Vers la beauté

Un roman beau et délicat sur l'art et la peinture.
Une réflexion poétique sur l'esthétique.
Comment la peinture peut apaiser les maux de ceux qui la peignent mais aussi de ceux qui la regardent.

*** Les Chroniques Pressées ***

UNE BELLE ARCHITECTURE NARRATIVE !
Ce roman écrit un tableau vers la beauté


Chronique Pressée :
En un mot :
∼ Différentes couches de vie ∼

En une phrase :
∼ Comme un tableau, l'explication et le récit de ce livre finissent par prendre forme après plusieurs esquisses et retouches de couleurs ∼

Sur le style :
∼ En coups de pinceau incisifs et précis dans l'émotion ∼


Mots à retenir :
« Pour Antoine, la contemplation de la beauté était un pansement sur la laideur. Il en avait toujours été ainsi. Quand il se sentait mal, il allait se promener dans un musée. le merveilleux demeurait la meilleure arme contre la fragilité. »

(page 30, Gallimard)

*

« Les ruptures existent longtemps avant le matin où l'on se dit : c'est fini. »

(page 47, Gallimard)

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« Des larmes coulaient en silence, et pourtant Éléonore avait l'impression de les entendre. »

(page 50, Gallimard)

*

« C'est terriblement banal, une séparation. Il n'y a rien à dire. »

(page 52, Gallimard)

*

« Il y a des rêves qui traversent son visage, avait-il pensé, sans trop savoir ce que cela voulait dire. »

(page 109, Gallimard)

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« Il se trouvait face à un tableau inachevé, et personne ne pourrait jamais savoir dans quelle direction serait allée cette oeuvre. La mort arrêtait aussi la lumière des inspirations. »

(page 217, Gallimard)


CONCLUSION :
Une histoire marquante qui redessine le cadre de la beauté
sur la tristesse de nos vies !
Prochaine lecture de cet auteur : Charlotte !

Avis des Chroniques Pressées

Lien : http://chroniquespressees.co..

Tout commence avec un début flou. Très flou. Mais avec juste assez de mystère pour me donner envie de poursuivre ma lecture.
En effet, le personnage principal (si on peut vraiment dire c'est lui ?), Antoine Duris, est bizarre … oui il n'y a pas d'autre mot. Il semble flotter au dessus de la vie, au dessus du monde qui l'entoure. Comme s'il cherchait à échapper à sa propre existence. On ne comprend pas encore lequel, mais on sait immédiatement que sa bizarrerie lui vient d'un grand traumatisme. Et quel traumatisme !

Vers la beauté, c'est un roman qui aborde des thèmes très durs, avec beaucoup de sérieux, sans toutefois basculer dans le mélodramatique ou dans le récit dégoûtant.
Un très bon point pour moi. Foenkinos nous transporte dans cette histoire avec justesse et parfois même avec humour très léger.

J'ai adoré la construction de l'histoire. Tout ce fait en douceur, chaque chose en son temps, ce qui participe à cette ambiance un peu mystérieuse dont je parlais précédemment.

Ah, autre chose que j'ai adoré, le changement de voix.
Sans trop vouloir vous en dire, on débute le roman avec Antoine Duris et on le poursuit avec Camille, pour enfin revenir à Antoine. Chaque personnage à un style littéraire qui lui est propre, j'adore. Et puis, ça laisse un peu l'histoire du début en suspend, ce qui, une nouvelle fois, contribue à entretenir le mystère qui entoure le personnage d'Antoine Duris.

Et puis, comme je vous le disais à l'instant, on alterne entre le récit de deux personnages. La seconde partie, qui est centrée sur Camille, est très dure. On a vraiment peur (pas comme dans un thriller, c'est plus profond, c'est une peur qui m'a prise aux tripes. Vraiment.) Lorsque l'on comprend ce qui va arriver à la jeune fille, on espère à chaque ligne que l'on s'est trompé … avant de plonger directement en Enfers aux côté de Camille.

Vers la beauté est pour moi un excellent livre, d'autant qu'il m'a permis de faire une incursion légère dans le monde l'art, et de la peinture en particulier. Je ne sais pas si vous faite comme moi, mais dès qu'une oeuvre est citée dans un roman, il faut que j'aille voir à quoi elle ressemble, je ne peux pas continuer ma lecture si je ne visualise par ce que le personnage a sous les yeux.
Lien : https://livrestcedelanuit.wo..

