Le Réseau Corneille

Elizabeth Clairet, dit Betty, est une femme anglaise mariée à un français. Lui appartient à la résistance, elle, au réseau d'espionnage anglais. Suite au fiasco de l'attentat de la centrale téléphonique au Château de Sainte-Cécile proche de Reims, Betty forme un groupe uniquement féminin pour atteindre cet objectif et faciliter le débarquement.

Un roman historique et d'espionnage très prenant. Tout se déroule sur 10 jours, 10 jours où la tension monte crescendo entre la constitution de cette nouvelle équipe, les incertitudes, les erreurs qu'elles pourront faire et l'enquête/torture des résistants par Dieter Franck qui travaille pour Rommel. J'ai aimé le personnage de Betty, femme forte, qui n'a peur de rien et qui n'a pas sa langue dans sa poche et dit ce qu'elle pense ! Les scènes de tortures peuvent heurter la sensibilité de certains lecteurs.rices.

Un roman manichéen, les gentils (les résistants) contre les méchants (nazis) qui m'a bien plu.

J'ai passé un excellent moment de lecture avec ce roman que ce soit en Français ou en Anglais.

D'ailleurs, j'ai lu ce livre pour la première fois en français en 2008 et en anglais en 2020.

Il s'agit d'un de mes livres préférés que je prends plaisir à relire tous les deux ou trois ans mais pour lequel je n'avais pas réussi à rassembler mes idées...

L'histoire m'a tellement passionnée que je n'ai pas pu lâcher ce livre avant de l'avoir terminée, en Version française. Mon niveau en Anglais ne me le permettant pas pour la Version Originale ;)

Même si certains points peuvent nous sembler irréalistes, je tiens à souligner que ce livre n'est pas tiré d'une histoire vraie mais a été écrit en hommage aux femmes qui ont combattues pendant la seconde guerre mondiale.

J'ai beaucoup appréciée tous les personnages, qui sont bien travaillés, et en particulier celui de Betty (Flick en V.O).

J'ai trouvée la plume/ traduction bien travaillée et agréable. Mon humble niveau en Anglais ne me permet pas de dire mieux que fluide pour la plume de Ken Follett.

En bref, je vous recommande ce livre à 1000% même si cela fait plus de 15 ans qu'il a été publié, en Français et ou en V.O !

Fin mai 1944, les armées alliées préparent le débarquement sur les côtes normandes. Dans le village de Sainte-Cécile, à quinze kilomètres de Reims, les Allemands ont installé un central téléphonique à l'intérieur d'un château historique. En vain, l'aviation britannique a essayé de détruire cette place stratégique. Un raid des résistants locaux organisé par Betty Clairet, major de vingt-neuf ans dans l'armée anglaise, s'est également soldé par un échec car le MI6 avait sous-estimé les effectifs de la garnison. Revenue à Londres en ayant subtilisé le laissez-passer d'une femme de ménage du central téléphonique, Betty réussit à convaincre ses supérieurs d'organiser une nouvelle tentative de sabotage en recrutant elle-même quelques femmes qui vont former un commando unique en son genre. Elles ont une semaine pour réussir leur mission mais elles ignorent qu'à Sainte-Cécile, un agent de renseignement nazi a pu obtenir des informations capitales sur la résistance en torturant un des rescapés de l'assaut manqué.
Le Réseau Corneille met en lumière la place tenue par les femmes au sein de la Résistance à la veille du Débarquement sur les côtes françaises....

ken follett m'avait déjà emballée avec ses cathédrales, je ne suis pas déçue de cet autre contexte historique même si à priori, si le SOE a bel et bien existé il n'en va pas de même pour cette histoire de réseau Corneille (qui aurait pu, il est vrai!!!!), alors si l'on peut dire, ce qui m'a principalement génée par rapport aux piliers de la terre, c'est le manque d'accroche historique (ou alors c'est que je suis une vraiment trop grosse nulle de la deuxième guerre mondiale!!!! aucun nom n'a sonné à mes oreilles, je n'ai rien "reconnu")
pour le reste c'était parfait, histoire, personnages, lien entre les uns et les autres, et comme dans les piliers de la terre, la vraie vie, celle qui fait mourir les gentils et gagner parfois les méchants... un truc réaliste quoi.
pour le résumé, c'est l'histoire d'une équipe de femmes, anglaises pour la plupart, qui pour résister contre les allemands doivent faire sauter leur centrale téléphonique à Reims. Des résistants qui ne sont pas français et qui se battent en France, ça aussi c'est original.
à découvrir

En bref, un thème très intéressant pour un roman d'espionnage sympa. J'ai aimé cette lecture sans vraiment savoir pourquoi mais le contexte historique y est pour beaucoup : Seconde Guerre Mondiale, la semaine avant le Débarquement de Normandie, le réseau de la Résistance est à son apogée. J'ai aimé découvrir cette période à travers des personnages qui prennent des risques inconsidérés pour leur patrie et pour le futur qu'ils n'auront peut-être pas la chance de connaître.
Ces personnages qui sont pour la majorité extrêmement attachants grâce à Ken Follett qui nous offre des scènes de la vie quotidienne d'un résistant ainsi que des détails très intéressants sur l'organisation d'une opération de sabotage, de l'idée qui germe au jour J, en passant par toutes les embûches qu'une telle situation amène. [...]
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Comme toujours Ken Follett nous amène dans un univers au personnages fort et à l'histoire palpitante. Ont retrouve donc içi le Réseau Corneille, un réseau uniquement constitué de femme, crée pour faire diversion et ainsi aidé les Alliés pour le débarquement en Normandie.
Bien sûr, si la Deuxième guerre mondiale ne vous intéresse pas du tout, vous n'aimerez pas. Mais si vous avez peu de connaissance sur les évènements précédant le 6 juin 45 et souhaité en apprendre plus, il est très intéressant. Pour ma part, connaissant bien cette période, les différents événements mon presque laissé de marbre. Mais les personnages féminins sont extraordinaires et très attachants!

