Labyrinthe
« Quelle vanité que la peinture » et pourtant
quoi de plus radicalement indispensable !
dans la matière d’une pâte un palpitant
désir de prendre forme au creux du périssable
Les Chasseurs dans la neige avec au loin l’étang
gelé marchant pour n’être pas bus par le sable
blanc d’où ces traces rouges d’un sang qui s’étend
capillarité rhizome en l’air insatiable
C’est le même fouillis que l’intenable vrai
mais de cette matière ne vous sèvrerait
nulle mère vous conservez l’initiative
de la perte ayant façonné ex nihilo
le labyrinthe convoité où tout vous prive
vous comble à l’aide de la brosse ou du stylo