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3,27

sur 1496 notes

Critiques filtrées sur 3 étoiles  
Hector est un homme somme toute assez sympathique et banal, à première vue. Il bosse dans une grande entreprise avec son frère, s'entend bien avec ses collègues, rend régulièrement visite à ses parents pour savourer la délicieuse soupe de maman, a un poisson rouge prénommé Orange mécanique... Mais, voilà, il est malade: il collectionne tout et n'importe quoi, des timbres, des bouchons de champagne, des badges de campagne électorale, les pique apéritif, les dictons croates, les étiquette de melon, les bruits à cinq heures du matin... et j'en passe des plus insolites encore! N'en pouvant plus de cette maladie, il décide de se suicider mais, chance ou malchance, il se rate! Il décide de se soigner et part en convalescence pendant 6 mois, mais, honteux, il fait croire à son entourage qu'il est parti en voyage aux Etats-Unis. Dès son retour, il veut parfaire ses connaissances américaines, pour avoir quelque chose à raconter, dès fois qu'on lui poserait des questions... En cherchant un livre, il tombe par hasard sur Brigitte et en devient fou amoureux... Une nouvelle collection s'abat sur lui: il devient collectionneur de sa femme, de ses gestes, ses mouvements et surtout de son lavage de vitres qui devient une véritable obsession...

Foenkinos fait dans la névrose avec ce roman court mais suffisant. Avec une intrigue assez longue à se mettre en place, celui-ci ne devient réellement intéressant qu'à partir de la seconde moitié du livre. A partir de là, on est happé par le côté burlesque de l'histoire et des situations cocasses. Dommage, car j'ai trouvé l'idée de départ assez originale et rocambolesque et la quatrième de couverture était alléchante. Hector est un personnage très attachant que l'on voudrait pouvoir aider.
Un brin d'humour, un style léger, un phrasé particulier et des aventures incroyables m'auront finalement convaincue pour dire que ce roman se laisse lire agréablement et reste plaisant, surprenant et pétillant.

Le potentiel érotique de ma femme...manque de sensualité...
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Après la délicatesse, du même auteur, j'avoue que je n'ai pas retrouvé le même plaisir... mais peut-on en vouloir à un auteur d'écrire des livres différents, alors que l'on reproche à certains d'écrire plusieurs fois le même ? Si je devais lui attribuer un seul qualificatif, ce serait ubuesque. Qui connait ce genre de personnage capable de laisser tomber toutes ses collections d'objets pour se lancer à corps perdu dans une collection encore plus absurde ? Et puis il est certain que David Foenkinos a un style qui, comme ses personnages a parfois un arrière gout d'absurde, ainsi que des expressions que l'on rangerait volontiers au rayon "loufoque". Tout ça en fait un livre moins ciselé que "la délicatesse", mais néanmoins agréable à lire, laissant un peu de folie ordinaire dans la morosité du quotidien.
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Voici un vrai roman décalé, à l'humour cinglant.
Si tu t'attends à éclater de rire à tout moment (parce que c'est ce qu'on aurait pu croire dès les 1eres pages), ça ne sera pas le cas, mais tu souriras de nombreuses fois.

Attention, ce bouquin exige un peu de hauteur, un sens de l'humour particulier et de la dérision .
Oui, tout ça ma bonne dame, parce que le sujet abordé est particulier.

Hector, notre héros, s'avère être un collectionneur compulsif.
Sa passion le dévore lentement, et un jour sa vie va prendre un tout autre tournant: sa nouvelle collection sera sa femme !

Je m'attendais à autre chose de plus grinçant, à m'esclaffer, à me tordre de rire .
Ça n'a malheureusement pas été le cas et je dois bien avouer que la mayo n'a pas prise!
Je suis restée un peu frustrée car cette histoire avait tout pour m'embarquer et pourtant...

