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EAN : 9782213651620
208 pages
Fayard (03/03/2010)
3.67/5   63 notes
Résumé :
Résumé
Entre découragement du présent et reconquête de l'avenir, cet essai philosophique montre en quoi il n'y a pas de courage politique sans courage moral et démontre comment un retour à l'exemplarité politique est non seulement possible, mais urgent.

Quatrième de couverture
Chaque époque affronte, à un moment de son histoire, son seuil mélancolique. De même, chaque individu connaît cette phase d'épuisement et d'érosion de soi. Cette ... >Voir plus
Que lire après La fin du courageVoir plus
Critiques, Analyses et Avis (8) Voir plus Ajouter une critique
Cet auteure m'a été conseillée par un acrobate, Julien Scholl de la compagnie Jupon. Ce document sera au coeur de leur prochain spectacle.

Sans rire, il faut avoir du courage pour lire ce livre qui emploie les mots spécifiques à la philosophie et chaque phrase a dû être pesée car la réflexion est intense. Mais c'est tellement riche !!! J'ai donc cité un bon nombre de phrases, pour ceux qui n'auraient pas le courage de le lire et qui voudraient savoir de quoi il s'agit.

Une notion essentielle du livre est le dire parrésiastique, décrit par Michel Foucault dans une de ses conférences. le dire parrésiastique est tout simplement le dire vrai. Partant de là, il faut définir le dire vrai … et c'est ce que l'on pense, après avoir supprimé toutes les contingences qui déforment notre pensée. C'est l'adéquation entre ce que vit le sujet et ce qu'il dit.
Le parrésiaste dit surtout ce qu'il pense mais d'abord « il se lie à cette vérité, il s'oblige, par conséquent à elle et pour elle ». Pour qu'il y ait parresiâ, il faut que « le sujet en disant cette vérité qu'il marque comme son opinion, sa pensée, sa croyance, prenne un certain risque, risque qui concerne la relation même qu'il a avec celui auquel il s'adresse ».

Au fur et à mesure que le temps passe, le découragement, la mélancolie s'installent et adoucissent les déceptions, les inéluctables renoncements.
Le courage est de voir ce qui peut être, ce qui reste, connaître la peur, la mesurer, l'accepter, vivre le temps présent.
« Le vingtième siècle a en effet signé la fin des convergences, la fin des évidentes alliances entre le progrès et la raison, la morale et la science, l'éthique et la technique ».

Il faut veiller à savoir bien vivre. Rien de plus simple à énoncer, ni de plus difficile à mettre en oeuvre.
« Maintenir le désir devant la vie qui s'efface ».
Tout un programme car en avançant dans la vie, il y a la décrépitude, la maladie, la mort, les absences définitives, les renoncements ...
Il faut privilégier ce qui est proche, modeste, sans calcul, s'en réjouir tout simplement.
Le courage c'est d'être heureux avec ce que l'on a et ce qu'on est, et rester vigilant.

Le savoir du courageux est le fait de savoir qu'il ne sait rien. Nous restons ignorants de l'éternité et de la finitude. « Vouloir contrer à tout prix cette ignorance nous éloigne du courage. » Par exemple, vouloir décider de tout, organiser sa vie pour ne pas à avoir éprouver son courage … Or la mort est là, rien ne peut être prévu pour s'y préparer.
« Le parrésiaste ne peut manquer d'humilité ».

Une personne n'ayant plus de reconnaissance au travail n'a plus d'estime de soi. En particulier, elle ne trouve plus sa place dans la démocratie. Une conséquence est qu'elle ne vote plus. On peut étendre ce raisonnement aux jeunes qui ne votent pas. Est-ce parce qu'ils ne se sentent pas à leur place dans notre démocratie ? Est-ce parce qu'ils ne se sentent pas considérés ?
Le courage est intrinsèque à la reconnaissance sociale. Or que deviennent les chômeurs ? Les retraités ? Les femmes au foyer ?

C'est une lutte perpétuelle pour conserver notre démocratie. Rien n'est jamais acquis. C'est aux riches de se préoccuper des pauvres, aux heureux des malheureux. La loi doit être en accord avec le droit.
Ce livre a été l'occasion de découvrir Victor Hugo homme politique, l'auteure cite des extraits de discours absolument magnifiques.

