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3,92

sur 134 notes

Critiques filtrées sur 4 étoiles  
Voici un livre fort intéressant qui explore l'enfermement de cette pathologie qu'est le ressentiment, cette "colonisation de l'être", dans ses dimensions individuelle et collective. Cynthia Fleury aborde les façons de l'éviter, de le dépasser, par la symbolisation ou la sublimation.

Entre autres auteurs exploités : Scheler, Freud, Nietzsche, Adorno, Reich, Fanon, Jankélévitch, Honneth, Angenot, Broch...

Une analyse parmi d'autres ? Celle d'une "faillite d'un temps dialectisé" pour celui dont la santé psychique est menacée par le ressentiment. La philosophe et psychanalyste rappelle combien est alors essentielle la considération de ces trois dimensions du temps (plutôt que la première seulement) : le chronos, l'aiôn et le kairos... Cela se trouve dans le III-6 : "Thérapie de la décolonisation".

Des voies pour en sortir ? la culture, la vis comica, la poiesis ou la philia.
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Ci-gît l'amer... Ci-gît la mère...
Ce livre m'a été recommandé par mon psy et j'ai dû m'y reprendre à plusieurs reprises pour le terminer. En effet, le thème est sensible et l'écriture exigeante.
Comment dépasser sa colère, comment guérir, comment s'apaiser, comment pardonner...
Cet essai m'a accompagné lors de ce long cheminement, et même si savoir ne suffit pas pour réussir, je suis fière d'être plus sereine et capable de pardonner.

Un livre indispensable pour mieux comprendre et surtout mieux se comprendre.
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Pas évident de lire Cynthia Fleury. Beaucoup de notions de psychanalyse. de plus, le style, le vocabulaire, les tournures de phrases alambiquées, font que ce livre n'est pas très accessible. Pourtant, le sujet est passionnant. le ressentiment occupe une place importante dans nos relations aux autres, et si l'on y prend pas garde, ce re-sentiment peut empoisonner notre vie. Ceci au niveau individuel comme sur le plan collectif. C'est le propre, d'après l'auteur, des régimes autoritaires belliqueux. Ce ressentiment nous submerge à nos dépens, de manière inconsciente. En être conscient est important pour pouvoir le désamorcer. L'auteure traite également son sujet en citant de nombreux auteurs, dont le propos n'est pas toujours limpide non plus. Ceci dit, j'ai quand même lu ce livre jusqu'au bout, alternant les relectures et la diagonale.
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C'est curieux comme le sujet d'un essai philosophique peut s'appliquer en temps réel au lecteur sur l'essai en lui-même. 




J'essaye de clarifier ; compte tenu de certaines de mes faiblesses intellectuelles, le ressentiment premier que j'ai par rapport à ce livre est de m'en moquer en feignant l'auto-dérision, prétextant qu'il est beaucoup trop compliqué à comprendre.



Mais à force de se forcer (hum), on finit par comprendre la gymnastique, le texte se révèle et finalement on picore ce qu'on peut - le cerveau en roue libre - comblant le manque avec ce qu'il connait, mais plus il connaît moins il est nécessaire de combler.
L'idée étant que plus tu parcours le texte plus il devient lisible. (je postule pour devenir le prochain JCVD tiavu ?)

Ci-gît l'amer, permet de comprendre sans pour autant tout comprendre. Cynthia Fleury part du principe qu'on a forcément avalé toute la bibliIographie de Nietzsche, Scheler, de Tocqueville, de Freud, Fanon, ou de Deleuze, disons une sélection complète d'essais philosophiques, psychologiques et sociologiques (mais aussi des fois de littérature ou de poésie). C'est prétendre que l'interlocuteur lambda est cultivé, intellectuel. On pourrait considérer ça comme un jugement de valeurs mais bizarrement, c'est plus stimulant que décourageant. 



