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3,52

sur 2110 notes

Critiques filtrées sur 3 étoiles  
Mathilde, professeur de français au lycée est en couple avec Étienne depuis cinq ans. Ils projetaient de se marier et d'avoir un enfant mais Étienne retrouve par hasard son grand amour, Iris. Il n'en faut pas moins pour détruire en quelques secondes cinq années de couple et par la même occasion, détruire une femme laissée au pas de la porte, abandonnée à errer seule.

Mathilde s'effondre. La veille, elle était aimée, le lendemain elle est abandonnée, comment ne pas sombrer...

Mathilde sombre, de plus en plus loin, elle va de plus en plus mal.

David Foenkinos dresse un portrait glaçant d'une femme prise dans les tourments de son abandon. Il autopsie la souffrance, le rejet, la douleur, la déchéance avec justesse. le mal être est palpable, la douleur saigne, le coeur s'emballe. Mathilde souffre le jour comme la nuit.

Accroupie dans sa douleur, sa soeur Agathe décide de l'héberger. Mais peut-on se reconstruire devant le film incessant du bonheur d'un autre couple ?

J'aime beaucoup David Foenkinos, ses romans sont en général très lumineux et d'une sensibilité à fleur de peau. A peine sorti, j'ai sauté dessus en m'attendant au meilleur. Dans Deux soeurs, l'auteur change de registre et s'aventure dans un registre bien plus noir. Il nous sert en entrée, en plat et en dessert de la souffrance en veux-tu en-voila. Ça frise un peu l'overdose et la désespérance.
Pour au final offrir un roman qui n'a pas été à la hauteur de mes espérances.
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Mathilde enseigne le français dans un lycée, la passion pour son métier l'habite...
Elle vit une histoire d'amour avec Étienne depuis cinq ans, ils parlent de se marier et d'avoir un enfant .
Las ! Soudain Étienne retrouve son grand amour : Iris partie à l'étranger, quitte brutalement et sans explication Mathilde.

Comment ne pas sombrer dans le désespoir ?

Lors de cette belle première partie l'auteur autopsie avec son talent habituel, son écriture simple et sensible l'effondrement de Mathilde. Elle est dévastée par la douleur, ravagée,.Cette rupture devient vite un cauchemar.Elle vit les affres d'une séparation.Et Qui n'en en a pas vécu une?


Chagrin, stupeur, souffrance intense, sentiment de rejet, manque , incompréhension, prostration, déchéance , dégoût de soi et des autres , vide absolu et mal être , une petite mort....

Lors de la deuxième partie : Changement , Agathe sa soeur , mariée avec Frédéric , une petite fille Lili l'héberge dans un petit appartement .
Le huit - clos s'avère pesant et lourd, promiscuité, non - dits , petits coups en douce ....Mathilde se coupe du monde et sombre dans la dépression...Une bascule surprenante ....
Pour le lecteur cela se transforme en un thriller psychologique mal digéré , Mathilde devient un monstre , le final est aussi glaçant que surprenant .

Il montre que désespoir et souffrance peuvent se muer non seulement en « descente aux enfers » mais en « folie » par une femme trahie après avoir cru au bonheur.
Une mise en abime d'un traumatisme: la passion amoureuse et ses dérives ...

J'aime bien cet auteur mais c'est vraiment un livre à part ....

Relisez plutôt « Charlotte » un livre à la beauté ineffable.......lu et critiqué il y a longtemps que je n'ai pas oublié .....
 