Il est question également du besoin d'imiter pour se définir. D'où vient ce besoin qui nous empêche d'accéder à notre moi ? A quel moment avons nous ce besoin ?
« Le courage est sans doute l'unique façon de réhabiliter le moi et son unicité, et sa légitimité ».
« Le courageux ne cherche pas à être courageux. Il concilie son dire et son acte et devient par là-même courageux ».
« Le courage est sans victoire. Sans victoire, d'une part, car il ne parvient jamais à écumer le reste de la morale ». « Et d'autre part, parce qu'il y a souvent au bout de l'acte de courage un échec. Ce qui sanctifie le courage, ce n'est pas la réussite de l'opération mais bel et bien qu'il y ait eu courage, intention courageuse ».
«L'élan courageux sanctifie l'élan vital ».

Est-ce que le courageux peut faire peur aux autres ?

« Le courageux est celui qui a la volonté de l'absence de ressentiment ». « II garde par devers lui le sens et la volonté de la joie ». « Et le sillage de la joie reste un rempart sûr contre le ressentiment et la mésestime de soi-même ». « La volonté de la joie évite la barbarie ».

Cynthia Fleury cite à de nombreuses reprises Vladimir Jankélévitch, comme par exemple : « Devenir n'est pas mourir à petit feu, ou se morfondre, mais se réaliser à l'infini ».
Elle nous interroge, certes, mais exacerbe notre volonté, notre liberté, notre unicité pour nous amener vers nous-mêmes.

« Refuser de miser sur la fuite du réel comme source du bonheur. Faire le pari de l'optimisme, c'est assumer la responsabilité d'un destin ».

La religion peut-elle entraver le courage ?

Nicolas Hulot est un exemple d'homme courageux, il s'est retiré du gouvernement parce qu'il ne pouvait plus avoir de parole cohérente avec ses convictions.
Lien : http://objectif-livre.over-b..
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Cynthia Fleury: La fin du courage (2010)
Surprise pour un essai philosophique, la préface est une confession: Savoir qu'il va falloir tenir alors que rien ne tient. Est-ce cela la vie? La vie digne? le texte montre ensuite l'agilité de l'auteure et sa force de conviction. La première partie porte sur la morale du courage. le courageux accepte et dit la vérité, il agit séance tenante, il est concerné ici et maintenant, ne délègue pas, ne temporise pas. Il perçoit l'obscurité de son temps comme une affaire qui le regarde (p. 16). Impossible de se dire courageux. Il faut l'être, dans l'instant. Impossible de s'en satisfaire. La chose n'est jamais réglée (p. 33). de même qu'il faut faire séance tenante l'acte moral de même faut-il le faire intégralement (p. 82). Elle cite souvent Vladimir Jankélévitch: Cette chose qu'il faut faire, c'est moi qui dois la faire (p. 45) et Victor Hugo: Les heureux doivent avoir pour malheur les malheureux (p. 77). L'espérance du courageux est une espérance d'exilé. Une espérance dans la tristesse, mais qui ne s'adonne pas au nihilisme. Un refus total du cynisme (p. 80). Elle confie à VJ la transition de l'individu au groupe: La cité n'est-elle pas ce lieu où le prochain n'est pas un dos mais un visage? Susceptible de convoquer le moi que je suis et de m'aider dans mon entreprise personnelle de courage. Car si le moi fait le premier pas, la cité peut dans un second temps faciliter ce pas (p. 52).

La deuxième partie, plus courte, porte sur la politique du courage. Elle commence par un portrait en creux de Sarkozy (histrionisme politique, contre-exemplarité), portrait ensuite confié à VH au travers de celui de Napoléon le petit: On ne trouve au fond de l'homme et de son procédé que deux choses: la ruse et l'argent (p. 157). Ce chapitre politique est pessimiste: Socrate et Foucault affirment l'impossibilité du parler vrai en démocratie (p. 149). La qualité de la conduite politique est un temps long, celle de la communication est immédiate. CF écrit: la cristallisation sur le scrutin, ce moment de non-intelligence, fait dépérir la rationalité publique (p. 158). le vote, pour mieux faire enfin cesser l'esprit du débat. C'est vrai mais CF ne propose pas de solution, est-ce pour cela qu'elle titre La fin du courage? La dernière page cite encore VH pour une note optimiste: Erasme a appelé le seizième siècle l'excrément du temps, fex temporum; Bossuet a qualifié ainsi le dix-septième siècle: temps mauvais et petit; Rousseau a flétri le dix-huitième siècle en ces termes: cette grande pourriture où nous vivons. La postérité a donné tort à ces esprits illustres […] Nous pouvons le dire, nous hommes du dix-neuvième siècle, le dix-neuvième siècle n'est pas le fumier. Un point technique, le mot parrêsia (absent de mes dictionnaires, écrit parrhesia dans la version anglaise de Wikipédia) est bien cité cent fois et seulement défini (selon Foucault) p. 135: La parrêsia est donc, en deux mots, le courage de la vérité chez celui qui parle et prend le risque de dire, en dépit de tout, toute la vérité qu'il pense, mais c'est aussi le courage de l'interlocuteur qui accepte de recevoir comme vraie la vérité blessante qu'il entend.
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Il s'agit là d'une lecture qui amène à se poser beaucoup de questions, et c'est bien là ce que j'en attendais. J'avais identifié ce livre depuis sa sortie mais ce n'est que dans sa version poche que je me suis lancé.