Le seul point faible que j'ai ressenti sera donc une lecture laborieuse et les nombreuses références que je ne connaissais pas. Je crois qu'il ne faut pas y voir quelque chose de négatif, voyons le comme un tremplin (ça m'aura permis de découvrir Theodor Adorno et Frantz Fanon).

Pour le reste, l'auteure permet d'ouvrir la voie à l'introspection et à la compréhension des individus inscrits dans une société, ceux qui souffrent d'amertume et de ressentiment. Entre autres également ; la frustration, le sentiment d'oppression, le comportement pervers, l'addiction du bonheur, l'instrumentalisation de la joie, le ressentiment collectif qui conduit aux sociétés fascisantes,…



Pour avoir eu envie de lâcher le livre à plusieurs reprises, croyez-moi, on y gagne vraiment à persévérer.

Peu importe les phases d'incompréhension, le cerveau prendra le relai par la suite et c'est ce qui fait de Ci-gît l'amer un essai nécessaire, introspectif et réussi.
Lien : https://www.instagram.com/lo..
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Ce livre, à cheval entre la philosophie politique et la psychanalyse, met sans doute le doigt sur l'un des maux qui caractérisent notre époque : le ressentiment.

Au fil des pages, Cynthia Fleury lève peu à peu le voile sur ses mécanismes, ses dynamiques, tant du point de vue subjectif et individuel qu'au niveau plus politique et collectif. En filant le jeu de mots (l'amer, la mère et la mer) tout au long de cet essai, l'auteur nous pousse à mieux cerner ce système de pensée nauséabond, cette maladie presque, qui peut toucher n'importe qui.

En montrant que le ressentiment est un processus de “rumination” qui enferme peu à peu l'individu dans un délire victimaire permanent, conduisant à la haine de l'autre, des autres, elle nous met en garde contre ses dérives, en particulier lorsque celui-ci en vient à affecter un groupe d'individus, phénomène bien connu dont le fascisme est sans doute l'exemple le plus parlant.

Forte de son expérience en tant que clinicienne, elle reconnaît volontiers que s'en extraire est extrêmement difficile. D'un certain optimisme, et en s'appuyant sur de nombreux penseurs, elle nous offre des pistes de réflexion en guise d'antidotes contre le ressentiment. L'une d'entre elles étant l'oeuvre, dans ce qu'elle a de plus créatrice. Car si le ressentiment pousse le sujet à s'enfermer dans la passivité et l'inaction, créer et agir obligent l'individu à se projeter, à s'ouvrir au monde, et à sublimer ce sentiment nuisible et destructeur.

A travers ce livre, Cynthia Fleury fait le pari de la liberté, et plus important encore, dresse les contours d'un principe de responsabilisation de l'individu contre toute forme de victimisation permanente. Elle montre que l'individu à le choix, qu'il peut. Un livre doux-amer en somme : doux parce qu'il nous parle de manière claire et bienveillante, amer parce qu'il décrit une triste réalité. A lire d'urgence.
Lien : https://mon-imaginarium.wixs..
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« Ci-gît l'amer… » de Cynthia FLEURY est le texte le plus alambiqué qu'il m'ait été donné de lire en entier sans faiblir.

La raison ? Un sujet original (le ressentiment) avec un traitement (psy, philosophie politique) mais traité de manière plutôt particulière.

Il m'en aura fallu du temps pour en découvrir le contenu. Quinze pages par jour de lecture avaient fini par être le contrat passé entre la raison - ma volonté - et la passion - mon envie de lire des choses légères et d'abandonner cette langue surgie d'une autre planète. Une fois le deal passé, l'aventure fut plus supportable. Elle se mena, comme j'en ai l'habitude, avec un crayon en main, mais cette fois-ci il allait virevolter.
Cette psychanalyste philosophe française, très présente dans les médias, a une manière d'écrire compliquée à l'excès, mais je ne crois pas qu'elle le fasse exprès. En fait, elle parle comme une érudite qui ne sait pas que 99,9 % de son public n'est pas agrégé de philosophie : elle a posé un prisme langagier sur sa bouche, ou précisément, dans l'affaire qui nous intéresse, sur son stylo, ou clavier…

