Petit éloge de la bicyclette

Amateur de cyclisme depuis 2 ans et triathlete coincée au lit en plein confinement, je rêve d'enjamber mon vélo en voyant le beau temps à travers ma fenêtre. Chose faite avec cette petite éloge de la bicyclette qui m'a emmenée droit sur les plus beaux parcours de cyclisme français. L'éloge du Midi Libre et la narration de ce rêve d'enfant enfin réalisé, m'ont envoûtée. Éric Fottorino m'a emmenée avec lui sur sa selle...
Croire en ses rêves, faire les plus belles étapes de France me semblent de plus en plus possible à la lecture de ce livre. Merci!

N'étant pas du tout fan de cyclisme, j'ai longtemps repoussé la lecture de cet éloge-ci, mais finalement, il m'a bien plu. L'auteur est vraiment passionné par son sujet et ça se ressent à la lecture. Même s'il n'a pas su me transmettre cette passion, celle-ci a rendu ma lecture plus agréable.

🚲 « Le temps perdu à rouler dans le vent, sous la pluie ou contre la montre, c'est du temps retrouvé pour affronter plus tard les jours gris qu'on tapisse avec ses souvenirs, tant mieux s'ils furent heureux, tans pis s'ils ne le sont pas, au moins qu'ils soient riches en aventures ».
(P.68)

🚲 Avec cet éloge de la bicyclette, Éric Fottorino nous emmène sur les plus beaux parcours du cyclisme français. Avec passion et admiration, il décrit ceux qui l'ont émerveillé dans l'enfance et qu'il a eu la chance de rencontrer ou côtoyer dans sa vie adulte (Merckx, Blondin, Hinault). Journaliste reconnu pour Midi libre, il met cette fois-ci sa plume au service d'un récit plus intimiste, où le vélo est bien plus qu'une simple bicyclette. C'est le cyclisme qu'il met à l'honneur, les athlètes qui le pratiquent et c'est leur abnégation qu'il loue. L'émerveillement et la fascination émanent à chaque page de ce court texte, comme hommage au souvenir d'enfance, celui dans lequel Fottorino replonge lorsqu'il enfourche sa monture.

🚲 Je dois avouer pourtant que je ne m'attendais pas à ce genre de texte : innocemment, j'ai toujours dissocié la pratique du vélo a celle de la bicyclette, prêtant à la première une forme de compétition que la deuxième ignorait complètement. A bicyclette, c'est Montand que j'entends, je sifflerais presque en voyant défiler le paysage en pédalant tranquillement. A vélo, je vois des maillots jaunes et des coureurs qui se battent contre la montre. Je vois dans l'une une escapade tranquille à laquelle l'autre oppose l'essoufflement et la douleur.

🚲 Si je ne m'attendais pas à ce que j'ai lu, j'ai néanmoins apprécié cette lecture, récit passionnant d'un auteur passionné.

On peut regretter la similitude et les nombreux passages qui sont comme "copié/collé" avec le Petit éloge du Tour de France. Mais la passion de l'auteur est un régal, encore plus quand on est soi même cycliste. La bonne petite centaine de pages se dévore sur le grand braquet, à une vitesse folle.

Pour ceux qui ont comme moi, le même parcours qu'Eric Fottorino, même génération, même plaisir de la ligne de départ les dimanches pendant près de dix ans, ce livre ouvre la machine à remonter le temps. Pour les autres, vous allez effleurer des sensations que vous ne connaitrez malheureusement pas. Sauf les plus jeunes qui peuvent se lancer dans la machine. Pas forcément pour gagner, pour le sport et le plaisir.

C'est un livre que j'ai du lire mes cours de français en BTS. J'ai beaucoup aimé car ce sport est décrit comme un loisir qui permet de réunir des personnes ayant la même passion. C'est un livre dont la lecture est simple et dont le texte est écrit par un fanatique de ce sport du "dimanche". Depuis, que la lecture fait partie de mes plus grandes passions, mes lectures ont évoluait tout comme j'ai évolué. Quand on est passionnée par quelque chose, chaque moment est important quand on la vit cette passion. Je le vois par toutes les lectures que j'ai lu.
Maintenant, je ne choisi plus un livre parce que c'est un best-seller ou parce que son auteur cartonne, je le choisis pour son résumé, par rapport aux livres que j'ai de cet auteur ou bien tout simplement si j'ai envie d'un polar, de la poésie, d'un drame ou d'une histoire d'amour.
Lien : http://leschroniquesdemilie...

Je ne sais pourquoi le vélo à cette particularité d'inspirer bon nombre de récits. Ici, j'ai failli abandonner plusieurs fois pris dans une bordure.

Ya mieux. Y a Paul Fournel. Y a le journaliste Jean Louis Touzet.

Quinqua qui découvre la pratique du vélo dominicale, je pensais que j'allais me régaler à la lecture de ce petit livre, qui plus est écrit par un journaliste du Monde. Hélas, je me suis forcé à finir cet ouvrage qui traîne en longueur et en description apologique de vieilles gloires de la petite reine. Hormis la partie du récit consacrée à son périple au sein du Midi Libre, Eric Fottorino m'a vraiment rasé.

A lire et à relire à chaque Midi Libre, à chaque Paris-Roubaix, mieux, à chaque Tour de France. La culture, l'amour que porte l'ancien patron du Monde à la petite et grande reine est on ne peut plus communicatif. On déroule les pages grand braquet et casque au vent !