme de la saga d'Elena Ferrante : L'amie prodigieuse. J'en ressort avec un sentiment mitigé. Autant j'avais adhéré aux deux premiers tomes : l'enfance , l'adolescence de Lena et Lila, leurs premiers émois amoureux mais aussi le Naples ouvrier et populaire et puis les règles de la société italienne avec en sourdine les coups de basses de la Camorra.
Dans ces 2 Tomes ce révélait l'amitié entre Lila et Lena mais aussi le développement psychologique des différents personnages.
Et puis dans le Tome 3 il m'a semblé que tout cela commençait à ronronner méchamment. Plus de psychologie ,peu d'information sur la société italienne, la politique. Je me suis retrouvé dans une Saga dans le mauvais sens du terme avec les états d'âme de chacun en superficialité.
Je me suis dit. C'est un passage. le Tome 4 va relancer et magnifier l'ensemble.
En plus les critiques sont louangeuses pour ne pas dire dithyrambiques.
Et bien malgré ce flots de critiques plus enlevées les unes que les autres,je n'ai pas accroché à la fin de cette saga et ce que j'avais ressenti dans le Tome 3 à été accentué dans le Tome 4.
Comment parler d'une amie prodigieuse ( Lila ou Lena ?) alors que tout cela ressemble beaucoup à une relation toxique.
Que penser de Lila qui subit sa vie, ses relations avec les hommes mais aussi avec ces filles.
Pour quelles raisons revient elle vivre dans son quartier populaire de Naples :par amitié ou par opportunisme . La relation toxique.
Peut on trouver réaliste ces différents voyages professionnels à travers l'Italie ou la France laissant ces enfants des semaines entières soit à Gênes chez ces ex beaux parents ,à Florence chez son ex mari ou encore à Milan chez une amie ou encore à Naples chez Lila. Ces enfants Dede et Elsa qui étaient en âge d'être à l'école.
C'est un exemple des facilités d'écriture qui m'ont dérangé tout comme la façon de plaquer l'histoire politique et sociale de L'Italie. Une ligne pour mentionner l'attentat de Bologne. A peu près autant pour parler de l'assassinat d'Aldo Moro.
Quand au terrible tremblement de terre du 23 Novembre 1980 qui frappa Naples et sa région, il permet à Elena Ferrante de mettre en situation Lila et Lena dans une voiture et c'est tout.Le tremblement de terre n'a aucune répercussion physique, psychologique sur les autres personnages
Enfin que dire des 3 ou 4 pages sur Naples à la fin du livre. Vraiment plaqué
Voilà cette critique pour dire ma déception sur la fin de cette saga.
Je mets 3 étoiles pour l'ensemble de l'oeuvre et la fluidité de l'écriture d'Elena Ferrante mais je ne partage pas les avis des observateurs qui disent qu'Elena Ferrante possède l'une des voix les plus fortes de la fiction contemporaine.
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Elena Ferrante est le pseudonyme de Erri De Luca, le véritable auteur des romans.

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