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3,52

sur 2109 notes

Critiques filtrées sur 5 étoiles  
Mathilde vit avec Etienne depuis cinq ans. du jour au lendemain, il la quitte alors qu'ils avaient déjà projeté de se marier et d'avoir des enfants.
Pour Mathilde, c'est un véritable cataclysme, elle sombre dans une dépression sévère.
Elle essaie de continuer son métier de professeur de français mais une grosse erreur survient avec un élève.
Elle va habiter chez sa soeur Agathe. Son beau-frère est très accueillant et Mathilde s'attache à leur petite fille encore bébé.
Sa dépression la démolit de mal en pis.
C'est surtout sa fermeture sur elle-même qui est étonnante et vraiment mise en avant par l'auteur.
La fin se révèle tout à fait inattendue mais je l'ai acceptée en tant que fiction.
L'analyse de la chute psychologique de Mathilde est absolument bien décrite, bien analysée par David Foënkinos avec des mots très précis, une écriture très abordable, un style qui fait mouche.
Un livre que j'ai beaucoup apprécié.
C'est vrai que je suis une inconditionnelle de l'auteur.
J'ai lu quasi tous ses livres.


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Découvert en version audio.
J'ai adoré la voix qui donne si bien vie au récit.
Ce roman je l'ai dévoré en apnée. Je me suis retrouvée complètement captive de ce récit. J'ai adoré ce thriller psychologique.
Mathilde est une jeune prof de français très consciencieuse et passionnée par ce qu'elle enseigne, en particulier Flaubert (qu'elle m'a donné envie de lire) et l'éducation sentimentale. Elle est attentive à ses élèves, dévouée même et très appréciée de tous, collègues, principal, parents et élèves.
Elle vit en couple avec Etienne qui l'a demandé en mariage pendant leurs vacances en Croatie.
Mais Etienne devient bizarre, prétexte trop de pression au travail. Jusqu'à ce qu'il annonce à notre pauvre Mathilde qui ne s'y attend pas du tout, que tout est fini. Il part. On assiste à une mise en abîme, une descente aux Enfers très bien décrite. Finalement, après avoir fait une grosse erreur à son travail, Mathilde échoue chez sa soeur Agathe qui vit en couple avec une petite fille.
Mathilde évolue encore sous nos yeux effarés et impuissants.
On ressent bien la tension, les non dits, le désespoir, la jalousie, la douleur dans ce roman puissant et inattendu.
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David Foenkinos change de registre aimant surprendre son lecteur.
Il nous immisce d'abord dans un couple en crise, en train de se déliter /se fracasser soudainement et nous rend témoin de la rupture d'autant plus brutale, violente, pour Mathilde que l'été ils parlaient mariage. Aucun signe décelé, pas de préavis.

La première partie se focalise sur Mathilde, professeur de français, la montrant dans son milieu professionnel.On la devine pleine d'abnégation, très investie et désireuse de transmettre sa passion pour Flaubert.
On la voit dans son rapport avec ses élèves, ses collègues.
Sabine, sa collègue la plus proche, la loser sentimentale l'envie, la jalouse même.Quelle ironie quand le lecteur, lui, connaît la réalité !

L'autre facette de Mathilde c'est celle d'une femme délaissée, aux abois, qui voit son couple partir à vau l'eau, en proie à une douleur indicible, guettant un texto.Comment mener sa classe, poursuivre l'étude de « L'éducation sentimentale » sans rien laisser paraître ?
Le romancier excelle à plonger son héroïne dans un engrenage hors contrôle, la faisant disjoncter.
Tout bascule pour l'enseignante avec le cadeau de Matéo,( cet élève considéré comme un « fayot », avec qui elle avait lié une relation privilégiée) et ses paroles maladroites qu'elle prend pour de la provocation.
Son dérapage va la conduire dans des méandres bien sombres et aux mensonges : « Une erreur dans un océan de perfection, et c'est l'erreur seule que l'on regarde ».

David Foenkinos décrypte la rupture sous deux angles. Pour Étienne, «  le bourreau » qui a choisi de quitter Mathilde, il aborde cela comme une renaissance, une liberté retrouvée. La compagnie d'Iris, l'ex revenue, est si magique, que « même un mauvais film l'enchante », que même «  la pluie ne mouille plus ».