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Je ne dirais pas que ce livre est mauvais mais il n'apporte pas grand-chose. Certains passages sont tristement banals, d'autres un peu "cucul la praline". C'est dommage, d'autant plus que David Foenkinos nous amène vers un thriller psychologique qui aurait pu nous surprendre et donc capter notre intérêt, mais ce livre nous laisse une impression de bof. Il faut dire que le thème de la séparation a été maintes fois traité, il réclame donc une écriture originale, un angle de vue particulier, ou encore une analyse approfondie pour que le livre soit autre chose qu'une énième histoire de séparation sans saveur. La critique est un peu sévère car, au final, j'ai lu le livre avec peu d'enthousiasme certes mais malgré tout je ne me suis pas ennuyée.
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Le moins que l'on puisse dire, c'est que la fin et le dénouement de ce livre interrogent sur la nature humaine.
David Foenkinos dans ce récit aux allures malgré lui de drame passionnel nous plonge dans le vide abscons de l'être humain.
Mathilde est une trentenaire, amoureuse de la vie, elle adore son métier d'enseignante.
Soudain la vie bascule, Etienne, son compagnon la quitte après cinq années d'amour.
David Foenkinos sait habilement mettre le point de rupture en relief. Un fait" banal " comme une rupture amoureuse peut nous plonger dans l'abîme et engendrer des réactions inexplicables.
Le passé de chacun ressurgit tout d'un coup, les fêlures que la vie nous a imposées, le dénuement dans lequel on peut se retrouver.
Mathilde alors n'est plus Mathilde, ses repères sont perdus. Elle s'imagine qu'il n'y a que deux camps : les vainqueurs et les vaincus.
Sa soeur Agathe lui tend la main, la secoure mais le reflet du miroir qu'elle projette sur Mathilde lui est insupportable.
Agathe est dans le camp des vainqueurs, c'est une femme heureuse et Mathilde se met à la détester car Agathe ne le sait même pas.
Mathilde parviendra-t-elle à reprendre sa vie en main? Et à supporter l'inacceptable ?
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Deux soeurs
Mathilde, la trentaine, épanouie dans son métier de prof, comblée dans sa vie de couple voit se vie s'effondrer quand Etienne la quitte, du jour au lendemain.
C'est la descente dans la dépression profonde aggravée par une mise à pied dans son boulot.
Agathe, sa soeur, mariée, une petite fille, heureuse, l'accueille chez elle.
C'est une histoire d'abandon comme on a l'impression d'en avoir déjà beaucoup lu.
Ce n'est pas un grand roman.
Ce n'est pas du grand Foenkinos.
Mais l'écriture est simple et fluide, et, malgré les tourments de Mathilde, j'ai passé un moment de lecture plutôt agréable.
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Que faire quand, du jour au lendemain, l'homme avec qui vous partagez votre vie depuis plusieurs années déjà vous quitte ? Comment réagir face au désamour alors que quelques mois plus tôt ce même homme parlait mariage ? C'est tout d'abord avec désespoir que Mathilde, professeure de français dans un lycée, réagit. Sonnée, comme sortie d'un ring par K.O., la jeune-femme sombre doucement dans un état de douleur extrême, emmitouflée dans le deuil de son couple. Recueillie par sa soeur Agathe et son mari Frédéric, elle retrouve un semblant de stabilité de courte durée. Mais la promiscuité à ses limites et chacun peine à trouver l'équilibre dans ces nouveaux rapports humains. David Foenkinos tire avec ce roman le fil de la souffrance amoureuse tout en explorant une facette psychologique plus sombre que ce qu'on lui connaît. Cette fois, l'amour lumineux laisse place à l'obscurité et à la souffrance exacerbée. Déçue !

Heureux en couple, Etienne et Mathilde parlent d'avenir. Malheureusement, peu de temps après leur retour de voyage Etienne devient distant, froid, énigmatique. La cause ? Il a revu son ex-petite amie, pour qui ses sentiments ne semblent pas s'être évaporés. Il comprend alors, qu'il n'a jamais cessé de l'attendre. Mathilde remballe son avenir supposé et essaie tant bien que mal de maîtriser le supplice de la séparation, en vain. Psychologiquement fragile, elle tombe dans la spirale de la dépression, elle, la professeur de français toujours enjouée et passionnée. Et puis viennent les retards, les absences, jusqu'à la faute qui lui vaut une mise à pied. C'est ainsi qu'elle emménage dans l'appartement de sa soeur Agathe, également occupé par son mari Frédéric et leur fille Lili. Tandis que chacun tente de prendre ses marques, la cohabitation devient de plus en plus difficile. Mathilde retourne sa colère et son amertume et expose une facette de sa personnalité jusqu'ici inconnue.