14ème roman de l'auteur où l'art est presque un personnage à part entière : il est présent dans la vie des principaux personnage : Antoine, professeur aux Beaux-Arts de Lyon, Mathilde, DRH au musée d'Orsay et Camille, une élève d'Antoine particulièrement douée et attachante..
J'ai dévoré ce roman avec grand plaisir car il marie harmonieusement plusieurs ingrédients qui en font un plat intellectuellement goûteux:
* suspense : pourquoi Antoine a-t-il brusquement quitté son poste aux Beaux-Arts et Lyon pour devenir gardien de salle au Musée d'Orsay lors d'une exposition sur Modligliani?
* drame qui fait écho à celui de Jeanne Hébuterne, la compagne de Modigliani
* la réparation des souffrances et la rédemption par l'art
* la création comme expression du moi le plus intime, comme échappatoire au malheur, comme la parole qui ne peut être prononcée
* l'amour des parents qui cherchent à comprendre le mal-être de leur fille, l'amour qui s'éteint, l'amour qui renaît
* douceur de l'écriture (parfois même un peu trop douce pour des scènes violentes) comme si l'auteur avait peur de blesser, d'horrifier sa lectrice ou son lecteur
* des références picturales qui aiguisent la curiosité; à la fin de ce roman, j'ai voulu en savoir plus sur Modigliani et sur Gericault.
Bref, un très agréable moment qui me donne envie d'aller découvrir le prochain opus de cet auteur, que j'ai peu lu, à paraître le 21 février 2019, "Deux soeurs".

L' émotion de ce roman est une perle à déguster sans modération.
Quel traumatisme peut déclencher l'abandon d'une vie respectée et enviable? Peut-on ensuite s'autoriser à ressentir milles petits bonheurs qui s'imposent timidement : - le divertissement apportée par la foule anonyme
- la beauté d'une femme sublimée par Modigliani
- la bienveillance des inconnus
- la patience d'une femme conquise
- l'intimité d'un voyage en voiture... ?
Une parenthèse enchantée.

Un nouveau roman de David FOENKINOS… il me le faut !
« Vers la beauté », un titre qui me donne envie (comme au personnage principal de cette histoire) de flâner dans les musées et de rêver devant les tableaux de peintres célèbres.
Et il ne s'en prive pas Antoine ! il a tout son temps pour ça puisqu'il a quitté brusquement son poste de professeur aux Beaux-Arts de Lyon pour travailler comme gardien au Musée d'Orsay.
La raison de cette décision brutale, il faudra lire tout ce roman pour la découvrir.
Il est compliqué dans ses relations Antoine, il se pose beaucoup de questions, reste très secret mais laisse transparaître quand même une grande souffrance.
Et puis au fil des pages, soudain apparaît un nom sur une tombe, Camille…
et l'histoire prend un virage !
J'ai aimé ce roman, même si à mon goût les échanges verbaux ne sont pas assez présents.
J'ai retrouvé le style du précédent « Charlotte » et même si parfois j'ai trouvé quelques longueurs, il fallait que j'aille jusqu'au bout.
Je ne le regrette pas, David FOENKINOS écrit tellement bien …

Mon immense coup de coeur pour ce livre envoûtant qui donne envie de foncer dans des musées
Une grande émotion

Très bel ouvrage de David Foenkinos.
Ce livre nous surprend, nous transporte facilement sur un rythme constant et fluide, avec une écriture douce, légère, efficace et agréable.
Des personnages auxquels on d'identifie facilement, à la psychologie solide et captivante.

Une ode à la beauté et à la créativité...

Magnifique.

Récemment divorcé, Antoine décide de changer de vie. En pleine recherche de soi, il quitte sont travail pour devenir gardien de salle au musée d'Orsay. Son but étant de se rapprocher de l'art et révéler son véritable rôle. Un texte ben structuré, clair, doux et sensible sur un homme plein d'humanité, à la recherche des sentiments les plus profonds.

Merci 🙏 Mon résumé à chaud : Insouciance, prédateur, mal de vivre, bienveillance, reconnaissance.
« Vers la beauté », titre prometteur mais pas mensonger. Ce livre est une beauté et se termine en beauté. Un vrai remède pour les écorchés de la vie.