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4,11

sur 3463 notes

Critiques filtrées sur 3 étoiles  
Voilà les deux mille pages sont avalées avec les quatre tomes de cette saga, j'ai vraiment apprécié l'histoire d'une vie entière, entre deux enfants devenus femmes puis mères, puis grand-mère, en revanche si j'ai adoré les trois premiers volumes, ce dernier ne m'a pas autant emporté, c'est beaucoup de longueur consacrée à la relation enfants parents, cela reste tout de même une lecture agréable mais pas au niveau des trois premiers volumes, peut-être l'auteur a-t-il désiré nous proposer cette ambiance, ou la maturité apporte moins de possibilités que la jeunesse.
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Elena Ferrante m'avait perdu dés le troisième tome de cette série que je trouvais de trop , tant j'avais l' impression de ressasser les problèmes des uns et des autres, tant j'en avais marre de leurs névroses, tant je trouvais certains faits peu crédibles. le premier tome était parfait, original, et le deuxième avait encore quelque chose à dire. J'avais laissé passer du temps entre le troisième et le quatrième sensé clôturer une série prodigieuse, afin, de retrouver ma "candeur" de lectrice, d'oublier cette sensation de "pataugeoire" qui consiste à faire durer une saga dans un but commercial, mais là, quelle déception ! Tout ça pour ça ?

Souvenez-vous, au début du premier tome , face à cette sublime et longue amitié, L'autrice nous informait que l'une des deux amies disparaissait (dans le sens volatilisée, vivante mais n'informant pas ses proches de son état et de son adresse) et la lectrice pendant toute la série de se demander : mais qu'a t-il pu arriver à Lila pour qu'elle réagisse ainsi ? ... C'était le fil conducteur, la question laissée en suspens, sensée nous faire avaler tous les tomes, avec gourmandise, fébrilité.
Et bien, Elena Ferrante ne répond pas à la question, nous offre des embryons d'idées pas assez consistants.
Contrairement au Publishers Weekly, je ne trouve pas la boucle bouclée, et je ne trouve pas que la conclusion soit formidable... Et je ne peux m'empêcher de comparer cette saga à d'autres (Autant en emporte le vent, La Saga des Cazalet...), et je ne peux que trouver l'Amie prodigieuse décevant...

Je n'adhére pas à trop de choses.
Je ne comprend pas qu'avec son évolution intellectuelle, professionnelle, sa réussite financière, Lena revienne habiter dans son quartier, dans un taudis. Je ne comprends pas qu'elle veuille , qu'elle choisisse, d'y élever ses filles avec tout ce que ça comporte de freins dans leurs apprentissages scolaires, dans tout ce qu'il y a comme risques avec la mafia tout autour, et surtout avec tout le mal qu'elle a en dit. C'est comme si Jamel Debouze retournait scolariser ses enfants à Trappes ! Et le père qui verse une pension n'a t-il pas voix au chapitre ?

Je ne comprends pas cette amitié toxique, se voler le petit-ami Nino était la goutte de trop .
De quoi elles peuvent bien parler, ces amies ? Lena la cultivée et Lila, certes intelligente mais qui n'ouvre jamais un roman, vu une expo, écouté un disque, vu un film, apparemment... Lila qui n'est jamais sortie de son quartier. J'aurais compris si elles se retrouvaient de temps en temps, comme pour faire le point, analyser leurs situations respectives, se donner des nouvelles du quartier et de ses habitants. Mais là, habitant l'une au-dessus de l'autre, il n'y a pratiquement pas de frontières entre chez l'une et chez l'autre. Trop fusionnelles ...

Je ne comprends pas de quoi vit Lila, qui à un moment, passe son temps à garder les enfants de Lena, au lieu de bosser. Son entreprise d'informatique ne tourne pas toute seule, surtout si elle est aussi florissante que le décrit Elena Ferrante. Où sont les petites mains, les collaborateurs. Cet aspect-là de la "prodigieuse réussite" de Lila, est "abyssalement " absent. Or cela fait partie de l'évolution du personnage, de sa construction. Lila devrait changer, évoluer avec le succés, l'aisance financière, or dans les quatre tomes, elle est identique. C'est irréaliste .
D'ailleurs , j'aurais trouvé bien que Elena Ferrante lui donne un peu la parole, qu'on voit le monde à travers ses yeux...

