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Havrefer tome 2 sur 3
EAN : 9782352948865
432 pages
Bragelonne (16/09/2015)
4.18/5   58 notes
Résumé :
« Vous allez attendre avec impatience ce que Richard Ford va inventer ensuite. » SFX

Le roi Cael est mort et sa fille Janessa, seule et sans expérience, porte désormais la couronne de fer. Or la menace se profile : menée par le seigneur de guerre Amon Tugha, une horde colossale se rapproche, ne laissant que mort et destruction dans son sillage. Son objectif : Havrefer.

Pour survivre, la cité doit d’abord se débarrasser des espions de la... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (20) Voir plus Ajouter une critique
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C'était une forte intuition, c'est maintenant une véritable certitude : avec "Havrefer" l'auteur anglais Richard Ford écrit un "Légende" de 1500 pages à la sauce "Game of Thrones"… Les easy readers devraient passer un bon moment avec ce cycle !


Après la défaite et la mort du roi Cael Mastragall, il ne reste aux Cités Libres qu'une dizaine de jours avant que la horde sauvage du mago psycho Amon Tugha ne déferle sur leur capitale. La menace n'a pas encore atteint l'horizon mais la peur est de plus en plus palpable (ce n'est plus les réfugiés qui arrivent en masse, mais les troupes en déroute), et c'est dans une ambiance de fin du monde que se débattent tous les personnages.
Nobul Jacks retrouve la beauté de la sauvagerie ; Regulus Gor découvre la laideur de la civilisation. La courageuse Kaira Feuillevent se découvre une cause ; le lâche Waylian Grimm se découvre un destin. le cynique Merrik Ryder est confronté au retour du père qu'il a abandonné, et malgré ses sarcasmes après avoir été Lannister il a fortement envie de devenir Stark… ^^
La princesse rebelle doit affronter seule ses responsabilités de reine alors qu’elle prend conscience que c’est seule également qu’elle va bientôt devoir affronter ses responsabilités de mère : c’est une adolescente enceinte qui va devoir remplacer le vieux lion Churchill, et elle n’a que du sang et des larmes à offrir au peuple qu’elle veut protéger…
Loque qui pensait se mettre à l'abri du besoin en intégrant la pègre comprends rapidement qu'elle n'est pas à sa place dans ce monde de pervers narcissiques qui se complaisent à écraser les autres, alors même que si elle monte en grade c'est bizarrement parce qu'elle est la seule à penser aux autres et à avoir le sens de la responsabilité de ses subordonnés… (Arya Stark, prend des notes car cela te sera utile dans les prochains tomes du Trône de Fer ^^)
Rivière est presque absent de se livre puisqu'envoyé en mission dans le Sud, pion du Père des Assassin qui le manipule à sa guise, lui-même pion d'Amon Tugha qui le manipule à sa guise… Mais quand il découvre à la toute fin du roman qu'il a été trahi et qu'on s'en ait pris à l'amour de sa vie, il bascule dans l'autre camp en mode search & destroy : ça va chier des bulles pour les homines crevarices !
Du coup son POV est remplacé par celui de l'homme-lion Regulus Gor, obligé de s'exiler de son pays avec ses amis pour sauver leurs propres vies. C'est tout naturellement qu'il se réfugie chez ceux qui ont délivré leur peuple de l'esclavage, Mais ils vont devoir subir le parcours du combattant et le chemin de croix de tout émigré, et ils vont voler de désillusions en désillusions au fur et à mesure du mauvais accueil qu'ils reçoivent d'un Occident plus arrogant que jamais bien que pourtant au bord du gouffre… (Une allégorie d'un problème universel certes, mais aussi tragiquement actuel : gageons que les critiques autorisés passeront comme d'habitude à côté…)