De la jeune femme amoureuse et passionnée, il ne reste rien de Mathilde si ce n'est qu'un monstre de chagrin et de jalousie. de cette histoire d'amour et familiale qui tourne mal, David Foenkinos décortique comme à son habitude les métamorphoses des êtres, en optant cette fois-ci pour un inquiétant affrontement psychologique. Chapitres après chapitres, on découvre un personnage trouble, englué dans une profonde tristesse. Vertige d'une femme délaissée. de cette première partie un peu longue et parfois ennuyeuse, on retrouve toutefois la finesse d'écriture de l'auteur qui sait mettre avec poésie les mots justes sur les sentiments. Trop de sentiments ?

Puis vient le cercle familial et débute ainsi un huis-clos tendu aux accents dramatiques prévisibles. C'est peut-être ça la note dissonante de ce roman. Des indices mal distribués, une caricature de la femme meurtrie ? Tout de même, il y a un plaisir malsain à découvrir un autre aspect de la personnalité de Mathilde, passée de l'abattement à la folie... La descente aux enfers des débuts devient alors de petits coups bas et manipulations, vision déformée par le bonheur des autres.

Des chapitres courts servi par une belle écriture aurai pu me séduire, malheureusement l'indigestion de larmes et de désespoir résonne comme une plainte assourdissante. Inégal, mais intéressant, ce roman donne le sentiment d'inachevé. Mitigée, je suis !
Lien : http://bookncook.over-blog.c..
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L'auteur m'est fort sympathique mais sa production reste très inégale, à mon goût. J'ai eu l'occasion d'emprunter ce dernier opus à la médiathèque, j'étais curieuse de me faire une idée sur ce livre assez controversé.

Eh bien, déception! Peut-être agacé que l'on qualifie le ton de ses romans de ( trop) léger et humoristique, l'auteur a opté cette fois pour une histoire bien sombre. Peu d'humour en effet , et les annotations habituelles en fin de page ne m'ont pas décroché un sourire.

J'ai aimé la première partie, qui nous présente la " sidération affective" de Mathilde, professeur de français qui aime son métier, quittée brutalement et sans explications par Étienne, avec qui elle pensait former un beau couple depuis cinq ans. Les différents sentiments par lesquels elle passe sont finement analysés : abattement, incompréhension, puis quand elle apprend qu'il a retrouvé Iris, son grand amour, colère et humiliation.

Mais ensuite, ça se gâte ! Violence et folie s'emparent de Mathilde. Peut-on changer aussi radicalement? Même suite à un très grand chagrin, j'en doute. Lorsqu'elle est hébergée par sa soeur Agathe, on comprend bien qu'on s'achemine vers un événement horrible. Le final qui se veut inattendu ne l'a donc pas été pour moi, j'ai eu l'impression que l'auteur voulait absolument faire dans le sensationnel. Effet raté , en ce qui me concerne.

