Je vais mieux

Je viens de découvrir David Foenkinos grâce à ma fille qui m'a proposé ce titre en me disant: C'est tellement drôle, tu vas rire.
Et, bien, c'est tout à fait vrai, j'ai tellement ri à en pleurer et ça fait drôlement du bien dans cette grisaille de novembre.
Pourtant: Je vais mieux commence mal.Un homme, la quarantaine un peu dépassée se réveille un matin avec une douleur au dos.
David Foenkinos décrit avec beaucoup d'humour et d'acidité les affres dans lesquelles notre héros plonge.
Est-il atteint d'un mal incurable ? Les différentes étapes de ses passages à l'hôpital sont hilarantes, notre héros en a selon la formule consacrée : plein le dos.
D'investigations médicales qui ne donnent rien, il se tourne alors dans une introspection psychologique.
Le mal de dos n'est-il pas tout simplement l'échec d'une vie, une vie lâche qui n'aboutit à rien.
Peu à peu, notre héros s'engage dans une autre vie, son licenciement, son divorce n'entament pas son moral
Au contraire, il finit par comprendre qu'il doit dénouer sa vie pour ne plus avoir mal au dos.
Ce petit roman est réellement jubilatoire et je vous le recommande en cas de baisse de tension ou de mal de dos inexplicable !

Le narrateur mène une vie rangée de père de famille : un travail intéressant dans un cabinet d'architectes, une femme (Élise) qu'il a connue très jeune, deux enfants étudiants sans problèmes. Pourtant, cette existence presque banale va soudain se dérégler. Cela commence par une douleur au bas du dos qui reste inexpliquée malgré divers examens : radios, IRM, consultations diverses chez un ostéopathe, une magnétiseuse et même une prostituée. Rien n'y fait, la douleur se fait toujours plus intense, symptôme de tout ce qui dans sa vie tenait sur des non-dits, des frustrations, des ratages. Dès lors la vie du couple part en vrille : Élise lui annonce qu'elle va le quitter, un collègue se met à le harceler dans le but affiché de l'évincer, ses enfants lui reprochent de n'avoir jamais été vraiment présent pour eux. Déboussolé, il cherche un sens à ce chaos. L'épreuve du mal de dos va pourtant être une voie de rédemption. En bouleversant sa vie routinière, elle lui permet de changer enfin. Délaissant progressivement la loufoquerie de ses premiers livres, David Foenkinos aborde ici avec légèreté des thèmes graves, comme il l'avait fait dans La Délicatesse ou Les Souvenirs. Nul doute que le public qu'il a conquis avec ces deux livres aura plaisir à le suivre encore une fois.

J'ai beaucoup ri en lisant cette histoire. D'abord je connais bien ce parcours et puis il ne fait pas tout prendre au sérieux. le mal de dos soudain qui te brise, si. C'est ce qui arrive au narrateur, marié, deux grands enfants, une bonne situation professionnelle, des amis, bref tout pour être heureux ou presque. Au travail un collègue avec les dents qui rayent le parquet lui a remis de faux documents pour travailler. Et voilà notre pauvre bougre, qui a fait confiance au chacal, qui perd un marché avec les japonais devant son grand patron. le mal de dos arrive soudainement, il s'installe et a bien l'intention de rester un bon moment. Médecins, Urgences, radiologues. Tiens parlons-en du radiologue. C'est le premier médecin qui peut te plonger dans l'angoisse ou te rassurer selon le cas. La description du narrateur est parfaite. Son épouse est présente mais plus trop compatissante, son collègue chacal devient son chef, ses enfants lui manquent, ses parents sont exaspérants et les médecins associent son mal de dos à du stress. Après une séance de torture chez un ostéopathe, une consultation mystérieuse chez une magnétiseuse et diverses mésaventures, il donne raison aux médecins et décide de régler ses comptes avec son entourage. Et là, mon rire va raisonner jusqu'à l'épilogue, malgré tout. Il casse la tête de son collègue et se retrouve sans travail, sa femme lui demande de partir, il dit à ses parents tout ce qu'il a sur le coeur, sa vieille amie essaye de coucher avec lui, il vit dans un hôtel minable. Mais, parce qu'il y a un mais, il n'a presque plus mal au dos au fur et à mesure de ses règlements de compte. Avant il était passager de sa vie, ayant peur des conflits. Maintenant il reprend le pouvoir. Il est prêt à vivre.

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Aaaah quel bon moment de lecture.
Quand je lis Foenkinos je me sens comme chez moi. C'est étrange mais ses mots font totalement écho en moi. Comme si c'était moi qui écrivais. C'est très prétentieux mais c'est l'effet de cette lecture.
D'autant plus cette histoire de famille, la quarantaine, les enfants qui partent, et même le dos qui coince....

Quand le corps comprend plus vite que l'esprit.