C'est typiquement pour moi le livre à emporter car il justifie de passer du temps avec pour appréhender les nombreuses notions partagées en les relisant et la perception des grands auteurs convoqués dans cette analyse, et pas des moindre. C'est ainsi que Cynthia Fleury nous embarque dans le pensées d'Alexis de Tocqueville, Victor Hugo, Socrate ou Winston Churchill, ces personnalités qui ont éprouvées le courage devant les adversité de leurs époques.

Difficile de résumer le courage au final tant il s'accompagne d'une grande diversité de sentiment tout en les résumant. J'ai d'ailleurs publié pas mal de citations de l'ouvrage.

Mais la parole vraie du parésiaste semble cependant bien dominer dans la compréhension du courage. L'acte de résistance, le regard de ceux et celles qui n'abandonnent pas, l'exigence d'une vie, rester debout et avancer malgré tout, la dernière main tendue, l'acceptation de la différence, le sens des communs, le goût du public et de la démocratie, la vigilance sur l'âge qui "déjà nous amène de discrets manques de courage" (Jean-Jacques Goldman).

Enfin ce livre est une leçon politique dont bien des personnalités devraient s'inspirer. Il rappelle que ceux qui meublent ou communiquent en politique existent depuis bien longtemps et Victor Hugo les affrontait déjà par les mots. Ces derniers pourraient être repris sans rien changer aujourd'hui !

Si ce n'est déjà fait, lisez ce livre salutaire, il fait du bien, il revigore et est à mettre dans toutes les mains.
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Puisque le courage n'existe que dans la vérité, j'avoue ne pas avoir été intéressé par cet essai philosophique. Probablement, il n'était pas à la portée de ma compréhension.

Même si j'ai acquiescé les évidences telles que : le courage n'est pas la témérité, le courage, c'est voir le vrai ou bien le courage n'est pas forcément agir mais c'est aussi accepter, j'ai été déçu.

J'ai pensé disposer d'une confrontation de la politique actuelle à la pensée philosophique et à sa définition du courage. Il n'en fut rien. le niveau était trop haut, les références difficiles à maîtriser pour mes connaissances. Les termes trop complexes.

J'ai été dépassé par ma lecture, heureusement courte, environ 190 pages. Sinon, je ne sais pas si je serai allé jusqu'au bout. Je n'ai pas eu de satisfaction. C'est un essai pour public confirmé et possédant les connaissances philosophiques nécessaires pour l'apprécier.
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Un essai tout à fait opportun sur le courage et sa réhabilitation. de belles réflexions sur la nécessité de retouver le chemin du courage personnel. Faire ce qu'on a à faire sans s'en décharger sur les autres comme c'est la tendance aujourd'hui. Rétablir l'idée du parrésiaste ou du dire vrai et juste tant dans les relations humaines que dans l'engagement social ou politique.
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Citations et extraits (49) Voir plus Ajouter une citation
L'art courageux de vouloir


Qu'est-ce que vouloir si ce n'est déjà manifester une certaine forme de courage ? Car vouloir ce sera affronter le passage au pouvoir.
Vouloir n'est pas de facto pouvoir. Il ne suffit pas de vouloir pour pouvoir.
Ou plutôt si. Il suffit. Le territoire immense de la volonté s'ouvre, tel un abîme. L'enjeu est clair. Le courage, ce sera déjà vouloir.
Décider de vouloir. Simplement cela.

" Le vouloir comme l'amour, commence par lui-même : initiative prévenante, il commence par lui-même et revient à lui-même. " disait Vladimir Jankelevitch.
Tel est la clé du commencement. Le courage est affaire de commencement parce qu'il est l'une des plus sûres manifestations de la volonté.
.....
Vouloir, ce serait en ce sens "commander" à soi-même d'agir.
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Ils sont nombreux les prince actuels à revendiquer leur courage.

A parler rupture et parler vrai.

Et pourtant, on voit bien qu'il ne s'agit pas de cela. Que cette affiliation au courage est une bouffonnerie. Ou plutôt la très sure partition d e l'histrionisme politique.Une parfaite mise en scène de la non exemplarité politique.

