Je pourrai partir dans tous les superlatifs, trouver des mots pas possible mais je vais rester simple... les trucs qui sortent droit direct:
Putain la claque ! Purée le bouquin ! La vache le truc !
Deux histoires en parallèle qu'on sait dès le début être directement liées.
C'est en Laponie que tout a débuté et c'est à Neuchâtel que tout semble finir. Walker a perdu la mémoire, son esprit est défaillant et pourtant, ce qui s'est passé en Laponie est clairement la clé de tout. La clé de la présence d'Eric Koskingen et de l'inspecteur Sjöberg en Suisse et de cette prise d'otages à Festi'neuch.
Pourquoi sont-ils là ?
Que s'est-il passé en Laponie ?
Quelles horreurs ?
Des vacances qui devaient juste être de magnifiques vacances en famille, qui tournent au cauchemar.
Une entrée en matière fracassante. le suspens nous happe dès la première page et ne nous lâche plus jusqu'à la dernière.
Un voyage magnifique au coeur de cette Laponie troublante, fascinante qui se prête à la perfection à l'atmosphère d'un thriller. Une Laponie si merveilleusement décrite que l'on en ressent les odeurs et surtout la ...fraîcheur
Pas une minute de répit, un rythme si effréné qu'on en perd le souffle !
Nicolas Feuz a l'art de nous mener en bateau. J'étais déjà fan mais là...c'est de la manipulation à l'état pur. Il nous malmène, nous fait croire que "Ouais facile, c'est ça, c'est lui" et paf la claque...ben non... et bing un crochet du droite !
Nicolas nous montre là tout son talent. Il ose plus sanglant, plus gore. Il s'éloigne du polar pour s'approcher du thriller et c'est jubilatoire ! Pas vraiment d'enquête de police en tant que tel. Un commissaire proche de la retraite, Marc
Boileau (qui soit dit en passant a de drôles de fréquentations ) joue le rôle du négociateur. Une vague trame policière mais qui n'est de loin pas omniprésente. La résolution de l'intrigue découle des faits et est rondement bien menée de bout en bout.
Un livre qui en dehors de son côté terrifiant s'avère aussi touchant, bouleversant. La triste et dure histoire d'une famille. L'horreur, l'amour, la haine, la mort, la tristesse...
Vous n'aurez peut-être pas la chance de le lire, comme moi, sur une plage au soleil pour vous réchauffer dans cette immensité glacée. Prévoyez donc des couvertures, fermez les fenêtres, faites un feu et installez-vous confortablement. Vous ne pourrez plus le lâcher... autant dire qu'il vous faudra aussi des vivres !
Mais attention, soyez prévenus, il est possible que vous ressortiez de cette lecture avec les yeux au beurre noire, la joue rouge et l'arcade pétée... Si ce ring ne vous fait pas peur, c'est bon, foncez !!!
Une fin à faire tomber les chaussettes, comme d'habitude, puisque c'est sa spécialité, mais cette fois-ci, même agrafées, elles ne tiendront pas !
Pour ma part, je crois au père Noël, mais je crois encore plus en
Nicolas Feuz 🙂
Ps: Et en plus, il termine sur une allusion à une de mes chansons préférées de Rammstein, que demander de mieux ?
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