Difficile de mieux résumer ce livre.
Faites vous votre propre idée, car ce qui fait rire quelqu'un, reste à mon sens, très subjectif.
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David Foenkinos a un style (et du style ?).
On aime ou on aime pas. Moi j'aime.
Il pratique le zeugma avec tant de délicatesse (aaaaaaah j'ai pas pu m'en empêcher !) et de délectation que je ne puis qu'applaudir devant tant de grâce.
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Il s'agit de l'histoire d'Hector donc, atteint de collectionnite chronique, c'est-à-dire qu'il ne vit que pour collectionner les trucs.
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"Après avoir collectionné, entre autres, les piques apéritifs, les badges de campagne électorale, les peintures des bateaux à quai, les pieds de lapin, les cloches en savon, les bruits à cinq heures du matin, les dictons croates, les boules de rampes d'escalier, les premières pages de roman, les étiquettes de melon, les oeufs d'oiseaux, les moments avec toi, les cordes de pendu, Hector est tombé amoureux et s'est marié.
[fin de citation]"
.
Effectivement, lorsqu'un jour, grand célibataire accompli, il tombe sur celle qui deviendra la femme de sa vie, il ne pourra s'empêcher de désirer collectionner sa femme...
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C'est surprenant, c'est drôle, c'est tout plein de néologismes dignes des plus grands néologues, et de zeugmas disais-je, donc du coup, c'est très agréable. Pour au final dire que c'est une lecture bizarre mais mignonne, stylistiquement stylisée et très... foenkinoesque !
Oui.
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J'avais beaucoup aimé La délicatesse et c'est donc avec plaisir que je me suis plongée dans cet autre roman de Foenkinos à la couverture et au titre intriguants !

Finalement, même si j'aime toujours autant la plume elle m'a paru légèrement plus fade avec ce roman et j'ai trouvé le démarrage assez longuet... Jusqu'à cette première scène de l'escabeau et des vitres je me languissais un peu en me demandant où tout cela allait nous mener.
J'ai pris plus de plaisir ensuite mais pas autant qu'avec La délicatesse, ce couple m'a moins touché sûrement à cause de ce côté farfelu un peu trop prononcé parfois.

C'est donc d'un oeil amusé qu'on lit ce roman mais avec peu d'émotion. Dommage. Après cette première partie j'aurai aimé être mieux récompensée !
On passe un bon moment toutefois à suivre ce couple atypique, je regrette juste de ne pas avoir retrouvé la justesse de plume de la délicatesse.
C'est donc un roman sympathique, mais pas son meilleur !
Lien : http://www.perdreuneplume.co..
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Un pointe d'humour sous cette grisaille normande pour cette lecture estivale.

Court, simple, qui se laisse lire, un héros collectionneur attachant tant il est "différent" des autres.
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J'ai déjà lu "la délicatesse" et "je vais mieux". J'avoue que je les ai préférés. Mais dans ce potentiel érotique de ma femme , on retrouve le style de l'auteur qui pour moi, a le don de créer une proximité entre le lecteur et les personnages, même si ils sont un peu hors du commun. Je pense que les deux autres livres étaient plus aboutis d'une certaine manière.
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Le style de l'auteur est indéniable, j'ai beaucoup accroché à cette histoire où le 2nd degré est présent à chaque page. Quel humour ! J'ai passé un très bon moment de lecture.
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Et bien...je ne considérerai plus de la même façon le fait de laver les vitres !
L'obsession du héros est vraiment très bien décrite par l'auteur, mais également les obsessions des autres personnages. Finalement, il y a beaucoup de "malades" dans cette histoire ! La seule, finalement, qui s'en sort bien, c'est Brigitte, l'épouse modèle!
J'ai bien reconnu et apprécié le style de David Foenkinos, incisif et rempli d'humour, mais c'est vrai qu'il m'a moins "emportée". L'histoire en elle-même ne m'a pas procuré d'émotions spéciales, et je me suis même un peu ennuyée par moments. "La délicatesse", pour moi, est beaucoup plus captivante.
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Si on donnait à Hector un prénom comme Higrotus ou Hanaplase, le livre pourrait être signé Amélie Nothomb.
Un Amélie Nothomb assez moyen.
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