Deux soeurs

Bouleversant, choquant, prenant.
Voilà les mots qui me viennent après avoir fini ce livre.

Mathilde est en couple avec Étienne. Ils sont heureux et pensent même à se marié et à avoir des enfants. Mais du jour au lendemain, Étienne décide de quitter Mathilde. "C'est pas toi, c'est moi...". La phrase classique. Traversée au début par l'espoir qu'il revienne sur sa décision, Mathilde se rend vite compte qu'il n'y a pas de retour en arrière. Car Étienne a retrouvé son 1er amour revenu sur Paris 5 ans après l'avoir quitté pour partir en Australie.
Mathilde sombre alors très vite dans une dépression. Dans un premier temps, sa passion pour son travail de professeur de français au Lycée va réussir à la maintenir un temps soit peu sur les rails. Mais elle perd finalement pied et reste entraînée dans une spirale infernale.
Sa soeur Agathe, décide de la recueillir chez elle. Entourée de sa nièce, de son beau-frère et de sa soeur, Mathilde va essayer peu à peu de se reconstruire.

Ce livre est séparé en deux parties:
- La première qui nous raconte la séparation et la descente aux enfers de Mathilde.

-la deuxième qui commence lorsque Mathilde quitte enfin l'appartement qu'elle partageait avec Étienne pour s'installer chez sa soeur.

La première partie est poignante et nous invite à prendre part à la douleur, brute, de Mathilde. Elle m' beaucoup touchée et montre comment un simple événement peut bouleverser une vie entière.

Toute l'ampleur du titre du livre , "deux soeurs", prends enfin sens lors de la deuxième partie.
Mathilde et Agathe ne sont pas forcément très liées et au fur et à mesure de l'avancée du roman, on voit de développer une sorte de jalousie entre les deux femmes.

Arrivée à quelques pages de la fin, je me suis stoppée net. J'ai été littéralement choquée par ce que je venais de lire et j'ai du attendre quelques minutes avant de poursuivre ma lecture.

J'ai été scotchée par ce roman de David Foenkinos, auteur que je n'avais jamais lu. Ce livre est resté dans ma bibliothèque plusieurs années avant que je ne daigne l'ouvrir. Et je ne regrette absolument pas. L'écriture est fluide, on est happé par le chagrin d'amour de Mathilde, par sa douleur.
J'ai vraiment apprécié ma lecture et c'est un livre que je recommanderais sans hésitation à mon entourage.

Que dire de cette lecture mise à part que je l'ai adorée. Vraiment le travail fais sur le personnage de Mathilde , on est dans sa tête, et même le personnage de sa soeur Agathe je le trouve très bien décrit détailler. Ce livre est quand même assez glaçant tant la chute et forte … une déception amoureuse peut elle rendre méchante ? Oui David Foenkinos nous le montre dans ce roman ! Je vous conseil vivement ce livre

À chaque parution d'un de ses romans, je suis surprise par la mélodie. Parfois, en évoquant les écrivains, on parle de souffle, de style, de concept ; David Foenkinos, lui, c'est la musique. On a presque envie de fredonner les phrases en le lisant. Il n'imite personne et personne ne réussit à l'imiter. Il ne bascule jamais du côté vert obscur du pathos larmoyant-dégoulinant, il ne nous prend pas en otage dans l'horreur et les émotions, au contraire, il nous tient la main, et quand vraiment ça devient triste, hop ! une petite note en bas de page pour nous maintenir à flot. C'est là toute sa finesse et sa singularité.

Parce qu'il ne s'attaque pas à des sujets faciles, (le deuil, la maladie, l'abandon…) aujourd'hui sort son nouveau roman, « Deux soeurs » relatant une rupture amoureuse. Mathilde, sa nouvelle héroïne, se fait quitter brusquement, un soir, alors que l'été dernier en Croatie, Etienne évoquait le mariage. Elle avait déjà tout imaginé, la bague et le plan de table, elle en avait parlé à ses collègues de bureau.

