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EAN : 9782013283694
406 pages
Hachette Livre BNF (01/08/2013)
3.75/5   2 notes
Résumé :
Les mystères de Londres. Tome 10 / par Sir Francis TroloppDate de l'édition originale : 1844Le présent ouvrage s'inscrit dans une politique de conservation patrimoniale des ouvrages de la littérature Française mise en place avec la BNF.HACHETTE LIVRE et la BNF proposent ainsi un catalogue de titres indisponibles, la BNF ayant numérisé ces Œuvres et HACHETTE LIVRE les imprimant à la demande.Certains de ces ouvrages reflètent des courants de pensée caractéristiques de... >Voir plus
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Citations et extraits (1) Ajouter une citation
La soirée s’avançait. Il y avait plus de trois heures que Mac-Farlane et Fergus étaient ensemble. Fergus avait perdu les enthousiastes élans qui exaltaient son courage chaque fois que son esprit, franchissant les années d’épreuves ténébreuses et d’infimes préliminaires qui le séparaient du but, arrivait, par la pensée, aux heures de la lutte réelle et se voyait, puissance contre puissance, lui d’un côté, l’Angleterre de l’autre. Il était pris de ce dégoût amer et profond dont la pénétrante atteinte effleurait sa volonté sans pouvoir l’amollir, lorsqu’il se retrouvait face à face avec la honte des moyens à employer.
Et ici l’amertume de son dégoût était doublée, parce qu’il voyait là, près de lui, Angus, son ami, son frère, jeté brusquement hors de la voie commune, et livré aux chances d’une vie de dangers et de crimes.
Car Fergus ne se dissimulait rien. Il donnait aux choses leur nom véritable, et ne cherchait point dans des faux-fuyants de conscience un simulacre d’absolution. Il était franc avec lui-même, et choisissait un refuge plus volontiers dans sa fierté que dans d’hypocrites accommodements.
Sa fierté lui montrait le but pour excuse, le but et la force disproportionnée de l’ennemi qui en défendait l’approche.
Mais Angus, pourquoi faire peser sur Angus une part du fardeau fatal ?…
O’Breane se disait cela ; mais il est dans la nature de l’homme que domine impérieusement une idée, de tenir outre mesure au néophyte conquis à sa religion. Et puis Angus avait, lui aussi, sa volonté qui, pour être suggérée, n’en gardait pas moins sa force. Il s’était prononcé ; sa superbe d’Écossais eût préféré mille fois la mort à la honte d’un dédit.
De telle sorte que ni pour l’un ni pour l’autre il n’y avait plus à rebrousser chemin.
Pour sentir son enthousiasme refroidi, Fergus, habitué d’ailleurs, durant ses cinq années de travaux solitaires, à de bien autres fluctuations, ne perdait rien de son obstinée persistance. Sa volonté dominait en lui toujours, inébranlable et forte, soit que l’ardeur de ses conceptions l’emportât au delà des bornes de la réalité présente, soit qu’il retombât, froissé, mais non vaincu, de toute la hauteur de ses espoirs.
Il fit effort sur lui-même et continua de dérouler devant Mac-Farlane ce que celui-ci devait indispensablement savoir de son plan d’action. Il fut convenu entre eux que les serviteurs même de Fergus ignoreraient le degré de confiance où il avait admis Mac-Farlane.
Il était environ minuit lorsqu’ils se séparèrent. Angus se retira dans l’intérieur de la ferme, laissant O’Breane dans la salle commune où un lit avait été dressé.
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Video de Paul Féval (2) Voir plusAjouter une vidéo
Vidéo de Paul Féval
"Il y a quelques années, « on » murmurait que Claude Mesplède pourrait bien recevoir la médaille des arts et des lettres. Et puisque qu' « on » m'avait demandé mon avis sur la question avant d'entamer les démarches afférentes à ce genre de circonstances, j'avais indiqué que Claude ne voulait de médaille d'aucune sorte. Il avait déjà refusé celle du travail malgré ses 40 années de labeur à Air France !
Ce que Claude aurait aimé, c'est le prix Paul Féval de littérature populaire. Mais ce prix n'est attribué qu'à des auteurs qui écrivent des romans populaires. Lui, écrivait À PROPOS des romans populaires et donc, n'entrait pas dans cette catégorie.
Aussi voir naître, grâce à Quais du Polar que je remercie très sincèrement, un prix portant le nom de Claude Mesplède qui récompensera au choix : essai, ouvrage historique, correspondance, document, enquête, traduction, édition originale d'oeuvres complètes ou inédites, traductions nouvelles ou encore travaux académiques et universitaires… c'est énorme !
Et c'est finalement, en honorant sa mémoire, un joli retournement du sort. Claude aurait très fier qu'un prix porte son nom et sûrement un peu ébahi devant tant d'honneur.
Et que celles ou ceux qui comptent écrire sur l'oeuvre de Paul Féval se mettent au travail très vite. On ne sait jamais..." - Ida Mesplède
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