Je ne comprend pas l'intérêt du drame qui survient vers le milieu du livre. C'est comme si, Elena Ferrante s'étant rendu compte qu'à part, décrire le quotidien, somme toute, banal, sur plus de cinq cents pages de deux amies, il lui fallait soudainement muscler son jeu dans l'intrigue, y mettre du drama, de l'intensité. Ça sort de nulle part, et rend encore plus toxique , bizarre, effrayant cette relation " d'amitié"...

J'ai bien compris que vers la fin, l'autrice veut nous faire réfléchir sur la fonction d'écrivain, sur les traces qu'ils laissent à la postérité, sur l'insignifiance des mots face aui tourbillon de la vie, aux enfants qu'on laisse sur terre ou pas...
Les frontières sont minces entre "fictions" et réalité : Lena exerce le même métier qu' Elena Ferrante, Lena a une petite-fille qui s'appelle Elena, Lena écrit le livre qu'elle croit que Lila écrit, Tina la fille de Lila a le même prénom que la poupée de Lena enfant qui avait disparu.

Mais c'est comme si l'autrice me laissait sur ma faim (sur une "vraie"fin ), me laissait dans un flou artistique et je déteste ça.
Trop de destins croisés, de personnages à peine esquissés. Trop peu de descriptions sur l' Italie, sur Naples (par exemple de tremblement de terre si mal raconté, et puis si vite oublié les pages d'après...). Elena Ferrante n'ancre pas assez son récit dans l'Italie : Naples n'évolue pas, où sont les chansons, les films, la mode vestimentaire, les voitures...

Après le tome 2, Elena Ferrante m'a perdue et j'en suis la première déçue!
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C'est davantage avec soulagement que regret que je termine la célèbre saga de "L'amie prodigieuse". Je serai allée au bout bien que mon intérêt n'ait jamais cessé de décliner au fil des pages.

Le fait d'avoir très vite pris en grippe la narratrice, Elena, n'a pas facilité la tâche, c'est certain. Mais pour moi elle incarne une telle somme de frustration et de jalousie qu'il m'a été impossible de ne pas m'agacer du spectacle de ses éternelles jérémiades. Femme inassouvie qui passe beaucoup de temps à se convaincre de son courage et de son indépendance alors qu'elle m'apparaît vraiment comme une niaise opportuniste. Mais bon, passons.

Ce dernier tome fait la part belle au drame avec une recrudescence de violence dans les moeurs et la vie quotidienne à Naples, des années 80 au XXIème siècle. Dégoûtée des personnages, je me suis un peu plus attachée au contexte. En épilogue, l'autrice s'explique sur sa vision et son expérience de Naples, mettant cette ville à part et la décrivant comme inchangeable. Violente elle est, violente elle restera.

L'autre personnage principal, Lina, était, aux dires de nombreux lecteurs m'ayant conseillé la lecture de la saga, une figure féminine absolument unique, inoubliable, captivante, séduisante... Pour moi, elle fut tout autre et elle va vite être oubliée.

Enfin, je conclus ce billet pessimiste sur un dernier constat : le style de la mystérieuse Elena Ferrante ne m'aura pas non plus transfigurée. le récit se fait particulièrement elliptique dans ce quatrième volet, les sauts dans le temps sont plus nombreux, le récit y perd de son âme et de sa cohésion.

Cette saga ne me laissera donc pas un souvenir impérissable. Je retiens surtout cette impression de malaise d'une amitié idéalisée qui finalement n'aura été qu'une rivalité larvée et non assumée.