Un texte plein de jolies réflexions sur la vie

Le narrateur semble heureux quand un mal de dos soudain vient à le faire souffrir horriblement. Et là tout s'enchaîne : il perd son emploi et sa femme demande le divorce. Il est obligé d'admettre que sa vie n'était pas la plus joyeuse, surtout depuis le départ de ses enfant devenus "grands". Il multiplie les visites médicales : spécialistes, radiologues, psy, magnétiseur... Rien n'y fait.
Foenkinos déborde d'imagination une fois de plus et fait rebondir le narrateur d'aventure en aventure. Il y a de l'humour, de l'émotion et on ne s'ennuie pas. Que demander de plus ? Un bon roman.

Après "la délicatesse" et "les souvenirs" lu il y a plusieurs années, je retrouve avec toujours le même plaisir l'écriture de David Foenkinos. "Je vais mieux" attendait sagement le bon moment d'être sorti de ma bibliothèque depuis sa sortie poche.
N'en déplaise à certaines critiques trouvant ce titre égocentrique, j'y ai toujours vu personnellement une sorte de message d'espoir. Après tout chacun interprète ses lectures selon ses propres expériences de vie mais j'avoue avoir du mal avec les critiques acerbes. Tout au long du roman j'ai fait la connaissance d'un homme en souffrance où porté par sa douleur il s'est retrouvé devant le constat de toute une vie. Telle une piqûre de rappel, j'ai apprécié que le personnage central de l'histoire nous délivre le souvenir de l'importance de vivre notre vie comme on l'entend et de ne pas se sentir dans l'obligation de taire l'esprit qui abrite chacun d'entre nous sous peine de se faire réveiller par l'enveloppe qui nous héberge.
(Lu et écrit le 15/06/2018)

"Je vais mieux", que dire......moi aussi je vais mieux après la lecture de ce roman. Car c'est un livre qui fait du bien, qui dédramatise les petits tracas de la vie!!!
L'intrigue paraît aux premiers abords anodine, presque banale : le personnage principal a une douleur au dos qu'il n'arrive pas à faire passer, qui lui bouffe la vie. Il va consulter des spécialistes en médecine, des spécialiste en massage, et autres spécialistes un peu moins médecins. Il passera une partie de son énergie à chercher l'origine de son mal, origine qui apparemment n'est pas physique. Cette quête va peu à peu l'amener à reconsidérer la trajectoire de sa vie.

"Je vais mieux" ou quand la raison occulte un malaise dans la vie et que le corps somatise.
Un roman très agréable à lire car tout un chacun s'est déjà retrouvé dans la situation du personnage principal : avoir mal au dos. L' auteur pimente le tout avec des évènements improbables et qui nous font beaucoup rire. Un bon moment de lecture.

J'ai éprouvé dès le début une grande empathie à l'égard de ce personnage qui souffre réellement et qui va devoir apprendre à décrypter le message que veut lui transmettre son corps.
J'ai été à la fois touchée, émue, amusée, par ce grand enfant qui se débat entre ses incertitudes et ses paradoxes.

Une fois de plus, j'ai été séduite par cet auteur qui exprime une sensibilité à fleur de peau et qui je pense, touche particulièrement les femmes. Il n'a pas peur de montrer des hommes qui assument leur part de féminité sans pour autant renoncer à leur côté masculin.
Une réussite donc qui me conforte dans l'idée de citer David Foenkinos parmi mes auteurs préférés.

Un mal de dos se révèle parfois être autre chose de bien plus complexe. Voilà ce qui arrive à notre "héros" car il n'a rien d'un "héros" c'est juste un homme qui doit régler les points de crispation de sa vie d'adulte. Il a plus de quarante ans, vit dans la routine dans son couple, s'est peu à peu éloigné de ses parents et de ses enfants, a des soucis au travail avec un collègue exécrable qui veut sa place. Bref, rien de bien extraordinaire. Mais un dimanche tout change : une violente douleur au dos qui ne le quittera plus....Il passe des examens, voit un magnétiseur, un psy...Et sa vie bascule : divorce, mort de son beau-père, perte de son emploi....Et cela l'oblige à se remettre en question. Excellent roman sur le devenir de sa vie, sur ce que l'on en fait, sur ce qu'est le bonheur après tout. Pourquoi ne pas accomplir ses rêves ? S'éloigner de son partenaire si le bonheur n'est plus à ses côtés ? Oser faire des choses avec ses enfants même s'ils sont grands ? Oser arriver à l'improviste chez ses parents, chez ses amis ? Bref, construire sa vie comme on veut mener sa barque, comme on voudrait qu'à 80 ans lors de notre mort on nous dépeigne. Se lit très facilement. Se lit très trop rapidement.

Belle surprise littéraire ! le personnage principal, qui avait tout pour être heureux, se découvre soudain un mal de dos et toute sa vie bien rangée s'écroule. Ce livre nous montre que tout problème a sa solution et donne de l'espoir à tous ceux qui, un jour, ont eu mal au dos et se sont reconnus dans cette histoire.