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3,69

sur 616 notes

Critiques filtrées sur 2 étoiles  
Un livre passionnant qui traite de l'approche de la photographie et de la réalité humaine au travers de l'histoire romancée de l'office funèbre d'une photographe célébrée par son parrain. Tout le long, la vie d'Antonia défile e parralèle des photographies qu'elle a réalisées.
Emouvant, très bien écrit.
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Le début du roman m' emballé ...la fin de la vie d'Antonia , son accident et son enterrement...mais je me suis ennuyée sur les considérations sur les images, les photos des uns et des autres, les souvenirs …
L'idée initiale : un roman qui rend hommage au personnage principal qui vient de mourir, et qui part de cet évènement pour raconter la vie de la disparue m'a plutôt plu.
Je pense que ce sont les descriptions de ces photos qui m'ont lassée et ces considérations sur les images lors de la vie. Bref cela m'arrive peu, mais j'ai abandonné...Ce n'était peut être pas le bon moment pour moi.
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Je suis très perplexe face à ce roman.

Tout d'abord, je n'ai pas trouvé le style de Jérôme Ferrari exceptionnel. C'est écrit certes sobrement mais peut-être trop car on approche du banal.

L'histoire n'est pas non plus transcendante. Une photographe qui travaille dans un quotidien régional rêve d'une carrière plus brillante. Seule originalité, sa vie nous est racontée lors de son enterrement.
[...]
Lien : https://lesbaladesdelimpossi..
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Je me rangerai du côté des dubitatifs et des sceptiques sur ce livre de Jérôme Ferrari. L'histoire est simple, pas spécialement originale, mais on peut dire la même chose de bien des romans. le lecteur assiste à l'enterrement d'une jeune femme, et c'est l'occasion pour son parrain qui officie de se souvenir. le roman suit donc les étapes de la messe, et les digressions se font autour de la photographie, du nationalisme corse et de la vie d'Antonia.

C'est un peu là que je coince... C'est un peu trop pour 155 pages. Tout est alors traité par l'ellipse. Mais malgré tout, cela reste superficiel, à mon avis. le nationalisme corse réclamerait le double de pages à lui tout seul. Ne mentionnons même pas la question yougoslave, pétaudière de l'Europe, évacuée par une amitié avec Dragan, un milicien serbe rencontré lorsqu'Antonia se sent pousser des ailes vers le "Grand Reportage".

La seule dimension plus ou moins bien traitée est la vie sentimentalo-cul d'Antonia, passant d'un nationaliste à un autre. Mais même cela recèle un paquet de non-dits qui restent comme autant de points d'interrogation... Et moi, les interrogations quand je n'arrive pas à entrer dans un roman, cela me gêne aussi fort qu'un bouton purulent sur le nez de Naomi Watts.

La relation avec son parrain est pour le moins équivoque dans le chef de celui-ci. Nouvelle interpellation. Nouveau décrochage de ma part. Je ne les compte plus. Ferrari semble vouloir nous mettre une bonne couche pâteuse et grasse de mysticisme religieux. Je ne suis pas preneur.

Petit mot au passage sur l'évocation du "pouvoir de la photo"... je n'ai pas suivi l'auteur sur la question. Je suis plutôt Magritte sur le sujet. Ceci n'est pas une pipe... Alors, une photo de guerre n'est pas la guerre. Une photo de mort n'est pas la mort. Ce n'est qu'une photo.

Bref, je n'ai absolument pas réussi à entrer dans le roman. Les premières pages ont du rythme. Ensuite, Ferrari se perd (et me perd) dans une langue assez lourde, poétique au détriment de l'action... car il n'y a pas d'action, en fait. Rappelez-vous, nous sommes à la messe... Ite missa est, donc.
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Un roman choisi pour le club lecture du mois de novembre.
Un livre que je n'avais pas sélectionné dans mes choix de lecture mais j'avais lu de bonnes critiques.
Je me suis donc plongée dans cet ouvrage.

Cette histoire se déroule en Corse, une jeune femme passionnée par la photographie, mariée à un militant du FLNC, sous la protection et le soutien incommensurable de son oncle prêtre, parcourt la ex-Yougoslavie en guerre.
Elle en reviendra "changée" n'ayant plus le même regard sur le monde, sur sa vie, pour redevenir une simple photographe dans un journal puis à son compte jusqu'au drame où elle meurt dans un accident de voiture.
Voici l'envers du décor !

Malheureusement, je ne suis pas du tout rentrée dans cette histoire, hermétique à ce que nous raconte le prêtre sur la vie d'Antonia, ponctuée de flash-back lors des funérailles.

Malgré une belle écriture soignée et de qualité, je n'ai pas été émue par cette lecture, ne ressentant pas d'émotions en le lisant.

Cependant j'ai été intéressée par le chapitre sur la guerre en Yougoslavie et sa correspondance avec son oncle. Si je n'ai pas été touchée par l'histoire, je l'ai été par certaines phrases qui m'ont interpellée.

Je garderai en mémoire ces phrases pertinentes.

"J'ai l'oeil. Mais la main ne suis pas toujours. Alors l'oeil ne sert à rien. Je ne suis pas douée."

"Mais, des choses horribles qui surviennent réellement, personne ne fait le récit."

"Je sais que certaines choses doivent demeurer cachées."

"Il y a tant de façons de se montrer obscène."

Un roman qui n'est pas fait pour moi, mais qui trouvera son public sans aucun doute.
Lien : https://leslecturesdeclaudia..
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La plume de Ferrari n'a pu malgré sa qualité me convaincre de finir cet ouvrage...
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J'ai trouvé originale la structure et l'idée : parler de la guerre et du rôle du photographe de guerre selon le découpage d'une messe. Mais sans réussir à vraiment adhérer ou comprendre quel était vraiment le propos : vanité de la photo, vie ratée d'une jeune femme passée à côté de l'actualité locale et traumatisée par la guerre ?

Je pense que c'est plutôt le deuxième point qui m'a marquée : description de la vie désabusée de la jeune femme, illuminée par une rencontre avec son passé au point d'en mourir.

J'aime aussi l'idée que l'on se cherche : envie d'être photographe, de vouloir montrer la réalité, de ne pas voir la réalité proche, de ne pas réussir à montrer ce qui nous touche. D'osciller entre désir esthétique et désir journalistique.

Mais les digressions sur le contexte corse du flnc, ou sur d'autres photographes n'ayant pas réussi à montrer leurs photos me rendent confuse.

J'ai finalement trouvé ce livre plutôt bavard et confus.
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Je ne sais pas comment ce livre est arrivée dans ma PAL, ce n'est pas du tout mon genre de lecture. Un peu trop religieux pour moi. Je n'ai pas trop compris le lien qu'il y avait entre toutes les histoires à côté. Bref, je pense que vais très vite l'oublier.
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Cette dernière production de l'auteur ne m'a pas enthousiasmé ; ma critique est donc simple : bof!
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