Il y a tant de ruminations autour de moi qu'il me fallait pourtant absolument parcourir ce voyage intellectuel éclairant.
Mais que nous raconte-t-elle ? Heu… pardon… quels présupposés pose-t-elle ?
L'ouvrage s'organise autour du titre : «Ci-gît l'amer » en « Ci-gît la mer » puis « Ci-gît la mère ». Je ne me suis pas laissée impressionner par cette perche subtile placée au-dessus des nuages, j'ai plané avec elle, et j'ai aimé ça. Je laisse aux courageux/seuses le plaisir de découvrir le fil conducteur entre « l'amer » « la mer » et « la mère ».

De la plainte chronique à la faculté de jugement dénaturée, de la perte du discernement à la capacité dépréciative, de la focalisation sur l'objet de rancoeur jusqu'au plaisir sur la psyché que toute cette haine procure à la personne ressentimiste, des pathologies narcissiques au sein des démocraties, jusqu'à la grande dépréciation universelle en cours (merci les réseaux sociaux et les médias), sans oublier un détour par le nazisme, le colonialisme et le repli communautaire (« la solidarité entre pairs rancuniers et victimisés ») … voici les principales pierres à l'édifice d'explication puis de déconstruction que traite la philosophe.

Sachez déjà que le ressentiment « reste un rempart devant la dépression » pour celui qui le pratique, que « le ressentiment maintient en forme », et vous aurez déjà fait un grand pas dans la compréhension de ce fléau.
Point de surprise, la solution est éducationnelle, mais elle se joue également au niveau « du gouvernement de soi-même » (Foucault). Oui, il y a beaucoup de psychanalyse dans ce texte, mais ça tient la route et Cynthia Fleury sait de quoi elle parle.

Pour se faire, elle cite énormément d'autres auteurs, reprend d'autres positions, voguant d'un théoricien vers un autre, donnant son avis à chaque fois, poursuivant la réflexion la plupart du temps. Sa culture est immense, et j'ai apprécié cette initiation à la philo et à la psychiatrie que j'ai considérée comme une sacrée expédition au pays des penseurs. Contrairement aux sujets atteints de ressentiment, j'aime la compagnie des intellectuels.
Enfin, même si « le ressentiment est un défi pour chaque âme cherchant à s'affirmer comme vertueuse », C.F. donne de nombreuses pistes : la faculté d'oubli (on s'en serait un peu douté), la générosité, l'admiration (pas pour un râleur), la fin de la soumission patriarcale (passage pertinent), prendre « le chemin de l'agir » (traduction : bouger de son canapé), apprendre à expérimenter, le pouvoir des arts (littérature,…), l'humour (pas le moqueur !), l'amour… Il y a aussi une place pour « une éducation à la séparation » (parent / enfant), pour comprendre enfin que « naître c'est manquer », et que râler c'est vouloir obtenir quelque chose coûte que coûte.
Seul regret - qui n'étonnera personne - que Madame FLEURY n'ait pas eu l'idée de rendre accessible syntaxiquement et lexicalement parlant son traité des personnalités aigries, victimaires, ruminantes (mais qu'on ne voit pas dans les près, hélas) et j'en passe.

D'abord, elle en vendrait plus, et SURTOUT ce serait (peut-être) l'occasion pour certains mortels de tenter leur chance dans une reconversion du type « avant j'étais un gros râleur, vivant dans la victimisation perpétuelle et ami avec les mêmes que moi - maintenant j'ai compris que le monde est amer, qu'il faut que je quitte psychiquement un tas de personnes néfastes pour moi et un idéal inaccessible, et que j'essaye d'en profiter un max avant de mourir sans me dédouaner de mes responsabilités ».

En gros, c'est du développement personnel mais à la sauce Cynthia FLEURY !

