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EAN : 9782840990321
Alfil (01/11/1994)
3.75/5   2 notes
Résumé :
62pages. poche. Broché.
Que lire après Jusqu'au dernier pennyVoir plus
Critiques, Analyses et Avis (1) Ajouter une critique
C'est un récit d'une soixantaine de pages en quatre parties.

Tout commence au Brix Grill, à Paris, un de ces endroits propices aux événements …où, avant de vous fondre dans le crépuscule vert-crème de Paris, vous éprouverez le sentiment d'être dans un de ces lieux prédestinés, au coeur du monde.
C'est là qu'un soir a lieu une rencontre insolite entre deux Américains aux tempéraments totalement opposés, d'un côté, un riche et puissant homme d'affaires, Julius Bushmill, et de l'autre, un jeune et beau jeune homme nommé Corcoran complètement fauché et affamé qui, de son propre aveu, n'a qu'un seul talent, celui de dépenser.
En quelques minutes une sorte de complicité s'installe entre eux et le sort du second est décidé : il accompagnera Hallie Bushmill, sa mère et son fiancé à travers leur circuit européen laissant ainsi toute liberté à l'industriel pour s'occuper de ses affaires en Angleterre. Corcoran promet de tirer partie de ses erreurs et de ses expériences pour divertir le trio tout en dépensant le moins possible. le pari est pris.
Dans un premier temps il respecte si bien son contrat que la jeune fille croit mourir d'ennui.
Corcoran alors lui promet de lui montrer ce qu'il sait faire et de l'amuser comme une folle, ce qu'il n'a aucun mal à réaliser. Mère et fille sont éblouies et lorsque les comptes doivent être faits prouvant que le pari est perdu, Hallie réussit malgré tout à convaincre son père de continuer à engager le jeune homme pour leur voyage en Italie avec en plus, cette fois la présence de son fiancé, Nosby. Celui-ci, un homme raide, sombre et d'une politesse affectée, très vite jaloux, décide de continuer le voyage à sa façon, de Naples à Palerme, en se passant de la connaissance des usages locaux de Corcoran.
La fin arrive très vite alors... (inattendue et que je ne peux dévoiler, bien sûr)
Tel est pris qui croyait prendre .
Savoir dépenser follement pour le bien être de tous ne peut-elle s'avérer la plus sage des qualités? L'auteur n'est-il pas Fitzgerald?
C'est succulent à lire.

Lien : http://liratouva2.blogspot.f..
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Vidéo de Francis Scott Fitzgerald
« L'histoire de ma vie est celle du combat entre une envie irrésistible d'écrire et un concours de circonstances vouées à m'en empêcher. […] Puis, mon roman a été publié. Puis, je me suis marié. Maintenant, je passe mon temps à me demander comment tout cela est arrivé. Selon les mots de l'immortel Jules César : « Tout est dit ; il ne reste plus rien. » (Francis Scott Fitzgerald, « Qui est qui, et quoi? », paru dans le Saturday Evening Post du 18 septembre 1920.)
« […] En mai 1934, Fitzgerald [1896-1940] s'ouvre de son projet subtil à son éditeur, Maxwell Perkins [1884-1947] : « Comme vous le savez, je n'ai jamais rien publié de personnel sous forme de livre parce que j'ai toujours eu besoin de tout le matériel possible pour mes oeuvres de fiction. Toutefois, un certain nombre d'articles et de textes divers ont attiré l'attention d'un vaste public et pourraient le faire de nouveau si nous pouvions trouver, entre le titre et les textes, le lien qui puisse nouer l'humour à un soupçon de sagesse. » […] Perkins ne répond pas. Mais l'idée refait surface deux ans plus tard, en mars 1936, quand Fitzgerald lui propose « un livre de réminiscences, non pas une autobiographie, mais des réminiscences ». […] Fitzgerald, plus précis encore : « Il est plus triste de retrouver le passé et de s'apercevoir qu'il n'est pas à la hauteur du présent que de le voir s'échapper pour demeurer à tout jamais une construction harmonieuse de la mémoire. » Il s'agit donc, dans ce livre des réminiscences, au cours de cette délicate chasse aux papillons, de retrouver, en dépit de la tristesse et contre elle, un passé à la hauteur du présent, un passé qui tienne ses promesses à l'avenir. […] « Il se trouve que la plus grande partie de ces articles sont intensément personnels : alors qu'un journaliste doit trouver un sujet sur lequel écrire son article quotidien ou hebdomadaire, j'ai écrit ces articles uniquement lorsque l'impulsion venait de l'intérieur. En fait, j'ai les mains plus propres pour la non-fiction que pour la fiction. » […] le projet « Mains propre » était resté lettre morte. Que vive Un livre à soi. » (Pierre Guglielmina, Qu'est-ce qu'un « livre à soi »?)
« […]  […] Jamais la foi dans le destin de l'homme n'avait atteint les sommets auxquels elle est parvenue dans les années 1890 - rarement cette même foi a plongé aussi bas qu'aujourd'hui. Lorsque nous observons autour de nous un rapide déclin des idéaux de conduite, il existe nécessairement une cause fondamentale pour l'expliquer. Il est impossible d'être vicieux dans le vide. Quelque chose de sérieux (que seuls les évangélistes professionnels, les romanciers de gare et les politiciens corrompus prétendent comprendre) affecte le monde. Il faudra un coeur solide pour nager à contre-courant dans ces eaux troubles et ne pas être, comme ma génération, un peu cynique, un peu las et un peu triste. […] - doit-on s'étonner que nous redoutions presque d'ouvrir les journaux le matin de peur d'y découvrir une nouvelle dérive de la civilisation, une nouvelle infamie dans cette chambre obscure que nous appelons le coeur humain ! C'est sur ce monde que nos enfants ouvrent aujourd'hui les yeux. […] […] si mon enfant est un meilleur homme que moi, il viendra me voir enfin pour dire, non pas : « Père, tu avais raison concernant la vie », mais plutôt : « Père, tu avais complètement tort. » Et quand ce moment viendra, et il viendra, puis-je être assez juste et sage pour dire : « Bonne chance et adieu, car j'ai possédé autrefois ce monde qui t'appartient, mais je ne le possède plus. Suis ta voie à présent, avec vaillance dans le combat, et laisse-moi en paix, au milieu de tous ces torts passionnés que j'ai aimés, car je suis vieux et ma tâche est accomplie. » (Francis Scott Fitzgerald, « Attendez d'avoir des enfants à vous ! », paru dans Woman's Home Companion, juillet 1924)
« Crack-up (titre original de ce texte [Craquer]) signifie certes « craquer nerveusement », mais aussi, « rire » ou « faire rire ». Fitzgerald a certainement ce double sens en tête […] » (Note de Pierre Guglielmina)
0:04 - Craquer 13:51 - Générique
Référence bibliographique : Francis Scott Fitzgerald, Un livre à soi, traduit par Pierre Guglielmina, Éditions Les Belles Lettres, 2017
Image d'illustration : https://www.npr.org/2015/01/10/376118599/west-of-sunset-imagines-f-scott-fitzgeralds-last-years-in-hollywood
Bande sonore originale : Gotama - Inner Silence
Site : https://gotama-music.bandcamp.com/track/inner-silence
#FrancisScottFitzgerald #Craquer
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