Un roman choisi pour le club lecture du mois de novembre.
Un livre que je n'avais pas sélectionné dans mes choix de lecture mais j'avais lu de bonnes critiques.
Je me suis donc plongée dans cet ouvrage.
Cette histoire se déroule en Corse, une jeune femme passionnée par la photographie, mariée à un militant du FLNC, sous la protection et le soutien incommensurable de son oncle prêtre, parcourt la ex-Yougoslavie en guerre.
Elle en reviendra "changée" n'ayant plus le même regard sur le monde, sur sa vie, pour redevenir une simple photographe dans un journal puis à son compte jusqu'au drame où elle meurt dans un accident de voiture.
Voici l'envers du décor !
Malheureusement, je ne suis pas du tout rentrée dans cette histoire, hermétique à ce que nous raconte le prêtre sur la vie d'Antonia, ponctuée de flash-back lors des funérailles.
Malgré une belle écriture soignée et de qualité, je n'ai pas été émue par cette lecture, ne ressentant pas d'émotions en le lisant.
Cependant j'ai été intéressée par le chapitre sur la guerre en Yougoslavie et sa correspondance avec son oncle. Si je n'ai pas été touchée par l'histoire, je l'ai été par certaines phrases qui m'ont interpellée.
Je garderai en mémoire ces phrases pertinentes.
"J'ai l'oeil. Mais la main ne suis pas toujours. Alors l'oeil ne sert à rien. Je ne suis pas douée."
"Mais, des choses horribles qui surviennent réellement, personne ne fait le récit."
"Je sais que certaines choses doivent demeurer cachées."
"Il y a tant de façons de se montrer obscène."
Un roman qui n'est pas fait pour moi, mais qui trouvera son public sans aucun doute.
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