Nous sommes donc dans le roman choral avec les qualités et les défauts de la formule. Alors oui, il faut attendre plusieurs dizaines de pages pour retrouver tel ou tel personnages laissé en mauvaise posture. Mais je n'ai jamais ressenti d'impression d'éclatement ou de délayent comme dans l'oeuvre phare de G.R.R. Martin, car il y a unité de lieu puisque tout ou presque se déroule dans la capitale d'Havrefer mais en en plus l'auteur ne ménage pas ses efforts pour ses personnages se croisent ou s'entrecroisent quand ils ne se retrouvent pas (d'ailleurs cela donne une belle fluidité au roman, avec des transitions très cinématographiques : on sentirait presque les changements de caméras ^^).
Ce qui m'étonne c'est le côté page-turner de l'ensemble pour un premier cycle car j'ai avalé les 450 pages en une seule soirée, ce qui ne m'était pas arrivé depuis des lustres (après recherche l'auteur a déjà un peu roulé sa bosse dans le monde des novellisations franchisées). L'ensemble est forcément un peu haché mais les chapitres de 8/10 pages sont bien dosés, car même courts ils racontent tous quelque chose, avec un début, un milieu et une fin ce qui nous évite l'horrible tirage à la ligne de la fantasy américaine. Alors oui on aurait pu approfondir l'univers, l'histoire et les personnages mais si c'est pour se farcir un cycle de 10000 pages inachevé pour cause de décès de l'auteur, non merci !
Et qu'est-ce qu'on nous raconte finalement ? le parrain Friedrick veut faire la peau à ses vieux amis Nobul Jacks et Merric Ryder, Kaira Feuillevent essaie de remettre ce dernier sur le droit chemin en intégrant avec les Manteaux Verts puis la Garde Royale, Garde Royale qui a fort à faire avec les tentatives de meurtres organisées par l'envoyé du Grand Capital (dans une super scène d'action où un sorcier et quatre assassins shaolins sème la chaos et la destruction avec de se faire latter la gueule) et celui de la Bête Immonde (dans une super scène d'horreur où l'exécution des guerriers-lions zataniens tournent à la boucherie et où c'est les condamnés qui sauvent la mise à leurs bourreaux). Pendant ce temps après avoir ramené les chevaliers d'élite de la Garde de Vouivre, Waylian occupe est à la première places des intrigues de Gelredida pour déjouer les complotes des traîtres de la guilde des magiciens (c'était d'ailleurs assez malin de voir tout ça par le bout de la lorgnette pour respecter l'équilibre des POVs, le personnage ne comprenant pas grand choses des intrigues dans lequel il est pris en tenailles mais l'auteur semant tous les indices nécessaires pour que lecteurs comprennent les tenants et les aboutissants desdits complots).
Mais comme dans le tome 1, le fil rouge reste celui du libre-arbitre, des choix que l'on réalise, les responsabilités qu'on choisit d'endosser et les causes qu'on choisit de défendre. Chaque personnage est soumis à la tentation (du pessimisme, du renoncement, de la facilité, de l'égoïsme, de l'argent-roi), et chaque personnage doit subir son épreuve du feu…
"Nous avons tous quelque chose à prouver, chaque jour de notre vie. le plus dur, c'est de choisir envers qui ou quoi nous devons le faire."


Après l'exposition et la transition, que nous prépare le tome 3 de conclusion ? Jusqu'à présent l'hécatombe ne concernait que les personnages secondaires mais maintenant elle va également frapper les personnages principaux… C'est donc 4 jours de combats interrompus qui attendent les lecteurs, où tous vont se retrouver sur les remparts d'Havrefer pour lutter aux côté de son peuple de toutes leurs forces contre la Bête Immonde envoyée par le Grand Capital : s'unir ou périr, la victoire ou la mort !!!
Et pour ne rien gâcher, on a eu droit a pas mal de foreshawing en vue de la dernière bataille : les pouvoirs cachés de l'un, la noble ascendance ignorée de l'autre, le retour du héros légendaire Casque Noir (oui, je te vois Druss ^^) et cette épée noire runique buveuse d'âme qui traîne dans un coin (oui, je te vois Stormbringer ! ^^)
J'avais anticipé un duel à la Achille et Hector entre Casque Noir et Regulus Gor. Oui mais non, le Rambo médiéval fantastique et le Hercule black combattront finalement côte à côte.