C'était sans compter sur l'ex. La vénéneuse Iris. Celle qui vous a fait tant souffrir qu'on la reprend quand même (tout le monde a une Iris dans son cercle d'amis). Iris est donc venue rechercher Etienne et reprendre là où ils en étaient. Elle est lucide Mathilde, elle a très bien compris qu'elle avait joué le rôle du pansement ou du bouche-trou. Elle est lucide et terriblement malheureuse. Elle s'octroie un court congé maladie et quelques xanax avant de reprendre le trajet du lycée où elle enseigne « L'éducation sentimentale » de Flaubert. Comme par hasard, il fallait que sa rupture coïncide avec ce livre, qu'elle confonde les personnages du roman avec la vraie vie et qu'elle finisse par gifler un élève. Mise à pied. Voilà que sa deuxième raison de vivre après Etienne, l'enseignement, lui est à nouveau arrachée. Désespérée, elle se mure chez elle, prête à mourir de chagrin. Heureusement, Agathe est là…

Toujours avoir une Agathe dans sa vie —c'est loin d'être la morale de l'histoire— Agathe donc, la soeur de Mathilde, lui propose de venir habiter chez elle. Elle est maman d'une petite Lili, et l'épouse d'un charmant Frédéric, qui travaille comme ingénieur sur l'intelligence artificielle. Ils habitent tous les trois un appartement assez modeste, mais ils se serreront, le temps que Mathilde retrouve un emploi et le sourire. Hélas, la vie semble s'être extraite de son âme, la douleur a été trop intense, et ainsi plongée dans cette famille qu'elle aurait voulu avoir, elle est encore plus traumatisée par le reflet insupportable du miroir de l'échec. La colocation devient difficile. Mathilde doit avancer, mais pourquoi refaire sa vie quand on peut s'approprier celle d'une autre ?

Petit à petit, l'ambiance s'alourdit, la tension monte, on se ronge un ongle, puis tous les cuticules autour, on respire et on attaque un autre doigt. Ça c'est absolument inédit dans l'oeuvre de David Foenkinos, ce nouveau roman est un thriller psychologique surprenant, parfaitement abouti, et résolument musical.

Lu, dévoré, adoré!
Lien : https://agathethebook.com/20..

Excellent, une intrigue, un huit clos, 3 personnages, on tire le fil jusqu'à la fin, cela pourrait faire l'objet d'une excellente pièce de théâtre. Thriller psychologique.... A LIRE

Foenkinos, auteur de talent. On entre dans son monde avec une facilité déconcertante. Il arrive à mettre des mots sur des sentiments que nous connaissons tous : jalousie, solitude, ...
Cette histoire raconte l'histoire de Mathilde, professeur, en couple depuis 5 ans. Son compagnon la quitte pour son ex compagne du jour au lendemain. Pour Mathilde c'est la descente aux enfers.
La fin du livre est ... je vous laisse découvrir ça.
En tout cas, j'ai beaucoup aimé.

L'histoire : sans crier gare, un jour, Mathilde est quittée par son compagnon Etienne, avec qui elle vit le grand amour depuis 5 ans. Elle essaie de s'accrocher à son travail (prof de français en lycée), mais son chagrin est si intense, si violent, que c'est toute sa vie qui dérape. Alors qu'elle laisse aller et risque de se retrouver sans toit, sa soeur Agathe décide de l'aider en l'hébergeant.



Mon avis : un court roman très agréable, sous la plume toujours formidable de David Foenkinos. On voit venir d'assez loin la fin, on comprend les mécanismes à l'oeuvre, on voudrait dire stop, mais tout cela semble si inéluctable... Les personnages sont terriblement crédibles, la lente transformation du chagrin en autre chose est progressive, le côté pernicieux des choses est terriblement bien retranscrit. Un chouette, très chouette roman !!
Lien : http://ploufsurterre.canalbl..

LIVRE AUDIO

C'est une histoire étonnante et cruelle que nous offre David Foenkinos à partir d'un lien familial.
Étienne annonce soudainement à Mathilde qu'il la quitte. Mathilde ne comprend pas. Elle a du mal à admettre cet abandon. Mathilde est professeur de français. Elle aime son métier mais son état dépressif va la faire déraper. Elle se retrouve sans logement et suspendue en tant qu'enseignante.
Sa soeur, Agathe, lui propose de s'installer avec elle, son mari et leur petite fille.
N'ayant pas les moyens financiers de refuser, elle emménage avec le couple. La relation entre soeurs devient ambiguë. le passé ressort, la jalousie, la méfiance s'installe.
Mathilde ne comprend pas pourquoi sa soeur pourrait nager dans le bonheur, tout avoir et elle rien. Sa place au sein du couple devient aussi trop ambiguë.
J'ai adoré l'histoire et cette relation entre soeurs. .. qui ne donne pas vraiment envie d'en avoir une.
C'était tantôt drôle, tantôt émouvant.
La lectrice était très juste, s'accordant aux différents états d'âme des soeurs. Un rythme soutenu que j'ai beaucoup aimé et qui va avec le style dynamique.
Elle se fond dans le texte, nous en faisant apprécier toutes les subtilités.