Un roman d'espionnage et d'aventures comme sait si bien nous confectionner Ken Follett. Tous les ingrédients sont là pour que l'on passe un très bon moment, en immersion complète dans cette trouble période que fut les quelques jours précédents le débarquement allié.
L'auteur aime jouer sur l'aspect fragile du plan du «D day» avec des grains de sables qui auraient pu faire échouer la tentative. C'est le même ressort qu'il a deja utilisé dans son autre excellent roman : L'arme à l'oeil.
On suit donc avec angoisse, et un plaisir non dissimulé, les péripéties d'un réseau de résistants emmené par notre héroïne Betty, un petit bout de femme de l'armée anglaise en costume de guerrière, prête à tout pour anéantir le régime Nazi, et ici faire sauter un château hébergeant tout un système de radio ennemi.
Son équipe 100% féminine va devoir lutter contre un méchant soldat allemand Franck Dicter, qui va tout mettre en oeuvre pour faire échouer leur plan. Scènes de tortures à venir…(pour ceux qui craignent…)
Même si on reste dans de la pure fiction, l'auteur fait référence au rôle majeur qu'ont joué les femmes dans la résistance et le courage dont certaines ont fait preuve pour lutter contre l'envahisseur. Quitte à donner leur vie.
Un très bon roman, que je conseille pour ceux qui aiment se replonger dans la période 44 de la seconde guerre mondiale, l'année de la bascule vers la victoire finale.

On retrouve cette fois notre auteur non sur une saga mais un roman de moins de 500 pages.
L'emportement est toujours le même et on est happé par cette histoire de sabotage prémice au débarquement du 6 juin 1944.
On y suit outre nos héroïnes emmenées par Betty, le major Dieter, personnage trouble mai...

L'avantage de Ken Follett, c'est la création de l'ambiance. On y est. Il nous emporte où il veut et on visualise très facilement son récit. Et que d'actions, ça n'arrête jamais du début à la fin. oN commence en pleine opé, on finit avec l'opé.
On est plongé dans la première semaine de juin 1944. Notre héroine, Betty, a pour mission la destruction d'une centrale de télécommunication. Son ennemi est Dieter, contre-espion allemand en charge de l'arrêter.
Voila, j'ai résumé tout le livre....
Ce qui est dommage, c'est le peu de profondeur des personnages. L'action l'emporte sur le contexte, sur la psychologie des protagonistes et ça manque. Au final, je n'arrive pas à m'attacher à eux comme je le voudrais. C'est bête par les détails, la richesse des descriptions nous transporte. On se voit au milieu de la série, "un village français", ou bien dans un camp d'entraînement de campagne anglaise comme dans "Band of Brothers".... mais sans la volonté de vouloir accompagner nos personnages jusqu'au bout.

J'ai découvert Ken Follett avec Les piliers de la Terre, après avoir visionné la série du même nom. J'avais beaucoup aimé cette dernière, peut-être un peu moins le roman, très dense et truffé d'informations trop techniques sur la religion et la construction des cathédrales. J'avoue que je craignais cette densité en me lançant dans le réseau Corneille mais à ma grande surprise, le style n'est pas du tout le même. le rythme est bien plus dynamique et je ne me suis pas ennuyée une seconde.

Le récit prend place à la fin de la 2nde Guerre Mondiale, quelques jours avant le débarquement des troupes alliées en Normandie. La Résistance s'est mise en tête de détruire un centre de communication allemand, cible primordiale pour faciliter la dernière grande bataille. Pour cela, Betty monte une équipe d'agents féminins qui se feront passer pour des femmes de ménage. Ken Follett suit alternativement Betty et le major Dieter Franck, un officier allemand obsédé par l'idée de paralyser la Résistance dans tout le nord de la France.

Même s'il est vrai qu'il est assez attendu, c'est un face à face très prenant que l'auteur nous propose ici. Betty est une femme expérimentée, celle qui a passé le plus de temps en France dans la clandestinité. Elle est dotée d'un instinct très sûr, qui va lui sauver maintes fois la vie. C'est une meneuse née, sensible aux caractères bien différents des femmes qui vont se retrouver sous ses ordres. Bien sûr, on n'échappe pas à l'histoire d'amour avec le bel Américain à demi estropié, mais cela ne prend heureusement pas le pas sur l'intrigue.

En parallèle, on découvre le major Franck, officier aux fortes convictions. Persuadé d'être dans le vrai, il considère les tortures qu'il fait subir aux Résistants comme un passage obligé pour obtenir la vérité et des informations visant à protéger ses hommes et son pays. Marié en Allemagne mais amoureux d'une jeune Française, il va se laisser emporter, d'abord par une certaine soif de gloire puis par son désir de vengeance et enfin son obsession de capturer Betty. Ainsi, cet homme “pas si mauvais” (avec d'énormes guillemets, attention) va s'abandonner au monstre qui sommeille en lui.

Le rythme de l'intrigue est assez lent jusqu'à la constitution de l'équipe de Betty et pourtant, c'est passé en un clin d'oeil. J'ai dévoré toute la deuxième partie ! On est pris dans l'urgence de la situation de ces Corneilles dont la mission doit à tout prix être réalisée avant le débarquement. L'affrontement des deux personnages principaux est captivant et met en balance les enjeux de chaque camp, tout en rendant un bel hommage à ces femmes qui se sont battues comme des hommes durant la 2nde Guerre Mondiale. Une très belle découverte.
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