PS1 : Michael Moorcock, China Miéville, Joe Abercrombie, Dan Abnett, David Gemmell, Simon R. Green, Jon Courtenay Grimwood, Brian Ruckley, Neal Asher, Mark Lawrence, John Gwynne, Richard Ford, etc. : si quelqu'un en doutait encore, dans la lutte des classes la SFFF a clairement choisi son camp outre-manche !

PS2 : je voue aux gémonies la critique du hype-o-mètre Elbakin.net, réalisée par Gillossen toujours d'aussi mauvaise foi quand il s'agit de fantasy épique. Mais qu'attendre de quelqu'un qui crie sur tous les toits qu'il n'aime plus la fantasy épique concernant la fantasy épique ? Ben, absolument rien du tout à part jouer les rageux de service… (car on se passerait bien des allusions aux blaireaux de Babelio ou aux imbéciles d'Amazon par exemple)
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« le vent hurlait. La neige fouettait son visage et sa cape claquait autour de lui comme les ailes d'un corbeau furieux. Des bourrasques menaçaient de l'arracher au sentier de montagne pour le précipiter vers une mort certaine. le jeune homme avait envie de crier et de pleurer, mais ses larmes auraient gelé sur ses joues. »

C'est une des rares échappées que nous propose ce second tome, tout entier confiné dans la ville. Waylian, l'apprenti, doit contacter les Gardes de la Vouivre, des guerriers retranchés dans une région montagneuse peu hospitalière. Et il parviendra à les convaincre de venir au secours de la Reine Janessa et de la ville d'Havrefer, menacée par des envahisseurs qui avancent inexorablement. Ils sont menés par l'infâme Amon Thuga, un puissant sorcier.

Nous retrouvons la suite des aventures de tous les personnages déjà présents dans le premier volume. Les agissements des Assassins passent toutefois au second plan et de nouveaux venus, des guerriers, qu'on peut imaginer davantage félins qu'humains, les Zataniens, arrivent à la rescousse. Ils avaient autrefois été secourus par le Roi Cael et veulent prêter allégeance à la Reine Janessa, ce qui n'ira pas sans graves malentendus.

Il n'y a pas de temps mort dans cette excellente trilogie de Fantasy. Les scènes d'action pure s'enchaînent les unes aux autres, en changeant de personnages. C'est évidemment, parfois, au détriment de leur psychologie.

Sans être absolument jubilatoire, ce Havrefer est néanmoins palpitant et je vais directement poursuivre avec le tome final, qui promet des batailles et le siège de la ville…
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Dans ce deuxième volume, la tempête fait plus qu'approcher, elle est au porte de la ville! Si vous n'avez pas lu le premier tome, je vous conseille de partir sur-le-champ, car ici nous sommes au royaume des SPOILERS!!!!!

Havrefer n'a jamais été aussi fragile, si vulnérable. le roi est mort et sa fille, Janessa, à peine remise de la tentative d'assassinat du précédent tome doit tout gérer. Les doléances de ses sujets, les émeutes qui menacent le royaume, sans oublier le terrible Amon Tugha, dont la terrifiante armée se profile à l'horizon.
Mais quel terrible fardeau pour notre princesse qui ne cesse de penser à son amant, le jeune assassin Rivière, parti pour servir la cause du père des Assassins, afin de la libérer de tout danger. Mais ce que Rivière ignore, c'est que le Père des Assassins n'a jamais eu l'intention d'honorer sa parole.

