De tous les "grands" écrivains français du XIXème, c'est sûrement
Flaubert que j'apprécie le moins. Et cette lecture a confirmé mon impression. Certes, je reconnais la grande érudition - qui, de complicité avec le lecteur en multipliant les références bibliques ou païennes, devient une liste de créatures monstrueuses ou de divinités mineures. Je salue la force de certaines images, le pouvoir évocateur de certaines descriptions picturales et oniriques, notamment dans les portraits de femmes tout en sensualité. Certains passages dialogués sont plus marquants, se rapprochant du théâtre quasiment, grâce au dialogue justement qui apporte un peu de rythme et de souffle, comme l'échange entre la Mort et la Luxure.
Mais que ces énumérations sont longues, trop érudites pour retenir l'attention.
Un drôle de texte donc, où les qualités d'écriture ne font que desservir l'intrigue - je sais bien que ce n'est pas un roman, et que ce n'est pas une oeuvre romanesque, mais c'est ce que j'aime dans la littérature.