Pour Mathilde, «  la victime de ghosting» (1), totalement anéantie, c'est le scénario « Mourir d'aimer » qui l'habite. La vérité imparable, elle l'apprend de Benoît, l'ami d'Étienne. Véritable couperet. Comment va-t-elle survivre à cette absence si prégnante, à ce naufrage amoureux, elle qui a mis le turbo à sa souffrance ?
Elle nage, non pas dans le bonheur comme le pense Sabine, sa collègue, mais dans un total marasme. Sa voisine psychiatre va-t-elle pouvoir lui apporter une aide ?
L'auteur soulève la question : Que reste-t-il d'un amour ? Un kaléidoscope de souvenirs comme autant d'éclats de frustration ( La Croatie!) et de beauté mêlés. Des souvenirs « qui souffrent de la garde alternée des mémoires » !


La phrase : «  Elle perdait toute sa vie », par l'usage de l'imparfait traduit l'inéluctable fugacité de cet amour.

Toutefois, à la fin de l'acte I, le lecteur quitte les deux soeurs confiant, car Mathilde est prise en charge par Agathe , cette soeur qui n'hésite pas à prendre un jour de congé pour apporter du bien-être à sa cadette. Il apparaît vite qu'elles n'ont guère d'affinités, déjà dans leur enfance leurs rapports étaient conflictuels, « des montagnes russes ». La disparition de leurs parents avait toutefois resserré leurs liens : «  une forme d'alliance nécessaire à la survie de la famille ». Mais la remarque glissée par le narrateur nous met en alerte : «  Tout prendrait bientôt une tournure différente ».

Cette fois leur rapprochement a été initié grâce à la naissance de la fille d'Agathe, Lili, dont raffole la tante.
Si Mathilde, férue de littérature, lit à haute dose, peut-être trop, elle
constate que les livres manquent dans le foyer de sa soeur et le déplore.
N'avance-t-on pas que plus tôt un enfant est entouré de livres, plus vite il sera «  un grand lecteur »? Ici David Foenkinos aborde la place accordée, dès l'enfance, à la lecture au sein d'une famille. La transmission de parents à enfants est primordiale.

La partie 2 nous immerge dans le duo formé par Agathe et Frédéric, un couple modèle, heureux qui, faute de solution, va recueillir Mathilde. Ce qui n'est pas sans perturber leur intimité. Cette dernière manifeste une fibre maternelle certaine pour pouponner sa nièce dont elle occupe la chambre. On suit au quotidien, ce trio d'adultes, mais la présence d'une tierce personne ne risque-t-elle pas de faire exploser le couple, d'autant que Mathilde se révèle intrusive, arbore un décolleté aguicheur un soir ? Et si leur cohabitation en huis clos se transformait en un trio amoureux ?

L'entomologiste des coeurs féminins confirme son talent de se glisser dans le corps et l'âme de ses héroïnes et dresse deux portraits très fouillés de femmes.
L'auteur explore la relation sororale et s'attache à la jalousie que l'on voit poindre entre Agathe et Mathilde. Gouffre délétère dangereux. La jalousie,« mécanisme fascinant qui vient brouiller toutes les cartes dans une histoire d'amour », telle la définit Amélie Nothomb. Et on peut devenir monstrueusement jalouse ! Suspense.

Avec la même justesse et sensibilité, il autopsie le couple. Hugo, collègue de Frédéric, réalise qu'il ne plaît pas aux femmes. Son ex l'a quitté pour une femme. Iris, de retour d'Australie a " repris sa place impériale" dans le coeur d'Etienne. Frédéric, lui, manifeste un certain trouble devant Mathilde, vraie Ophélia «  en chemise de nuit blanche, cheveux longs détachés » et son aveu a de quoi le déstabiliser. Toutefois, il témoigne son amour à sa femme par un geste délicat ( mèche replacée derrière l'oreille).

Le romancier soulève cette injonction au bonheur (douce chimère) dont on est abreuvé sur les réseaux. Peut-on devenir méchant à force de souffrir? D'autre part, peut-on être heureux au détriment de sa soeur, sans une once de culpabilité ? »

Il souligne le lien des lieux avec les êtres. Si l'héroïne de Philippe Besson dans «  Se résoudre aux adieux » fait un pèlerinage sur les lieux visités avec l'être aimé, Mathilde, au contraire, désire les éviter et raye les quartiers de Paris liés à Étienne, à leur bonheur révolu. Par contre elle est envoûtée par la magie de sa balade nocturne avec le mari de sa soeur, au retour d'un concert.