Traîtrise, espionnage, à qui faire confiance? Plus que jamais, tout le monde à un rôle à jouer. Mais cela sera-t-il suffisant?
J'ai trouvé que ce deuxième volume était moins bon que le premier, car il est tombé dans les travers, qu'il avait jusque là réussi à éviter : la prédominance de certains personnages par rapport aux autres. Je pense particulièrement à la princesse et à Merrick, notre mercenaire qui s'est racheté une conduite. Ils sont vraiment trop mis en avant dans ce roman. Alors certes, j'ai trouvé intéressant d'expliquer un peu plus le personnage de Merrick, les raisons qui l'ont poussé à devenir ce qu'il est devenu mais pas à ce point. Après tout, on s'en doutait un peu en lisant le premier tome.

Pour la présence de la princesse Janessa, c'est un peu normal qu'elle soit dominante. Et puis son arc était vraiment bien introduit (je n'en dirais pas plus mais elle nous réserve bien des surprises). J'ai trouvé dommage la quasi absence de Rivière, personnage que j'ai appris à aimer et qu'on ne voit qu'à la toute fin du roman.

En revanche, mention spéciale à Loque, notre petite mendiante, et Nobul, le forgeron, ancien guerrier. J'ai trouvé leur histoire personnelle vraiment touchante, surtout celle de Nobul, que j'ai appris à connaître et que j'ai fini par aimer. Tous les deux, déjà lié par le passé, partagent un autre point commun : la culpabilité. Nobul se sent coupable d'avoir causé la mort de son ami, ayant fait passé la vengeance (je vous rappelle qu'il avait accidentellement tué son fils) avant son amitié. Quant à Loque, elle se sent coupable d'avoir laissé tombé son ancienne famille par pure ambition.

Même s'il se trouve à un niveau légèrement inférieur au tome 1, La Couronne brisée se laisse lire.
Mais maintenant, l'attente va être longue pour le troisième tome (qui sort en mars...allez, encore deux mois!)
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Le meilleur tome des 3 (Si, je peux le dire, vu que j'ai fini le 3 hier soir, c'est l'effet vacances, je lis, je lis, mais je n'écris aucun avis, ouille, surtout que je ne suis pas douée pour écrire mes avis "à retardement".)

Ici les développements des histoires de chaque personnage principal (que je considère comme des personnages principaux, et ils sont nombreux) atteignent leur apogée.
Les suivre est un vrai plaisir, tant ils sont humains. Pour l'instant, les "méchants" sont juste des méchants, à part Rivière et Loque, bien sûr.
Les trahisons, manipulations et complots sont légions.
J'ai lu cela comme de la dark fantasy, parce qu'au final, tout est très sombre dans cette trilogie, beaucoup plus que dans Gemmell, avec qui on sent une forte "parenté".

C'est bien écrit, bien amené, et je l'ai dévoré, et sauté sur la suite. Qui, je peux le dire de suite, m'a un peu déçue. Parce que le dark, ça va bien, mais au bout d'un moment, ça lasse. Et pour d'autres raisons... Mais j'y reviendrai dans mon avis sur le tome 3...

Si vous voulez un avis ultra-circonstancié et développé, vous pouvez lire celui d'Alfaric, comme d'habitude, lol !
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Alors là les copains, grosse, grosse, grosse tuerie !

Un second tome de la même trempe que le premier, mais avec bien plus d'action.
En effet, il n'y a plus la phase présentation du pays, des protagonistes et de l'histoire, à peine le livre débute qu'on rentre dans le vif du sujet.

L'auteur m'a régalé avec son style d'écriture si proche de la réalité, ses personnages très humains et une multitude de surprises à chaque coin de page.

Je dois avouer que le premier tome a été un peu long à se mettre en route, avec une phase d'approche assez conséquente mais pas déplaisante. Hors pour ce tome l'auteur ne perd pas de temps et introduit uniquement un seul personnage. On reprend l'histoire de Loque la petite voleuse, Kaira le garçon manqué, la reine ou encore Nobul.
De plus, on ne replonge pas dans l'histoire de chaque personnage, ce qui laisse planer le mystère sur ces derniers.