Challenge PAVES 2023
Challenge MULTI-DEFIS 2023
Challenge PLUMES FEMININES 2023
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J'ai enfin pris le temps de terminer la saga L'amie Prodigieuse. Après ma lecture du 3e tome, qui m'avait laissé un sentiment mitigé, je n'avais pas eu de suite envie de revenir vers Lena et Lila.
Ma lecture de ce 4e et dernier tome sera finalement à l'image de l'ensemble de la série pour moi : assez inégale. C'est l'âge de la maturité, mais les questionnements sur l'identité, sur l'avenir restent toujours très présents et l'amitié des deux jeunes femmes, même si elle semble plus apaisée reste toujours complexe. Alors que j'ai été enthousiasmée par certains passages, d'autres m'ont paru longs, voire très longs. La plume de l'auteur reste toutefois très riche et agréable à lire.
Une histoire d'amitié qui nous permet donc, sur plusieurs dizaine d'années, d'avoir accès à un témoignage de la vie politique et sociale de l'Italie intéressant. Même si je garderai un souvenir en demi-teinte de cette lecture, je suis tout de même contente d'avoir pris le temps de la lire dans son ensemble.
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Je suis un peu mitigé par cette lecture. J'ai commencé il y a quelques années le premier tome de cette saga mais malheureusement je n'avais pas réussi à rentrer dans l'histoire, j'avais beaucoup de mal à assimiler les nombreux personnages. J'ai donc abandonné ma lecture. Quelques temps après je tombe à la télé sur l'adaptation en série que j'ai beaucoup aimé et qui m'a aidé à visualiser les personnages. J'ai donc recommencé le tome 1 et j'ai enchaîné directement avec le tome 2 que j'ai beaucoup aimé. Mais ensuite j'ai été déçue ; je trouve qu'il y a trop de longueur dans les derniers tomes.
Dans cette saga Elena Ferrante nous dépeint Naples durant les années 50, on suit alors la pauvreté dans les quartiers et le quotidien des familles. Les descriptions sont très réaliste ce qui nous permet de nous y projeter.
J'ai apprécié découvrir Elena et Lila, les voir grandir, les voir évoluer en tant que femme au fil de la lecture. Ce qui m'a freiné dans ma lecture c'est cette amitié que je trouve très toxique à certains passages.

Bref cette saga n'a pas été un coup de coeur!
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J'ai préféré ce tome au précèdent mais moins que les 2 premiers que j'ai beaucoup aimés. C'est une belle description de l'évolution de la société qui s'est produite dans les années 60-70 et l'Italie dont Naples en particulier sont décrites de manière trés vivante. Une belle saga malgrè tout dans laquelle on réalide que l'intelligence n'est pas toujours là ou en pense.
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On peut dire que la série super soignée a magnifié cette saga littéraire, enfin, c'est mon humble avis. Après avoir visionné les 2 premières saisons et avoir été presque passionnée, je me suis procuré la suite avec les opus 3 & 4, puisqu'ils n'existent pas encore en films, afin de pouvoir comparer. Eh bien, j'ai été déçue par une écriture très banale, comportant même des fautes inadmissibles (par exemple dans le tome 3, page 512 ligne 8 :"Notre amour fou était-il la reproduction d'autres amours fous ?", dans une histoire foncièrement immorale et stupide avec Nino, heureusement que Lenu va se "casser la gueule" avec ce sale type dans le 4ème volume ! Elle l'a bien cherché, et elle ne fait que décevoir, car elle n'est pas, comme dit aileurs, un personnage imparfait, mais une grosse cruche doublée d'une femme sans aucune lucididé mais super cruelle, ainsi qu'une mauvaise mère. La sympathique jeune fille du début devient détestable à l'âge adulte, tout comme l'est Lila, d'ailleurs. J'attends de voir comment le cinéma interpretera cette suite lamentable.
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J'ai apprécié le dernier tome mais j'ai préféré les premiers..Dans la lignée de la saga. J'aime beaucoup , des livres qui l'on dévore mais celui là est triste quand même. Quelle tristesse de terminer l'histoire fascinante des deux amies de la sorte.....
Alors que je me plaisais dans les longues descriptions si vivantes, j'ai trouvé que la fin arrivait trop vite et se bâclait tristement.....
J'ai trouvé effectivement ce tome sans surprises et une Elena passive portée par la vie, vie qui se termine tristement et seule, j'attendais et j'ai cru tout le long à une happy end pour au moins la plus gentille des deux amies mais cela ne fut pas le cas... et cette fin ouverte sans aucune direction, qu'en dire?
Lien : https://www.babelio.com/livr..
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Je suis arrivée au bout! Parfois transportée par l'écriture d'Elena Ferrante quand il s'agit de décrire les sentiments et d'honorer l'amitié, et d'autres fois terriblement ennuyée. Je ressors mitigée à cause de ces inégalités dans ma lecture, mais cette oeuvre reste évidemment à découvrir. Ne serait ce que pour ce voyage dans l'Italie du Sud au milieu du siècle dernier, les questions qu'il pose sur la condition féminine et ces moments où Elena Ferrante parle d'amitié comme personne.
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Nous arrivons (enfin) à la fin de cette série. Je suis tellement partagée. Une fin de saga qui soulage tellement l'intrigue finit par peser, et en même temps on quitte ce monde si dur auquel on s'était attaché. Ce n'est pas beau, ce n'est pas rafraîchissant. C'est profond, c'est poignant. Lu en avril 2020
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Elena Ferrante est le pseudonyme de Erri De Luca, le véritable auteur des romans.

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