C'était dur, mais finalement… la somme de la réflexion proposée dans ce livre se révèle absolument indispensable.

Lien : http://justelire.fr/ci-git-l..
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Un titre mystérieux à « trois bandes » (l'amer, la mère et la mer) pour un livre riche, dense, instruit, qui engage la réflexion, un livre que j'ai picoré tant la lecture fut minutieuse et lente pour mon cerveau dépourvu de compétences approfondies en philosophie ou psychologie. J'ai peiné au départ, dérouté par les nombreux concepts et références, mais il y avait tant de passages intéressants à lire ou à recopier que je me suis accroché, sans tout comprendre. La première bande, c'est l'amer et dans la première partie de l'ouvrage, Cynthia Fleury explique comment le ressentiment peut toucher un individu (« Ce que vit l'homme du ressentiment »). Face à la densité du propos, elle le fait en chapitres concis et progressifs. Elle ne perd pas son lecteur, mais le met plutôt sur la voie de l'introspection et de la compréhension de lui-même et des autres. Elle montre que le ressentiment peut s'insinuer partout, chez tout le monde et à tout moment. Il nait d'un sentiment de douleur, de peine, d'injustice dans lequel une personne va se replonger constamment et qui va la ronger et la placer dans une position de victime face à des bourreaux. On en veut aux autres parce qu'on n'est pas heureux, on les dénigre et on finit même par les accuser. L'autre est coupable, responsable de nos malheurs. « Le ressentiment est cette astuce psychique consistant à considérer que c'est toujours la faute des autres et jamais la sienne ». Beaucoup moins présent dans un état autoritaire, le ressentiment est une maladie typique de la démocratie où nous sommes censés être tous égaux en droit et donc où la moindre inégalité blesse l'oeil, où l'amertume est nourrie par le constat d'un écart entre les droits théoriques reconnus et les inégalités socio-économiques ou culturelles vécues. Nous faisons l'expérience de la frustration, de la perte de protection du système comme enfant, nous avons fait l'expérience de la perte de protection de la mère (voilà la deuxième bande). En plaçant l'égalité comme bien souverain, la démocratie rend paradoxalement insupportables les inégalités, génère un ressentiment collectif qui va miner en retour la démocratie. Or, rappelle Cynthia Fleury, quand une société se laisse envahir par le ressentiment, se laisse gagner par la haine et où seule « la destruction de l'autre est alors susceptible d'apporter une jouissance », cette haine va permettre l'émergence d'idéologies sectaires, le fascisme, le complotisme, le conspirationnisme, le populisme, l'intégrisme religieux, des idéologies toutes différentes, mais toutes construites sur le ressentiment. Alors que faire contre ce ressentiment collectif, contre ces dangers qui menacent le futur de la démocratie ? Pour autant et même s'il y a des conditions objectives au ressentiment collectif (insécurités et inégalités croissantes), c'est d'abord aux aspects subjectifs que s'intéresse Cynthia Fleury. Dès les premières lignes, elle pose la question de la part de responsabilité de l'individu dans le ressentiment. « Il y a ici une décision, un parti pris, un axiome : ce principe intangible, cette idée régulatrice, c'est que l'homme peut, que le sujet peut, que le patient peut. » Il est intéressant de constater que quand les conditions objectives de ressentiment sont présentes, certains individus entrent définitivement dans ce ressentiment alors que d'autres n'y entrent pas ou en sortent. Il n'y a donc pas de déterminisme, l'homme peut y échapper. C'est le principe d'ouverture, d'augmentation, la sublimation de l'amertume, l'épopée de « l'amer se transfigurant en mer » (la troisième bande) qui fait qu'à un moment donné nous n'allons pas vivre le grand large comme un exil ou comme un sentiment douloureux, mais précisément comme quelque chose qui permet de se déployer. Cynthia Fleury nous invite donc à ne pas sombrer dans le ressentiment, tâche difficile, mais pas impossible, comme a été pour moi la lecture de cet essai intéressant et réussi.
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Livre érudit qui se divise en trois parties.