Le rythme de lecture est assez soutenu, ce qui est parfait compte tenu du nombre de personnages que l'on suit.

Le seul petit bémol est que malgré la multitude de personnages, on a l'impression que les 450 pages du livre ne racontent que 2 ou 3 jours, alors qu'il se passe des mois complets. La menace qui court sur la ville n'est pas assez oppressante dans le sens où pendant cette période d'attente, nous n'avons aucune nouvelle de la progression d'Amon Tugha, ce qui est à mon avis le seul gros point négatif.
Peut être que de suivre la progression d'Amon en l'introduisant comme un personnage important et en relatant sa progression au sein des Pays Libre aurait pu combler ce vide, qui est il faut le dire assez gênant. Avoir un point de vue du coté "méchant" n'aurait certes pas été original, mais ça reste une bonne manière de rajouter du contenu.

Cependant cela n'altère en rien la qualité d'écriture qui fait que les pages se tournent presque d'elles-mêmes.

Enfin bref, si le premier tome vous a plus, n'hésitez pas, si vous êtes resté sur votre fin, vous risquez d'être très agréablement surpris.

Je dirais pour finir que Richard Ford est un mélange de Scott Lynch (pour la palanquée de personnages et de points de vue qu'il nous permet d'avoir) et de Gemmell (Oui, j'ose cette comparaison ! Dans le sens où les personnages sont tellement bien décrits que cela rappelle la facilité d'écriture de Gemmell).
Un livre très plaisant à lire, très rapide et qui sort des sentiers battus dans la mesure où il n'y a pas de héros typique de la fantasy, beaux cheveux, abdos en acier et un talent d'escrimeur inégalé, fin vous voyez le tableau.

Je l'ai acheté sur un coup de tête, et j'espère que d'autres oseront, ça vaut le coup !
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Citations et extraits (10) Voir plus Ajouter une citation
Merrick détestait bien des choses : son père, la Guilde, l’autorité sous toutes ses formes, les bouteilles et les poches vides… mais tout cela n’était rien en comparaison de la haine qu’il éprouvait envers lui-même. A cause de la fortune qu’il avait dilapidée, du talent qu’il n’avait pas exploité et des chances qu’il n’avait pas su saisir. Aujourd’hui, il avait l’occasion de se racheter et il se comportait avec sa morgue habituelle.
Tu es vraiment le prince des cons, Ryder !
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Vous apprendrez bientôt le sens du sacrifice, et les raisons pour lesquelles on s’y plie. Une personne ne peut pas passer avant le bien commun, la nation ou la religion. Nous faisons tous partie d’un même monde. Certains d’entre nous sont destinés à y laisser leur empreinte, à guider les fleuves, à les alimenter, à les rendre puissants. D’autres sont des montagnes qui gardent les frontières des nations, qui protègent les innocents de la menace des envahisseurs. D’autres, enfin, ne sont que des fleurs. Ils ont à peine le temps d’éclore sous le soleil avant de mourir.
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Le pont du Sauveur enjambait la Storvoie entre Havrefer et la vieille ville. Il avait été baptisé ainsi en hommage au vénéré Arlor, cet ancien héros élevé au rang de divinité par les masses ignorantes.
Quand on se tenait au milieu du pont et qu’on regardait vers le nord, le fleuve semblait se faufiler comme un serpent entre les champs et les bois. Il apportait en ville toutes sortes d’offrandes des terres en amont : les immondices des Etats libre, les corps boursouflé d’une nation condamnée.
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Le temps joue de mauvais tours à tout le monde, d’une manière ou d’une autre. L’important c’est de savoir le mettre à profit.
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C’est bien d’avoir des responsabilités. A condition que ce soit envers des personnes qui en valent la peine.
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