David Foenkinos fait une incursion dans le domaine de l'intelligence artificielle, « au coeur du métier de Frédéric », sujet auquel s'intéresse Mathilde afin de pouvoir mieux comprendre le travail de son beau-frère. Elle a même lu La guerre des intelligences de Laurent Alexandre, ce qui ne peut que le flatter.


Il met en exergue le pouvoir des livres : si on leur prête un effet thérapeutique, si les « livres prennent soin de nous » (2), comment interpréter l'assertion de l'écrivain : « On ne pouvait pas être heureux quand on avait trop lu. Tous les malheurs venaient de la littérature. » ? Néanmoins Mathilde, qui nourrit la même passion pour Flaubert que Marie-Hélène Lafon (3), suscite la curiosité de lire ou l'envie de relire L'éducation sentimentale .

Si les aficionados d'Amélie Nothomb traquent dans ses romans son mot fétiche « pneu », ceux de David Foenkinos guettent ce qui fait son ADN, à savoir une constante, les mots : « la Suisse, cheveux, deux polonais…). Récurrent également le nom de la protagoniste Mathilde Pécheux que l'on retrouve dans le film Jalouse.
Quant aux notes de bas de page, si certains s'en accommodent plus ou moins mal, d'autres, à juste raison, crient «  au génie ».

Le scénariste sème des références cinématographiques et nous offre des travellings sur ses personnages arpentant Paris by night, dignes du cinéma de Woody Allen. Après la réussite de l'adaptation du Mystère Henri Pick, on attend celle de «  Deux soeurs ».
A souligner également le côté théâtral de certaines scènes : Mathilde déclamant le prénom d'Iris telle une litanie ou Mathilde en train de faire cours à une classe imaginaire. le cameraman centre son objectif sur les gestes : le cruel, le tendre.

Malgré l'ombre de l'absente en filigrane à la fin du roman, l'auteur séduit toujours par son style d'écriture et ses tournures inattendues comme : « arnaque au zygomatique ou «  le coeur de l'autre est un royaume impossible à gouverner » !

David Foenkinos signe un roman intimiste au dénouement tragique et glaçant. Un choc terrassant. L'empathie que l'on éprouvait pour Mathilde se transforme en sidération, voire en incompréhension. Il dépeint avec précision, comme au cordeau l'érosion et l'inconstance des sentiments, les griffes acérées de la rupture et la jalousie, le tout exacerbé par la souffrance du deuil amoureux et la spirale du malheur. Un sentiment de vacuité totale, d'échec. C'est la gorge serrée que l'on referme ce thriller psychologique bien vertigineux.

Parmi les livres qui l'aident à vivre, Agathe Ruga confie : «  L'oeuvre de David Foenkinos est presque un être cher. La Délicatesse me réconforte. Charlotte me fait pleurer. le potentiel érotique de ma femme me fait rire ». N'oublions pas le mystère Henri Pick, adapté à l'écran par Rémi Bezançon. une comédie séduisante.


(1) ghosting : néologisme issu de l'anglais ghost (=fantôme) : virer un amour, un ami sans explication, rompre sans un mot.

(2) Les livres prennent soin de nous de Régine Detambel

(3) Flaubert Par Marie-Hélène Lafon- Buchet-Chastel Les auteurs de ma vie
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Un final aussi surprenant que glaçant.

David Foenkinos nous fait partager ici le désarroi d'une femme, Mathilde, suite à une rupture très douloureuse.
Professeur de français, elle file le parfait amour avec Etienne jusqu'au jour où il la quitte sans lui donner la moindre explication.
Mathilde sombre alors dans la dépression, s'isole, décline toute invitation, se coupe du monde, se réfugie dans son travail où elle veille à ne rien laisser paraître de son mal être.
Jusqu'au moment où tout bascule : un mot fatidique, accompagné d'un geste inexplicable.