Pour être honnête je pense qu'une partie du texte, qui demande des connaissances et psy et en philo que je n'ai pas m'a certainement échappée. Néanmoins il y a toute la première partie qui m' a été compréhensible et que j'ai trouvée passionnante . La description et l'explication de ces personnes qui tombent dans l'insatisfaction permanente , s'en nourrissent telle une drogue, s'enferment dans leur schéma de fonctionnement et rejettent sur l'autre la responsabilité sont prodigieuses de réalisme !

L'auteure ajoute un point sur les données sociétales qui renforcent ce mécanisme sans pour autant tomber dans l'irresponsabilité. Sans nier les raisons réelles d'insatisfaction, elle replace chaque individu devant les choix qu'il fait.

Je ne rends sûrement pas justice à ce livre pour les raisons évoquées plus haut mais néanmoins j'en conseille vivement la lecture et pour ma part relecture
Lien : http://theetlivres.eklablog...
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La thématique est passionnante : dépasser le ressentiment, le sublimer et éviter la posture victimaire, éviter la rumination.
En revanche, si certains passages sont lumineux, d'autres sont ardus voire abscons.
Cynthia Fleury analyse les mécanismes du ressentiment, ses conditions objectives qu'elle ne nie pas, des époques plus propices au ressentiment (la nôtre) et donne des exemples de dépassement, de , voire de sublimation (Montaigne, Fanon, Rilke).
L'analyse, l'action, la générosité, la capacité à admirer, à symboliser, à créer permettent de dépasser et même de sublimer " la jouissance de l'obscur".
Elle distingue l'amer qui représente la perte, le frustration, la nostalgie qui ne mène pas nécessairement au ressentiment de la mer qui symbolise l'Ouvert (notion de Rilke) et enfin la mère qui représente protection et séparation.
Passage sur le ressentiment collectif avec l'exemple du fascisme qui joue à la fois sur le narcissisme blessé et sur la persécution, sur la haine plutôt que sur l'action.
La personnalité ressentimiste reste passive (la passivité amènerait à l'agressivité plutôt qu'à l'action), peu sensible à l'humour, à la capacité à admirer, symboliser, créer, enfermée dans de fausses représentations, dans le déni de responsabilité.
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C'est un ouvrage qui m'a ouvert des portes sur la sublimation du ressentiment, sur la décision incontournable du choix de la vie, dans l'acceptation totale et non aveugle de l'histoire, c'est-à-dire en reconnaissance de celle-ci, non pas dans l'oubli, et non plus avec forcément le pardon. C'est une décision quelque fois d'accepter de ne pas comprendre, et souvent ne pas comprendre l'incompréhensible.
C'est une ouverture également sur les conséquences de l'envenimement du ressentiment à titre individuel et collectif, qui peut générer l'atroce et l'incompréhensible à travers notamment le parallèle des mécanismes du fascisme et du colonialisme.
Il propose des clés d'ouverture concrètes. Encore une fois à titre individuel et collectif.
Cynthia Fleury s'appuie sur de nombreuses références et métaphores utiles.
J'ai lu avec un stabylo, pour prendre le temps de comprendre et de tenter d'intérgrer les nuances. J'ai beaucoup beaucoup stabiloté.
Je me suis quand même dit, tout au long de l'ouvrage, qu'il y avait certainement une façon d'écrire tout ceci avec un langage accessible à un plus grand nombre. Les syntaxes, les mots, les références apportent une difficulté de lecture au point que je me suis demandé à qui réellement est destiné ce type d'essai.
Un projet pourrait être de l'écrire en langage commun ?? Ce doit être réalisable.
« Cynthia Fleury pour tous… »… comme à l'oral… Car ses interventions à la radio sont beaucoup plus accessibles, fluides et ainsi agréables à l'écoute.
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