Mathilde est quittée par Etienne après cinq ans de relation. Rien de plus banal et rien de plus traumatisant. du jour au lendemain, Mathilde qui se voyait bientôt mariée à l'homme de sa vie et bientôt maman, se retrouve seule. Désespérément seule. Elle perd pied, rien ne la console, pas même son métier d'enseignante de français qui pourtant la passionne. Dans un moment de crise, Mathilde gifle un jour un élève et c'est la descente aux enfers. Sa grande soeur Agathe lui offre alors de l'accueillir chez elle le temps pour Mathilde de rebondir. Agathe est l'exacte opposée de sa soeur : là où l'enseignement est la vocation de Mathilde, Agathe travaille sans passion dans une banque, là où Mathilde est seule et sans avenir amoureux précis, Agathe est mariée à Frédéric et maman de Lili.
Mathilde est malheureuse, à la dérive. Dans la première partie du récit, l'auteur expose sa déroute et sa déchéance. Dans la seconde partie, il expose sa reprise en main. Mais pour passer d'un état à l'autre, de celui de vaincu à celui de vainqueur, Mathilde aura changé de visage, ou bien aura-t-elle dévoilé sa vraie personnalité…
David Foenkinos a une façon bien à lui de partir d'un fait simple – une rupture – pour aboutir à une dissection en règle de la psychologies de personnages parfaitement construits. Il nous amène à nous interroger sur le deuil de relations finies, sur le bonheur et le malheur, sur la résilience et sur la méchanceté. Au fond, la tristesse, même profonde, excuse-t-elle la méchanceté ? La jalousie et l'envie sont-ils inévitables dans nos relations sociales ?
J'aime beaucoup cet auteur dont le regard aiguisé et pointu sur ce qui l'entoure rend ses romans riches et percutants.

J'aime les petites musiques de David Foenkinos. Beaucoup de douceur démontée par beaucoup d'acuité,un style,des styles,du style,ici phrase courte qui en disent long. L'humour du désespoir . Depuis que l'on m'a conseillé CHARLOTTE qui m'a donné un très beau,très dur coup au coeur,je lis cet auteur avec surprise et passion.
C'est l'histoire de Mathilde qui aime Étienne depuis 7 ans, d'Étienne qui quitte du jour au lendemain Mathilde, l'histoire de la violence dévastatrice de ce départ, et comment ce qui violente Mathilde va dévoiler sa propre violence.( Sic)
Oui résumé ainsi ça a l'air gnangnan mais que nenni.
Au début c'est l'amour pour son metier d'enseignante qui l'a fait tenir,puis elle dérape et sa soeur Agathe ,son mari,leur bébé la récupèrent en vrac et l'accueillent chez eux pour qu'elle se reconstruise.
Je ne vais pas vous raconter la suite. En petites phrases courtes tout se délite et se recompose, Eros et Thanatos,vengeance d'une souffrance d'enfance refoulée et non guérie, c'est Agathe qui paie le prix,mais c'est bien Mathilde qui gagne la manche.

Foenkinos, égal à lui-même. Toujours un régal, toujours cet amour des mots, cette beauté de la syntaxe. La platitude de ses histoires est tellement parfaite qu'elle les rend passionnantes. 🍃
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Avec Deux soeurs, on sort un peu du registre et de la douceur habituelle. Pour la lecture légère des vacances, on repassera ! On est plongés, absorbés par la dépression de Mathilde. Mais Foenkinos sait trouver les mots. Comme toujours ! Et il arrive à faire de ce sujet délicat un roman poignant de réalisme et de nostalgie, bien loin du pathos. 🙅🏻‍♀️
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On suit la déchéance de Mathilde suite à une rupture. Etienne, l'homme de sa vie, la quitte. le monde merveilleux de Mathilde s'effondre, et tous ses espoirs avec. Plus rien n'a de sens, plus rien n'a de goût. Heureusement, sa soeur est là pour la recueillir, bien décidée à la sortir de là.
Huis-clos familial. Relations compliquées. Équilibre fragile. Esprit instable. Difficile de se rendre compte jusqu'où la tristesse peut nous entraîner... 🌪
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