Je finis par me demander si je vais continuer à suivre David Foenkinos. J'ai pourtant beaucoup aimé " Charlotte" et " Les souvenirs". On verra...
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Je me réjouissais à l'idée de déguster (bah oui, c'est une dégustation 173 pages, sinon c'est une gloutonnerie), le dernier Foenkinos, et j'ai été... déçue.
J'adoooooooore cet auteur, mais là, le rendez-vous avec l'auteur et le livre n'a pas eu lieu.
Le sujet déjà.
Durant la première partie, c'est d'une rupture très douloureuse dont souffre Mathilde.
Le verbe "souffrir" n'est presque pas assez fort pour décrire le cauchemar qu'elle vit après que son compagnon l'a quitté.
On a tous connu (enfin je l'espère pour vous), une rupture très difficile. On sait ce que c'est, et nous sommes donc dans l'empathie pendant cette première partie.
Ici, les sentiments sont très bien décrits, les affres d'une séparation on connaît, douleurs et compagnie, l'envie de mourir, le dégoût de tout, les pèlerinages douloureux et mortifères, on se refait le film les yeux au plafond jusqu'au moment où le gentil médecin de famille vous donne un médoc pour dormir (Merci le Stillnox, quoique le Rohypnol fut bien plus efficace, dommage ils l'ont interdit ;-)).
Durant la seconde partie, une autre composante se met en place, faisant de Mathilde la locataire de sa soeur, de son mari et d'un bébé.
Et puis là, patatras la crise, on arrive dans du n'importe quoi, on se doute de la fin, Mathilde devient limite un monstre, on ne la reconnaît pas et certains passages sont lourds et surtout inintéressants.
C'est caricatural et mal écrit.
Je suis très déçue.
J'ai cru lire un thriller, mais même pas un bon !
Désolée d'avoir été un peu dure, mais si vous aimez les bons Foenkinos, lisez plutôt Charlotte, et vous verrez bien la différence.

PS : "Qui aime bien châtie bien".


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En ouvrant ce roman, je ne savais pas à quoi m'attendre… Avouons-le c'est assez rare de voir le côté sombre de David Foekinos… Certes, certaines de ses histoires sont dures mais elles ne sont pas aussi sombres que celle-ci !

Un peu comme pour chaque roman de l'auteur que j'ai lu, j'ai dévoré ce livre d'une seule traite ! On tourne les pages avec frénésie. Pourquoi avec frénésie ? Sûrement en partie par voyeurisme, alors que nous assistons à la chute de Mathilde. On pressent qu'il va se passer quelque chose de grave et on veut savoir quoi ! Mais on attend également de savoir comment elle va sortir de cette spirale négative et reprendre goût à la vie.

Ce qui m'a le plus touché dans ce roman c'est sans nul doute la capacité de l'auteur à dire et à raconter les sentiments. C'est tellement bien fait que l'on se reconnait dans le personnage de Mathilde, on a tous à un moment souffert en amour et on a tous eu l'impression que le ciel nous tombait sur la tête et que plus jamais nous n'arriverions à sourire. Ces sensations de désespoir et de dégoût, David Foekinos les décrit à merveille !

Le sujet abordé est un peu niais – une rupture – mais il devient ultra-complexe lorsque rentre en scène la dépression et la perte de repères. On sent l'angoisse monter, on devine qu'il va y avoir un drame mais on est incapable de voir cette fin glaçante arriver.

Si vous êtes en plein chagrin d'amour, passez votre chemin ; mais, au contraire, si côté senti-mental vous allez bien, alors voici une lecture que je vous conseille et qui vous accompagnera divinement bien pour une pause au soleil ou à une terrasse de café.
Lien : https://ogrimoire.com/2020/0..
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Encore une critique "à chaud" : où est passé le Foenkinos de Charlotte ?J'ai vérifié sur la couverture si je ne m'étais pas trompée d'auteur mais non!! Désolant est le seul adjectif que je peux mettre sur ce " roman".Pourquoi une deuxième partie? Je n'ai pas compris si ce n'est qu'elle est un peu mieux écrite que la 1ère, une histoire qui aurait pu être bien si le côté spychologique des deux soeurs avait été approfondi et mis en avant ,mais c'est tellement insipide qu'on se dépêche de le finir pour ne pas perdre trop de minutes précieuses!!!décidément, je n'ai pas de chance dans le choix de mes livres ,trop contente de me montrer les nouveautés sur la table d'exposition Denise ,une de nos bibliothécaires, va être très étonnée de mes ressentis concernant ces deux auteurs!!!eh oui ! Eh bien entre les gratitudes de D. de Vigan que je me suis dépêchée de lire car il y a une longue liste de réservation pour ce livre,et les deux soeurs de Foenkinos quel désastre!!!!.enfin ,à vous de vous faire votre opinion ,mais pour moi grande déception!!!⭐
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