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EAN : 9782381530086
106 pages
Nombre7 Editions (13/03/2020)
4.5/5   4 notes
Résumé :
J’aurais tellement aimé avoir un papa aimant, tendre et protecteur. Ce fut tout le contraire. Mon père n’était pas un père. Mon quotidien était coups de martinet, privations et fessées. À la maison, la violence était omniprésente. Je vivais dans la peur. Mon adolescence fut mouvementée. J’étais révoltée et je devenais une enfant de plus en plus difficile. J’ai fugué et je bravais les interdits sans réaliser que je mettais ma vie en danger. Les années ont passé, je s... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (6) Voir plus Ajouter une critique


J'ai enfin terminé le livre de Jacqueline Forestune enfance cabossée qui me plonge sans complexe dans son monde dès le départ. Son monde de petite fille à la mamie devenue.
Une syntaxe populaire avec des détails qui donnent envie parfois de connaitre ces pupitres de bois et ses encriers. Une élève appliquée, discrète et pudique. Pas la dernière pour les bêtises !! Même si parfois tu t'es mises en danger avec tes copines.
Elle a su se construire malgré les châtiments corporels et la violence subis dans son quotidien.
Tout au long de ton témoignage, je sens le pouvoir ou la haute autorité qu'exerce ton papa sur ta maman et ta fratrie, il en abuse et en use. Juste une réflexion de ma part au passage, après la 2ème guerre mondiale, les familles étaient encore sous le choc. Les règles étaient strictes avec des comportements sévères pour la plupart.
Les enfants n'avaient donc aucun droit de discuter des décisions parentales. L'autorité paternelle est respectée à la lettre.
Il y a beaucoup d'amour et autant de pudeur dans l'écriture envers elle et son papa. Elle aime ses parents même si sa mère est malheureuse et son père maltraitanc. Jacqueline a soif d'aventures et nous le prouve dès son plus jeune âge. Elle rêve de liberté, elle est devenue forte aujourd'hui car elle a vécu que des misères. Elle a su trouver à travers ses copines, copains et fratrie une base solide qui lui permettait d'avoir autant confiance en elle. C'est mon humble avis de lectrice.
J'étais très émue avec la gorge nouée quand ton papa et toi vous vous dites " je t'aime " sur le tard. C'est attendrissant, c'est émouvant, troublant.
Foncez et lisez ce témoignage bouleversant.
Personne n'a le droit de faire autant de mal à des enfants, à ses enfants.
Cette phrase est citée à la fin de son livre.
J'espère que tu vas mieux depuis la parution de ton livre.
Laetitia Jeangros.
Amitiés.
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J'ai lu « Une enfance cabossée » quasiment d'un trait, touchée et emportée par ce récit bouleversant, souvent triste bien sûr, mais surtout rempli d'Amour, pour son prochain, pour ce père mal-aimant et maltraitant et pour la Vie...
Merci pour ce magnifique témoignage dont l'écriture simple nous rapproche de Jacqueline qui nous livre avec beaucoup de pudeur son « enfance cabossée ».
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C'est un récit magnifique, réussir à poser ses maux sur du papier et donner au lecteur l'envie de tourner les pages et d'en savoir toujours plus, bravo .
Je recommande ce magnifique récit 💖💖
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Voici le récit, juste et émouvant, d'une enfance sous l'emprise d'un père autoritaire et violent.
Dur mais très agréable à lire.
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Livre très touchant sur la vraie vie d'une femme qui a fait de ses blessures une belle force.

Émouvant, déroutant et haletant ce livre décrit la souffrance que chaque femme peut ressentir dans sa vie.
Merci d'avoir partagé ça avec nous.

Hâte un autre livre sur cette «vie secrète »!
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Citations et extraits (1) Ajouter une citation
Comme tous les soirs il y a de la soupe. Maman est la seule à se lever, c'est elle qui sert tout le monde. Le martinet est à côté de papa : on se tient tous à carreau. Les seules paroles autorisées sont : Merci papa ou merci maman, s'il te plaît maman je peux avoir de l'eau, etc. Si par malheur nous oublions le s'il te plaît ou si nous disons uniquement merci sans y ajouter maman ou papa nous montions dans notre chambre sans terminer le repas avec en prime cent lignes ou deux cents lignes de "je dois dire merci papa quand je viens d'être servi", le nombre dépendait de l'humeur de mon père. A la fin du repas, les lignes devaient être terminées : si ce n'était pas le cas, il en rajoutait ou alors c'était la fessée. Je peux vous dire que pour la fessée je pleurais, car il nous déculottait et tapait de toutes ses forces, il était difficile de s'asseoir après et j'avais intérêt à ne pas trop pleurer car il aurait tapé plus fort et plus longtemps. Je retenais du mieux possible mes sanglots, mais c'était dur.
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