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Citations sur Le potentiel érotique de ma femme (126)

« Elle voulait manger des fraises, et avait la nausée. Hector n'aimait pas les fraises, ça lui donnait la nausée. »
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« Le plaisir sensuel est une science physique dont chacun possède son propre Einstein. »
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Il repensait au corps de Brigitte, il voulait la voir sous une loupe, remonter sa jupe dans les ascenseurs, et se glisser dans ses cuisses. Le corps de l'autre, le corps de la femme, comment dire, il avait l'impression d'être devenu subitement pur. Par le corps de l'autre, on progresse, c'est par le corps de l'autre qu'on devient innocent.
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Les amoureux éprouvent toujours deux sensations frôlant l’hystérie douce. Tout d’abord, ils trouvent toutes les qualités à la vie. Subitement, le quotidien fait un régime, et les soucis qui encombraient l’existence de tout célibataire respectable disparaissent dans une nouvelle légèreté. La vie leur paraît belle avec le même manque de lucidité qu’ils ressentiront plus tard en s’extasiant devant la beauté de leur bébé laid. La deuxième sensation est une grande griserie
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Il se mit donc à expliquer comment il avait caché une caméra sur le haut d’un meuble, caméra qui se déclencherait à chaque mouvement dans l’axe d’une vitre sale. Sa démarche fut couronnée d’un grand succès car Marcel, choqué par ce qu’il venait d’entendre, arrêta net tous ses pets.
Dépité, il demanda quelques informations complémentaires : comment tout cela avait commencé, comment une si folle idée lui était venue, etc. À peine les explications finies, il dévoila l’atrocité de son diagnostic.
« Hector, tu as replongé ! »
Dans un premier temps, Hector pensa piscine .
Puis, il sortit la tête de l’eau pour comprendre le sens figuré du mot « replongé ». Il lui fallait du silence pour digérer la terrible annonce. Tout concordait, chaque parcelle de sa nouvelle passion collait, instant par instant, à sa vie d’avant. Cette fascination foudroyante pour un objet, et l’envie irrépressible de le collectionner. Cette fascination foudroyante pour un moment de sa femme, et cette envie irrépressible de le revivre. Il énonça alors, en détachant chaque syllabe, cette sentence : « Je collectionne les moments où ma femme lave les vitres. » Hector répéta cent douze fois cette phrase. La sueur, la frénésie, il collectionnait un moment de sa femme.
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Parfois, il faudrait simplement réduire ce que nous vivons à un ou deux détails. Ici, dans cette salle à manger, personne ne pouvait éviter d’être happé par l’horloge. Bruit d’une lourdeur terrifiante, et dont la précision due à la précision du temps pouvait rendre fou. C’était ce mouvement qui ponctuait les visites. Ce mouvement lourd du temps, et la toile cirée. Mais avant la toile cirée, restons encore sur l’horloge. Pourquoi les retraités adorent-ils autant les horloges bruyantes ? Est-ce une façon de savourer les derniers croûtons, de sentir passer les ultimes et lents moments d’un cœur qui bat ? On pouvait tout chronométrer chez les parents d’Hector ; jusqu’au temps qu’il leur restait à vivre. Et la toile cirée ! C’est incroyable cette passion de tous ces vieux pour la toile cirée.
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A priori, après l’énervement initial, elle ne pouvait le considérer autrement que malade. Et on ne quitte pas les malades, surtout ceux qu’on aime d’un amour maladif.
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- Bernard porte la moustache : « Il aimait à répéter que nous vivons dans l’époque la moins moustache qui soit. …Et toujours, après ces excitations verbales, il retournait à ses pensées intimes encombrées par le rien. »
- Les parents d’Hector « Ils aiment tout le monde pareil. C’est un amour simple qui va de l’ÉPONGE à leur fils. »
- La description des personnages est fantastique et, pour le même prix, c’est drôle. Par exemple, Gérard, le frère de Brigitte « Gérard n’avait pas beaucoup de neurones, mais de très belles cuisses. …Il était tombé sur un galet (lors du compétition de cyclisme) qui lui avait enfoncé le crâne. Ajouté au dopage des années précédentes, cette chute avait achevé de le transformer en légume si bien que certaines mauvaises langues l’appelaient le POIREAU.
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Les mains n’avaient pas de cerveau mais une mémoire de l’amour.
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Hector avait entendu le bruit des vêtements féminins évanouis sur le sol, ce bruit de rien qui justifie les oreilles des hommes.
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