En effet, rime avec l'entropie et les travestissements des principes démocratiques qui forment l'histoire contemporaine de la démocratie, la contre-exemplarité du leader politique. (p.121)

Le grand moi décomplexé à la place du surmoi.
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Il n'y a pas qu'en temps de guerre que l'on peut se conduire de façon indigne.

En temps de guerre économique aussi.

L'indignité économique, voilà un concept qu'il faudrait intégrer au fondement de l'ordre public et social. (p.138)
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Toscqueville défend la doctrine d'"intérêt bien entendu", une "doctrine peu haute, mais claire et sûre", qui ne cherche pas à atteindre de grands objets; mais qui atteint sans trop d'efforts tous ceux auxquels elle vise

Comme elle est à la portée de toutes les intelligences, chacun la saisit aisément et la retient sans peine S'accommodant aux faiblesses des hommes, elle obtient facilement un grand empire, et il ne lui est point difficile de le conserver, parce qu'elle retourne l'intérêt personnel contre lui-même, et se sert, pour diriger les passions, de l'aiguillon qui les excite la doctrine de l'intérêt bien entendu ne produit pas de grands dévouements ; mais elle suggère chaque jour de petits sacrifices ; à elle seule, elle ne saurait faire un homme vertueux ; mais elle forme une multitude de citoyens, réglés, tempérants, modérés, prévoyants, maîtres d'eux-mêmes ; et si elle ne conduit pas directement à la vertu par la volonté, elle en rapproche insensiblement par les habitudes Si la doctrine de l'intérêt bien entendu venait à dominer entièrement le monde moral, les vertus extraordinaires seraient sans doute plus rares Mais je pense aussi que les grossières dépravations seraient moins communes La doctrine de l'intérêt bien entendu empêche peut-être quelques hommes de monter fort au-dessus du niveau ordinaire de l'humanité ; mais un grand nombre d'autres qui tombaient en-dessous la rencontrent et s'y retiennent
Considérez quelques individus, elle les abaisse Envisagez l'espère, elle l'élève
Je ne craindrai pas de dire que la doctrine de l'intérêt bien entend me semble, de toutes les théories philosophiques, la mieux appropriée aux besoins des hommes de notre temps et que j'y vois la plus puissante garantie qui leur reste contre eux-mêmes C'est donc principalement vers elle que l'espoir des moralistes de nos jours doit se tourner "Alors même qu'ils la jugeraient imparfaite, il faudrait encore l'adapter comme nécessaire"
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Le droit et la loi, déclare Victor Hugo, sont les deux forces ; de leur accord n'ait l'ordre, de leur antagonisme naissent les catastrophes.
Le droit parle et commande du sommet des vérités ; la loi réplique du fond des réalités ; le droit se meut dans le juste, la loi se meut dans le possible ; le droit est divin, la loi est terrestre.
Ainsi la liberté c'est le droit, la société, c'est la loi.
De là deux tribunes : l'une où sont les hommes de l'idée, l'autre où sont les hommes du fait ; l'une qui est l'absolu, l'autre qui est le relatif. De ces deux tribunes, la première est nécessaire, la seconde est utile. De l'une à l'autre, il y a la fluctuation des consciences. [...] La loi découle du droit, mais comme le fleuve découle de la source, acceptant toutes les torsions et toutes les impuretés des rives. Souvent le principe contredit la règle ; souvent le corollaire trahit le principe ; souvent l'effet désobéit à la cause, telle est la fatale condition démocratique. [Victor Hugo, Le droit et la loi et autres textes, Paris UGE, p17-18]. p76
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Videos de Cynthia Fleury (84) Voir plusAjouter une vidéo
Vidéo de Cynthia Fleury
En lien avec l'exposition «La France sous leurs yeux. 200 regards de photographes sur les années 2020», une table ronde réunit quatre auteurs qui échangent sur les nouvelles représentations de la France contemporaine.
Quatre auteurs ont été invités à regarder les travaux produits par les 200 photographes de la grande commande nationale pour le photojournalisme et à rédiger quatre essais dédiés chacun à une notion de la devise nationale, convoquant journalisme (Liberté par Pierre Haski, journaliste), philosophie (Fraternité par Cynthia Fleury, philosophe et psychanalyste), histoire (Égalité par Judith Rainhorn, historienne, et Potentialités par Pierre Charbonnier, philosophe). Ils échangeront sur les nouvelles représentations de la France contemporaine.
Table ronde animée par Sonia Devillers, France Inter, membre du jury de la grande commande pour le photojournalisme
Plus d'informations sur l'exposition «La France sous leurs yeux. 200 regards de photographes sur les années 2020» : https://www.bnf.fr/fr/agenda/la-france-sous-leurs-yeux
+ Lire la suite
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