Agathe, la soeur de Mathilde lui propose de rejoindre l'appartement familial. La cohabitation est difficile, dans un 50m². Surtout qu'Agathe a une famille : elle est en couple avec Frédérique et ils sont, depuis peu, les heureux parents de Lili.
Mais comment se reconstruire face à une famille heureuse et comblée, et surtout face à deux personnes qui s'aiment vraiment ?

Tantôt intrusive, distante, aidante, envahissante, coopérative, Mathilde passe par tous les états et tente de prendre sur elle pour aller de l'avant. Y parviendra-t-elle ? Quel moyen va-t-elle trouver pour tirer un trait sur son passé et vivre de nouvelles aventures ?

Un roman qui part d'une rupture sentimentale et qui prend des tournures de thriller psychologique.
L'histoire est racontée telle un page-turner et m'a totalement happée. le style de David Foenkinos est toujours aussi agréable à lire, tout en simplicité et en finesse. A découvrir sans tarder !
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Ambiance lourde du début à la fin.
Mathilde, professeur de français vit avec Etienne depuis 5 ans, ils ont projeté de se marier et d'avoir un enfant. Subitement, Etienne la quitte, il a retrouvé son amoureuse d'avant.
Mathilde sombre dans le désespoir mais ne le montre pas aux autres. A l'école, pour sa soeur Agathe, elle gère ! Elle refuse toute aide. La seule aide qu'elle demande , de manière plutôt insidieuse, c'est à sa voisine du dessous, qui est psychiatre. Elle ne se présente pas à elle comme patiente mais comme voisine avec qui elle veut discuter.
Cependant à force de ressasser sa rancoeur , elle va se distraire de ce qui se passe autour d'elle et elle va commettre un acte punissable : gifler un élève que jusque là, elle appréciait et qu'elle aidait beaucoup car ses parents étaient défaillants. Elle est mise à pied. Son directeur ne sait que penser car jusque là, Mathilde était un élément consciencieux, jamais aucun reproche, jamais aucune faute. Il faudra attendre le conseil de discipline et vraisemblablement elle devra changer d'établissement.
Elle sombre de plus en plus dans la dépression et finit par ne plus s'alimenter, ne plus sortir de chez elle. Sa soeur force l'entrée et découvre le désastre. Elle l'emmène dans son petit appartement où elle vit avec son mari Fréderic et sa petite fille Lili.
Mathilde ainsi entourée va reprendre des forces mais dans le même temps tombe dans une sorte de paranoïa. Elle déniche en chaque personne , un être qui lui veut du mal, qui la manipule, qui se moque d'elle.
Mathilde devient une autre femme. L'atmosphère est de plus ne plus étouffante jusqu'au dénouement final.

Foenkinos écrit là un de ses romans les plus noirs. On étouffe de plus en plus au fil des pages. On a envie que ça s'arrête. On voit une femme très bien dans sa peau devenir quelqu'un d'autre. J'ai été tellement prise par l'engrenage de l'intrigue que j'ai lu ce roman en 2 soirées. C'est dire combien l'écriture est réussie.
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Mathilde, la trentaine, vit avec Etienne depuis 5 ans. D'apparence heureux, lors de leurs dernières vacances en Croatie, ils avaient évoqué l'idée de se marier et peut-être même de faire des enfants. Elle est prof de français et enseigne avec passion "l'éducation sentimental" de Flaubert, oeuvre qu'elle aime plus que tout. C'est la prof parfaite, aimée par ses élèves, à l'aise, jamais malade.
Un jour, brusquement, Etienne la quitte. Il part et elle se retrouve seule, dans un appartement vide, trop grand pour elle. Au début sans explications, elle finit par apprendre qu'il est retourné avec Iris, qu'il avait connue avant elle.
Mathilde est dévastée, perdue, rongée par le désespoir, la tristesse, l'incompréhension. On assiste à sa descente aux enfers, elle ramène tout à lui, à son ancienne relation... C'est insupportable, elle est détruite et méconnaissable. Professionnellement, elle commet une grave erreur.
Sa soeur Agathe, la voyant dans cet état, décide de l'héberger. Elle s'installe alors avec elle, son beau-frère et leur fille Lili, petite de deux ans, de qui elle est très proche. La cohabitation ne va pas sans mal, Mathilde peine à vivre avec ce couple heureux, en veut à sa soeur, a du mal à faire face et à se composer une contenance. C'est un réel travail de deuil qui l'attend, une reconstruction lente et difficile. Elle doit se retrouver une identité, sans Etienne.
Cette Mathilde m'a un peu fait penser à la Mathilde de Delphine de Vigan dans "les heures souterraines", les deux héroïnes s'effondrant suite à des circonstance extérieures.
J'ai été bluffée par ce roman de David Foenkinos, qui m'a agréablement surprise. On entre dans la psychologie de cette femme fragilisée, que le chagrin transforme. Jusqu'où peut-on aller par désespoir ? La tension est palpable et à partir d'une histoire plutôt banale, l'auteur arrive à nous tenir en haleine jusqu'à la fin... que je ne révélerai pas ici.
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C'est le premier roman que je lis de cet auteur et autant vous dire que ce n'est pas le dernier.
La plume de David Foenkinos m'a immédiatement charmé par sa simplicité et sa qualité. le personnage principal Mathilde est extrêmement bien travaillé et l'histoire tient vraiment en haleine.
Dans la première partie, on découvre Mathilde, une belle jeune femme ambitieuse dévoué à son travail mais aussi et surtout à son Étienne qu'elle aime par dessus tout. Lorsque celui-ci la demande en mariage en Croatie c'est l'euphorie, mais hélas le conte de fée s'achève brutalement lorsque Étienne la quitte pour son ex copine... Mathilde s'enfonce alors dans une profonde dépression.
Dans la deuxième partie c'est la dégringolade, la descente aux enfers Mathilde touche le fond et perd peu à peu les pédales. Sa soeur Agathe vole alors à son secours et lui propose de l'héberger dans sa petit famille. Mais très vite le comportement de Mathilde change et devient malsain...
Si au début de l'histoire j'ai éprouvé beaucoup d'empathie pour le personnage de Mathilde ça a été tout l'inverse au fur et à mesure des chapitres jusqu'à cette scène finale...
Un très bon thriller psychologique que vous recommande chaudement.
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Quelle claque !

Pour avoir déjà lu plusieurs romans de cet auteur, je me laisse facilement prendre à ses mots. Il réussit toujours à me faire réagir pour de vrai, avec des petits rires et autres réactions. Mais là, pour le coup, j'avais terminé le livre en moins de 48h, et j'étais soufflée.

C'est une lecture rapide, simple, efficace, dans l'air du temps. On croit à une rupture puis à la simple explication d'une relation entre deux soeurs qui s'entendent par politesse.

Finalement, c'est l'histoire d'une déchéance violente, grave, et quand bien même on aimerait s'attacher à Mathilde, on ne peut s'empêcher de fermer ce livre en pensant qu'au delà d'une rupture violente, on assiste comme figurant à la naissance de sa folie.
Avant les dernières pages, nous ne sommes que des pantins blasés par une nana un peu dépressive qui ne réussit pas à gérer ses émotions. Mais sans en dire davantage, je suis restée un peu secouée, et j'ai adoré ça.

Je continuerai à lire cet auteur, et je recommanderai ce livre ! Ames sensibles s'abstenir !
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Moi qui m'attendais à une histoire de rupture difficile !!!!
Le début est un peu long à se mettre en place mais la relation entre Mathilde (quittée par son fiancé Etienne, parce que son ancienne copine est revenue d'Australie – élégant !) et sa soeur Agathe (mariée à Frédéric – une fille Lili) est plutôt savoureuse.
Quant à la fin … NO COMMENT ! mais lisez ce roman !
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Dernière sortie de David Foenkinos, Deux Soeurs nous plonge dans les méandres du cerveau de Mathilde, héroïne abandonnée par son compagnon alors même qu'elle était installée dans une relation vouée à un destin heureux. le narrateur nous fait voir la déchéance progressive de ce personnage qui devient de plus en plus mystérieux voire inquiétant au fil des pages. Trouvant refuge chez sa soeur, Mathilde tente de se reconstruire. Pourtant, rien ne se passe comme prévu. David Foenkinos, à la manière des thrillers, plonge le lecteur dans une tension certaine. L'histoire captive jusqu'au rebondissement final. le roman se lit donc rapidement et on y retrouve l'écriture simple, efficace et musicale de l'auteur qui décrypte magistralement la psychologie humaine.
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